(Salle du Trône) Première Réception

Télamon caressait du regard les tapisseries aux murs… Les couleurs du continent avaient flanquées autrefois les grandes salles des manoirs et forteresses de Khorel… Les nombreuses années avaient passé depuis l’avènement du nouveau monde et Edénia ressortait comme la puissance naissante du renouveau, symbole d’espoir, de richesse et de multiplicité culturelle.

Les étendards des grandes seigneuries et maisons étaient suspendues derrière chaque grands sièges aux motifs et formes différents. Rassemblés en un arc de cercle ouvert sur la salle, les ouvertures caractéristiques de l’architecture Edénienne permettaient aux sièges d’arborer une image de puissance et d’importance face à la pénombre ambiante…

Télamon franchit les hautes portes de bois massifs, le regard morne, et se dirigea vers le siège le plus élevé entouré d’étendards rouges et blancs…

Les immenses dalles de pierres étaient recouvertes d’un lourd et long tapis représentant dans l’ombre, les contrées de Khorel, puis les tumultes de l’Océan et enfin dans la lumière au pied de l’assemblée, les contrées d’Edénia en son ensemble ; une des plus belles merveilles offertes par les tisseurs de Port Sâr au gouverneur : l’Exode. Ce présent était le symbole même du respect du peuple du nouveau monde pour son gouverneur, reconnu de tous comme bon et juste.

Les maçons avaient entrepris sous ses directives de faire de cette pièce, un havre d’histoire et de plénitude ; les piliers, de taille démesurée, entourant la salle, soutenaient la voûte appuyée de colonages justifiant de petits balcons surplombant l’assemblée. Espace réservé aux dames, aux nobles et riches ne souhaitant que tout simplement regarder et apprendre…

Les deux escaliers qui montaient vers les balcons donnaient l’impression d’ouvrir la salle vers les sièges de l’assemblée et leur travail avait dû être titanesque tant l’impression de voir deux passerelles monter vers les cieux était effarante.

Télamon sortit de la pénombre de l’entrée pour lever la tête vers ce qu’il appréciait le plus dans Port Sâr… La voûte était illuminée par les ouvertures faisant apparaître les fresques aux couleurs pastelles changeantes au gré de la luminosité et des rayons de soleil. Un luxe que de disposer des meilleurs peintres de ce monde…

Mon seigneur…

La personne l’accompagnant l’avait fait surgir de ses songes, comme toujours, pour le ramener à la réalité et lui indiquer que les seigneurs attendaient son autorisation pour prendre place dans la Salle des Doléances…

Télamon se retourna et regarda autour de lui pour regarder comme à l’accoutumé la salle vide et si belle dans cette lumière et ce silence ambiant…

Fais les entrer, nous allons commencer la séance…
Le Soleil semble illuminer la Salle de son ravissement habituel,
Je m’émerveille, épris et enchanté, de cette beauté éternelle…

Télamon perçut le sourire de son homologue à travers la capuche couvrant son visage. Celui-ci hocha la tête puis se dirigea vers l’entrée de son pas lent et impérieux pour ouvrir aux guildes en premières.

Prenant place dans son siège surplombant la Salle, il leva imperceptiblement la tête pour que son visage soit baigné de la douce chaleur des rayons de soleil en ce mois de Neredas.

_ Bonjour Seigneur Gouverneur.
Je me nomme Camille de Valefor. Je venais me présenter à vous en tant que membre de la Rose Noire. Vous aurez plus tard la visite de l'émissaire d'un autre membre et pourrez ainsi apprécier un plus grand panel de ceux-ci.
Au nom de mon organisation je vous souhaite la bienvenue à Port Sâr et espère que vous vous y plairez. La Rose Noire fera tout son possible pour vous être agréable et en témoignage de notre bonne volonté laissez-nous vous offrir ce présent.


_ Pour Télamon, légataire d'Enée, cette bague certie d'un diamant aux milles éclats. Puisse votre règne être aussi pur que les arrêtes de ce cristal.

Au loin, on entendait des pas pressés dans le couloir du palais. Un homme entra dans la salle du trône de manière assez gauche.

On vit un homme de taille modeste à la porte, il portait un bandana sur la tête de différentes couleurs, ses cheveux châtains, sales et décorés de divers bijoux. Son visage mat est assez fin, son nez petit, ses sourcils prononcés, des lèvres gourmandes mises en valeur par un grain de beauté du côté inférieur droit et une moustache fine et clairsemée avec une petite larme de poil sous la lèvre inférieure.
Il se dirigea vers le trône où le gouverneur était en entretient avec une petite femme avec la démarche d'un homme saoul dont chaque partie de son ensemble voulait agir indépendamment de sa volonté. Il était coiffé d’un large chapeau dont les plumes étaient longues et colorées, il portait une chemise blanche large avec un gilet rouge brodé, une redingote noire, un pantalon brun et des hautes bottes en cuir.
Il s’avança vers le gouverneur en disant:

-"Bonjour, Votre Grandissime Seigneurie, je vous prie de bien vouloir m'excuser de mon léger retard car voyez -vous j'ai eu beaucoup de mal pour venir jusqu'ici. Une amusante aventure m'arriva puisque sur le chemin, je vis un vilain s'en prendre à une charmante jeune femme. Je me suis précipité vers eux et je me suis interposé entre le malappris et la douce femme." dit-il avec enthousiasme et sans faire attention à son entourage. Il continua de plus belle.

-"Puis, ce grossier personnage me dit qu'il faisait ce qu'il voulait avec sa femme et que de toutes les façons elle méritait cette publique réprimande car elle attirait un peu trop les hommes et que par sa faute, il était cocu. Je lui ai demandé s’il connaissait le responsable de ses cornes. Il me dit qu'il l'ignorait mais il savait que c'était le capitaine d'un navire. Je l'ai regardé quelques instants et je me suis dit que cela ne m’a point étonné. Qu'est ce qu'il était moche le bougre!" Raconta-t-il en finissant par rire.

-"Voulez-vous savoir ce que je lui ai dit pour mieux protéger son trésor?" demanda-t-il.

Le serviteur salua le chevalier Edwin et lui pria de patienter. Il demanda son nom pour qu'il puisse l'annoncer ensuite au gouverneur. Il remercia le chevalier de son sens de la politesse et qu'il était rare de ne point avoir de chevaliers conscients de la difficultés de procéder aux réceptions.

Se faisant, un homme entra dans la salle du trône, vraisemblablement à moitié ivre. Les hauts dignitaires, riches marchands, chevaliers et seigneurs en tout genre le toisèrent avec dégoût...

Le gouverneur écouta la jeune femme de la rose noire. Son regard s'était fait vitreux tant il connaissait bien cette... organisation. Le regard froid, les mains posées sur chaque accoudoirs, enfoncé dans le trône Edénien, il dégageait une prestance hors du commun. Les gens voyait en lui un homme puissant, mais assez modeste dans sa façon d'être. Son charisme naturel était enchanteur, toutefois il n'en faisait de trop comme certains ou certaines en Edénia...

Télamon se retient de répondre avec raideur à la jeune dame et répondit calmement, malgré les images de galères en feu et d'hommes exécutés par cette organisation...

Dame de Valefor,

Je ne doute point que la Rose Noire fera de son mieux pour parfaire certaines images que l'on puisse disposer d'elle. Je suis sûr que vos paroles resteront le témoignage de votre volonté d'être les loyaux chevaliers et marchands à la gouvernance à Port Sâr.
Ainsi votre présent est donc apprécié au même niveau que votre loyauté au pouvoir mis en place ici même.


Télamon avait sorti ces paroles avec politesse sans appuyer quelques termes employés. Il fit un signe de tête courtois vers la dame.

L'homme ivre arriva au devant de la réception et entama son discours des plus intéressant... Télamon resta silencieux et attendit qu'il arrête la belle représentation.

...Voulez-vous savoir ce que je lui ai dit pour mieux protéger son trésor ?...

Le gouverneur semblait ne point gêné par l'accoutrement de l'homme, il prit la parole avec intérêt.

Si vous connaissez mon nom je ne connais point le vôtre. Il me semble que vous ne soyez pas venu pour raconter cette histoire...

Le serviteur semblait annoncer la personne suivante, mais Télamon fit un bref geste se la main pour le convier à attendre que l'homme se présente et le salue comme il se devait...

Après avoir descendu les escaliers avec son frère, Doreen parcouru le hall à petites enjambé. Elle fut frappée par la majesté du lieu. Son regard s’évada un instant sur les profondeur des mailles d’un tapis représentant l’arriver des premiers seigneur en Edenia.

Arriver devant la salle du trône elle salua le serviteur qui ne sut ou se placer devant cette marque de respect. Le prenant a nouveau de surprise elle s'adressa a lui d'une voix calme et mesurer :

Pourriez nous annoncez moi et mon frère a votre seigneur ? Nous aimerions le saluer et nous présenter.

Sans mot le serviteur acquiesça et fit volte fasse.

Se retournant vers Heikel, Doreen lui souffla :

Cela me plait de m'amuser avec les serviteur.

Elle lui décocha un sourire qui ne fut pas bien perçu par son frère qui lui rétorqua :

Cesse de faire l'enfant, nous nous devons de bien nous conduire devant le gouverneur. Ne l'offensons pas, veux tu ?

Doreen mal a l'aise par son actes fit oui de la tête et se tut pendant l'attente d'une réponse du serviteur.

Du fond du couloir, l'on put voir une marée humaine avancer en direction de l'entrée de la salle... Un homme fit un signe aux membres de la famille De Fondril leurs indiquant de le rejoindre arrivant à la hauteur de l'entrée il fit signe à son escirte de s'arreter la... Celleci se colla au mur laissant un faible passage aux autres convives...

Il s'avanca à l'interieur de la pièce entrainant avec lui les De Fondrils, puis il prit la parole:

"Messire veuillez accepter les hommage de l'église et de ses fidèles gardiens"

A son tour, un jeune homme s'avança d'un pas preste. Ses cheveux mi-longs bruns clairs venaient reposer sur un riche manteau bleu. Autour de son cou, une chaîne pendait, mais son trésor restait caché sous un pourpoint, d'une étoffe rare en Edénia. on murmura Condottière car chacun pouvait apercevoir que le pourpoint pouvait accueillir quatre dagues. Mais un tel lieu n'était pas pour les armes et les dagues étaient présentement absentes.
Passant devant l'huissier sans un regard ni un mot. L'homme se mit bien en vue de tous et regarda avec un grand sourire la pièce magnifiquement agencée. On eut dit qu'il visitait une demeure qu'il venait d'acquérir.
Enfin il se tourna vers Télamon et son sourire s'élargit encore tandis qu'il s'inclinait humblement.

" Cher Télamon, mon noble gouverneur, c'est un plaisir de vous revoir. Nul doute que vous vous souvenez difficilement de moi car nombreuses ont été les années depuis que j'ai parcouru pour la dernière fois les couloirs de ce somptueux palais."

Reprenant son souffle et se relevant, sa voix paraissant plus claire.


"Moi, Maedui, je viens vous présenter hommages au nom des Partisans Khoréliens en tant que chef de cette noble et prestigieuse guilde que j'ai repris depuis peu selon la volonté ultime de mon père.
Puisse votre gouvernance s'effectuer dans la paix et la prospérité. Que l'intelligence et la sagesse d'esprit accompagnent vos décisions. Et comptez sur notre soutien pour illuminer les possibles jours sombres de votre gouvernance"

Maedui s'inclina de nouveau et s'écarta, non sans jeter un vif regard sur l'assistance, jaugeant l'éclat dans les yeux des personnalités présentes et leur attitude, afin de permettre à de nouveaux seigneurs de venir se présenter plus commodémment.

Néanmoins, Maedui prit soin de s'approcher progressivement de Télamon.

L'homme ne sembla pas répondre, sûrement en train de cuver son vin.
Télamon se tourna vers l'homme encapuchonné et lui souffla quelques mots...

Les éclats prennent de leur importance,
Le jour où les voix deviennent sincères,

Des aléas qui peignent leur engeance,
Vautours et parias daignent plaire.

Les dires ne semblaient pas viser l'homme tragiquement ridicule... Il soupira et se retourna vers l'annonceur pour lui faire signe de procéder à la personne suivante.

Le Chevalier Edwin Odesseiron !

Un vrai chevalier se présenta devant l'assemblée, il s'agenouilla et porta la main à son coeur. Télamon sembla focaliser sur l'homme toute son attention et le salua courtoisement en retour d'un signe de tête. L'homme était un mercenaire et un mercenaire aux manières d'un vrai noble.

Chevalier Edwin Odesseiron,

Je vous salue.

Je dois vous avouer ne point espérer avoir besoin de disposer de vos services. L'Armée de Sâr dirigée par le seigneur Ascagne est très compétente et a montré son efficacité depuis de nombreuses années.
Si un jour, il advient que Port Sâr soit dans l'obligation de sous-traiter quelques activités, je me rappellerais de votre personne et de vos dires en ce jour.

Télamon remercia le chevalier mercenaire, un homme disposant sûrement de nombreuses de qualités...

Télamon reconnut Heimdall aux côtés des visages connus en ces lieux...

Patriarche Heimdall !

Télamon eut une salutation beaucoup plus longue et gracieuse. Un certains respect régnait entre ces deux personnes que tous perçurent.

Patriarche Heimdall,

C'est un honneur pour moi que de vous avoir ici présent et en ce jour.
L'Eglise de Bienveillance fera bien sûr parti des conseillers de la gouvernance tout comme ils l'étaient sous celle du gouverneur Enée. Je plussoie sa décision de vous avoir eu à ses côtés tout ce temps.

Je salue l'Eglise et ses fidèles Gardiens.

L'annonceur prit une fois de plus la parole, tous étaient intrigués de pouvoir voir les visages d'Edénia, ce genre de réceptions était rare pour certains et ils admiraient la salle autant que l'hétéroclisme des contrées qu'ils habitaient.

Chevalier Heikel de Fonril et Dame Doreen de Fonril !

Le capitaine bousculé par l'arrivée des nouveaux nobles. Il perdit sa discusion avec le gouverneur. Il marcha de maninère étfilique dernrière ces irresprctueux seigneurs en les toisant d'un regarrd noir.

Une fois les mouches parties, la capitaine se rapprocha de nouveau vers le gouverneur, il s'inclina en retirant son chapeau à plume et le fit dansé d'un manière ridicule et son nez semblait presque toucher le sol. Il se redressa et sourit d'un manière trés élégante, il prenait soin de montrer sa magnifique dent en or.

-" Votre grandissiment gouvernementale, je vous pris de bien vouloir excuser mon honteux oubli. Je me présente. Je suis le capitaine Papoula, simple vogueur de mer agitée. J'appartiens à la Rose Noire et je tiens à vous dire que le passé appartient au passée car voyez nous avons tous un désir de vivre en harmonie. C'est pourquoi il nous repartir sur de nouvelles bases mais nous pourrons parler de ceci plus tard à moment plus opportin." dit le capitaine en finissant par un joli sourire.

Le capitaine fit passer une de ces mains derrière son dos. On le vit sortir une petite boite en bois simple. Il s'approcha du gouverneur, il s'inclina et lui remit le mytérieux objet.

-"Votre magnificence, cette boite contient un sablier, il vous permettra de mesurer le temps. J'espère que ce présent vous fait trés plaisir. Je vous souhaite une longue gouvernance."

Il s'inclina de la même manière ridicule et se retira comme il était venu.

Apres les événements de la veille et le rixe dans la place du Peuple , la majorité des gens pensait que les Fils serait la dernière guilde a venir voir le gouverneur, mais Angelo était toujours la ou on ne l'attendait pas

Et c'est richement paré , et accompagné par ses gardes eux aussi ayant revêtus de nobles habits qu'il s'avança dans le palais

IL en fut pas surpris de voir certains dirigeants de guildes deja arrivés tel que Camille de Valefor ou La Famille Fonril

Bien qu'il manifeste un air dégagé et absent , le moment de son arrivée n'était pas inopportun

Il avança donc vers le gouverneur sentant comme une atmosphère tendue dans l'air, tout le monde s'attendant sûrement a ce qu'Angelo mette de l'agitation dans cette fête et crée un nouveau scandale

Pourtant, c'est sereinement qu'Angelo s'avança vers Telamon
IL lança un regard rapide a Maedui , que lui seul pouvait capter

Puis prenant un air solennel

Messire Telamon , je suis venu vous apporter la parole des Fils D'Edenia

Nous reconnaissons votre pouvoir et votre place en tant que Gouverneur de Sar et D'Edenia

Par ma presence , je vous apporte le soutien des Fils et vous assure que vous pourrez compter sur moi et ma guilde pour combattre les ennemis de notre colonie

Comme gage de notre reconnaissance et notre allegeance

Angelo se retourna et fit signe a l'un de ses fils
Ce dernier lui donna un coffret en bois d'un mètre a peu pres et l'ouvrit devant le gouverneur

Symbole de pouvoir , laisser moi vous offrir l'épée de Kostan Ier , fondateur de notre tres cher ville de Kostane

L'épée était longue et devait se manier a deux mains , sa lame a double tranchant brillait d'une facon étincelante , le manche était en or , serti de diamants

C'est évidemment une épée d'apparat trop lourde
Le légende raconte que depuis son maître personne n'a put levé cette épée d'une main et donc combattre avec , et qu'elle attend le vrai Fils D'Edenia qui, seul, pourra la soulever

Angelo sourit
Nul ne sait si cette légende est vraie , personnellement je n'ait jamais essayé de lever cette épée, sûrement pour ne pas me casser un bras


Angelo ne s'était cependant a aucun moment incliné et le gouverneur ne devait pas en être offusqué c'était une habitude chez lui ,en effet, il ne s'était jamais incliné devant personne durant sa vie

Quoi qu'il en soit il se redressa et attendit la réponse de Télamon et resta devant lui le coffret ouvert , attendant le geste du gouverneur

Quand Mathilde d’Auriel pénétra dans la Salle du Trône, elle fut émerveillée par tant de richesses et de décorations qui offraient à la pièce un charme et une aisance indescriptibles.
Les tentures, les tableaux, les tapisseries donnaient aux murs un aspect d’une extrême beauté.
Mathilde d’Auriel était tellement fascinée par les ornements de la salle qu’elle n’avait pas avancé d’un pas. Son regard parcourait toute la pièce.
La plupart des gens qui étaient déjà dans la Salle du Trône remarquèrent son entrée car personne n’avait vu une si jolie demoiselle.

Mathilde d’Auriel portait une longue robe de satin de couleur bordeau dépourvue de manches, et parée de dentelles noires. On pouvait admirer son léger décolleté qui lui rendait un charme encore plus irrésistible. Elle avait des gants de voile noir. A son poignet gauche, elle avait un bracelet d’or où un « A » était gravé. Ses longs cheveux noirs flottants étaient coiffés d’un serre-tête en or. Une longue étole bordeau brodée d’or couvrait ses épaules nues. La peau mate de la jeune femme lui donnait un charisme tout à fait ensorcelant. Le visage oval et radieux de la jeune noble offrait aux visiteurs un spectacle intéressant : ses yeux étaient d’un bleu-vert, son nez fin, et ses petites lèvres roses. Elle portait à son cou un collier avec une pierre précieuse.

Après avoir bien tout admiré, elle s’avança lentement près du chambellan qui la regarda embarrassé car le bleu-vert de ses yeux était surprenant et son regard d’une unique douceur. Puis, il se décida à lui demander son nom.

- Gen..gente da…damoiselle, je..je.. vous souhaite la bien..venue bienvenue dans le Palais du Gouverneur. Hum hum…Je v..vous prie de bien v…vouloir me do…donner votre nom ; balbutia-t-il.
- Je me nomme Mathilde d’Auriel, fille de Robin d’Auriel et d’Elisabeth de Traypi grand seigneurs d’Edenia ; répondit-t-elle.
- Je vais vous annoncer ; dit-il.

Le chambellan se racla la gorge et annonça :

- Fille de Robin d’Auriel et d’Elisabeth de Traypi, Dame Mathilde d’Auriel !



Mathilde d’Auriel, s’avança gracieusement près du gouverneur. Elle attendit qu’il acheva son entretien avec un certain Angelo Di Torrebruna, « un seigneur qui devait être sûr de lui » ; pensa-t-elle.
Quand le gouverneur eut fini sa discussion, la jeune femme se dirigea vers lui.
La demoiselle s’inclina doucement à l’homme qui se tenait devant elle. Elle prit le regarda amicalement et déclara :

- Cher Gouverneur, je vous souhaite la Bienvenue en Edenia. Je m’appelle Mathilde d’Auriel, et je suis ravie de faire votre connaissance. J’ai lu dans votre regard que vous avez une entière confiance en vous, et je sais que vous ferez de votre mieux pour mener à bien votre rôle de gouverneur comme vous l’avez déclaré dans votre discours, que je trouve très convaincant et digne d’un homme de votre rang. Permettez-moi de vous offrir ce modeste cadeau, il s’agit d’un tableau que j’ai peint. Il s’agit d’un paysage d’Edenia… Si je puis vous demander une faveur, je préférerais que vous l’ouvriez quand vous serez seul. Ainsi vous pourriez le contempler tranquillement. Pardonnez-moi mais je dois malheureusement me retirer…D’autres seigneurs voudraient vous félliciter…. Enchantée de vous avoir parlé, j’espère vous revoir bientôt et de pouvoir continuer cette conversation.

Mathilde d’Auriel s’inclina de nouveau avec la même grâce en prononçant le mot « gouverneur » pour se retirer et se diriger au banquet.

Lucnius , après avoir bien observé la foule , s’avança et commença a monter les marches qui le menai jusqu’a la porte du palais du Gouverneur, arrivé sur la dernière marche il se retourna et vu cette ocean humain dont les mouvement faisait comme des vagues sur toute la place .Il resta un moment a regarder puis il s’avança vers les portes qui été déjà ouvertes.
Arrivé dans le hall un homme pris la parole :

L’homme :Bonjours , chevalier , qui dois-je annoncer ?


Lucinius : Allons , allons , je ne viens point cirer les bottes de notre chère gouverneur , il a d’autre préoccupation , ne m’annoncé pas , je me débrouillerai tout seul.

L’homme :Mais mes……..
L’homme n’eut pas le temps de finir sa phrase , Lucinius avait déjà franchit les portes qui menaient a la sale du trône.

Arriver dans cette sale immense Lucinius partit s’installer au fond de la pièce derrière un immense poteau dont la sale ne manquait pas et resta là, discrètement a contemplé la sale et les personnes qui s’y trouvait dévisageant chacun d’eux du coin de l’œil. Devant lui se tenait le banquet et sur sa gauche se trouvait le gouverneur Telamon qui n’en finissait plus de recevoir les personnes les unes après les autres……..

L'assistance remarqua soudain la présence d'un vieil homme derrière le gouverneur. Ceux qui avaient eu l'honneur de s'entretenir avec le noble Enée le reconnurent. C'était Taegus, le plus sage conseiller d'Enée et un grand ami du nouveau gouverneur.

Le vieil homme posa délicatement la main sur Télamon et se pencha vers son oreille. Un murmure inaudible pour le reste des nobles présent s'échappa d'entre ses lèvres. Télamon pencha la tête; écoutant attentivement les conseils avisés de son ami.

"Gouverneur, ceci est votre première réception officielle depuis votre prise de fonctions et déjà de grands noms sont venus présenter leurs hommages. Je ne saurais trop vous conseiller, tout en veillant à assurer la courtoisie de votre accueil, de bien observer chacun de vos hôtes et d'aller bien au-delà des apparences et des formules pré-conçues de la courtoisie et de la bienséance."

Taegus lança un regard à l'assistance, souriant intelligemment. Puis il reprit.

"Regardez donc ce jeune Maedui se positionnant près de vous, de manière à être bien en vue et montrer la proximité entre les partisans et la gouvernance. Du moins tente-t-il par là de vous rappeler la position d'Enée à leur encontre. Et regardez, le jeu entre Maedui, reprèsentant des Partisans et Angelo, chef des Fils d'Edénia se présente comme intéressant. Cette homme saoûl avec ses vantardises. Et Camille de Valefor avec sa Rose Noire venant vous saluer, non sans ironie.
Alors ne laissez pas votre esprit s'égarer à la fête et céder aux courbettes de quelques seigneurs. Faites de cette réception un moyen de percevoir les intentions des seigneurs qui viendront se présenter. Analysez bien le comportement de chacun de vos invités et entendez au-delà des paroles prononcées."

Taegus s'adressa enfin à l'assistance.

"Nobles seigneurs de tous horizons, je vous salue. Votre présence prouve votre attachement à la gouvernance et à son représentant"

A l'annonce de sa personne Doreen et Heikel avancèrent dans la luxueuse salle du trône. Beaucoup de seigneur était réuni à l'intérieur. L'on pouvait voir des seigneurs un peu alcoolisé, d'autre collé comme des mouche autour du gouverneur. Les De Fonril restèrent sobre devant ces courbette et ne voulurent déranger les discutions du gouverneur.

Doreen laissa sont frère discuter avec le patriarche Heimdal. Sans vouloir vexer Heimdal elle voulu se promener dans le palais au grès de son esprit.

Son esprit parti voguer dans les air et ses souvenirs vire voltaire. Ces souvenirs ne restaient jamais bien longtemps : ils venaient comme ils repartaient. Ses pas n'étaient guidés que par son inconscient.

Elle fut réveillée par le contact d'un torse. Elle se retourna subitement et vit avec effrois l'offense qu'elle venait de faire. S'inclinant gracieusement devant le seigneur Maedui elle s'excusa :

Seigneur, veuillez excuser cette honteuse offense que j'ai proféré envers votre personne. Je me présente Doreen De Fonril, dirigeante de l'ordre de Bienveillante. Veuillez accepter mes plus plates excuses.

Se redressant elle regarda le seigneur Maedui droit dans les yeux ; l'un était bleu, l'autre fauve. Doreen était paré d'une longue robe blanche, laissant apparaître un léger décolleté.

Il était temps pour Enyalios d'aller presenter ses hommages au nouveau gouverneur. Ses rapports avec Enée et le gouvernement l'obligeait a se rendre au palais, ajouté en plus le titre de Condottièri, cette rencontre était un fardeau. Surtout qu'Enyalios avait prevue de passer la soirée avec ses soeur. C'est donc a contre-coeur qu'elle franchit les portes du palais. Sa deprime s'envola apres quelque pas dans le palais. Elle avait beau être passer par ici de nombreuse fois, elle ne se lassait jamait de comtempler les lieux.

Elle se dirigea vers l'annonceur, le salua et declama :

Condottièri Enyalios Anairês, Maîtresse de la maison Anairês.

L'annonceur jeta un regard discret dans la salle d'audiance, cherchant l'authorisation du Gouverneur du regard.

Des bruit de pas retentirent, et un jeune homme essouflé s'arreta auprés de la jeunes fille.

-Panoptès ? mais que fait tu là ?
-Nos homme ont rapporté ceci, j'ai pensé que tu aimerai en béneficier pour ta premiere entrevu avec le gouverneur.

Enyalios jeta un oeil dans la sacoche que lui tendait son compagnon. Un large sourire s'afficha sur son visage.

-Parfait, ca tombe a pic !
-N'est-ce pas ?
-Oui, reste a mes coté, je pense que nous n'allons pas nous ennuyer.

Et tout deux attendirent le signal de l'annonceur.

Suite à l'entrevue avec les De Fonril (cf posts plus tard), Télamon put apprécier l'arrivée du chevalier Maedui, chef du Partisans Khoréliens.

Après de courtoises salutations et un discours emprunt de sagesse, Télamon prit la parole avec entrain.

Chevalier Maedui,

Votre père était connu ici même à Sâr et était un fidèle ami des Partisans. Je déplore la perte d'un homme aussi sage et talentueux. Toutes mes condoléances noble chevalier...

Je saurais utiliser votre épée si sombres jours s'imposent à Port Sâr comme une peste que nous semblons tous espérer ne jamais voir apparaître à nos yeux. Je ne doute point que les Partisans Khoréliens serviront la gouvernance loyalement, j'espère toutefois ne point devoir vous imposer de verser le sang de vos hommes alors que Port Sâr dispose des armées coloniales dirigées par le Seigneur et Général Ascagne.

Je salue les loyaux Partisans de Khorel.

Télamon remercia le chef de guilde, puis la file fut interrompu par l'homme ivre ravivé par Bienveillance sait quelle flamme alors qu'il dormait sur place...

Le gouverneur écouta avec moins d'attention l'homme jusqu'à ce qu'il se présente enfin. Le visage du gouverneur sembla se renfermer puis il se décontracta pour afficher un regard neutre et attentif. Avec patience il accepta le présent et fit un signe de tête de remerciement au personnage de la Rose Noire.

S'inclinant gauchement et de manière ridicule, l'homme sortit, les gens s'écartant du passage avec dégoût ou peur peut être...

Télamon se retourna vers son conseiller à ses côtés et le convia à éviter que la réception ne tourne à la farce grotesque comme celle que nous venions de voir. Le gouverneur avait chuchoté ces quelques mots comme il avait l'habitude de le faire, puis s'avança une très belle dame. Son charme ne passait pas inaperçu dans sa belle robe satinée.

Télamon resta stoïque contrairement aux autres seigneurs oubliant de respirer ou qu'ils étaient eux mêmes accompagnés...

Dame Mathilde d'Auriel,

C'est avec grand plaisir que je reçois ce présent. Je vous prie de bien vouloir recevoir mes remerciements et mes humbles salutations.

Le gouverneur salua courtoisement la dame tout en la regardant partir ensuite d'un pas preste.

C’est alors que Taegus lui souffla les sages conseils qu’il aimait à entendre de la voix de cet homme fascinant. Taegus avait été le plus fidèle conseiller du gouverneur Enée et Télamon avait une foi inestimable en sa personne. Se retournant avec un sourire il ironisa.

Les belles et les beaux sont souvent de jolis tourtereaux,
Les vilains et les sains ne font généralement qu’un.

Je ne me fie qu’à mon intuition et non à une impression donnée en publique. C’est gents ne sont pas de ceux qui sont forcément sincères et je me garde de livrer un jugement final sur leurs personnes. Edénia passe avant tout et je ferais de mon possible pour ne point la voir échouer, ainsi je serais aux aguets et je compte sur vous pour desceller les entreprises que je ne percevrais pas.

Son regard fut attiré par l'arrivée d'un homme habillé avec de richissimes vêtements et un air de supériorité, fascinant quelques membres et dames de l'assemblée.
Télamon avait souvent entendu parlé de l'homme dont la beauté inégalait les autres et dont l'aspiration à la puissance était manifestement naturelle et très bien maîtrisée et peaufinée. Un homme aux talents certains et dont l'avenir s'annonçait incroyablement grand. Pourtant certains ouies dires parlaient de son attrait pour la violence et un ego déconcertant. ; il était indéniable que cela était à vérifier.

Télamon salua tout comme les autres chevaliers l'homme qui ne daigna se baisser ou saluer courtoisement voir solennellement d'un simple geste la gouvernance en place... Il ne broncha point.

Le discours minimisa le signe d'impolitesse probant de sa personne. Les Fils d'Edénia étaient des patriotes et de loyaux sujets de la gouvernance, il en avait été ainsi depuis toujours. Cette guilde n'acceptait peu de choses de la part des Partisans, mais ils restaient tout de même loyaux à Edénia et cela était ce qui intéressé le plus Télamon.

Chevalier Angelo Di Torrebruna,

Je tiens à saluer les loyaux Fils d'Edénia à la gouvernance.

Je tiens aussi à saluer le présent qui est un gage de votre volonté de rester les sujets Port Sâr. Ce présent dispose d'une grande valeur aux yeux de Kostan et je me permettrais de bien évidemment l'accepter avec grâce et reconnaissance.

Je salue les Fils d'Edénia.

Télamon attendit la salutation protocolaire de la part du sujet et du loyal chevalier d'Edénia. Tous retenaient leur souffle...

Le gouverneur prit l'épée des mains et Angelo l'écouta pendant qu'il lui répondit

Angelo, avant de se retourner , regarda le gouverneur dans les yeux tout en baissant legerement la tete

J'ai des problèmes de dos , vous m'excuserez de ne pas m'incliner devant vous

Même si ma santé est peu de choses face a votre avènement , elle sera cependant cruciale quand il faudra combattre nos ennemis

Au plaisir de vous revoir , Mon cher Gouverneur et pouvoir discuter plus amplement avec vous plus tard dans la soirée

Angelo savait qu'il serait amené a le revoir , Un jour .......ou l'autre

Le gouverneur ne sortit point de son siège, un homme vint chercher le présent comme pour chaque autre chevalier et le présenta à quelques pas du gouverneur depuis les marches surplombant l'audience et légèrement en contrebas de Télamon. Celui-ci hocha la tête en appréciant rapidement l'épée, le serviteur s'écarta avec le présent et l'enveloppa d'un tissu pour sortir par une porte sur le côté de la salle.

Angelo Di Torrebruna ne s'agenouilla ou ne salua point le gouverneur. Les gens étaient outrés et certains murmuraient déjà de cette inconvenance peu habituelle et totalement déplacée en ces lieux. L'excuse ironique avait été grossière...

Un invité murmura à son voisin qu'un chevalier se devait de prêter allégeance au pouvoir même s'il fallait pour cela souffrir comme un vrai homme ! Le ton signifiait bien que les froufrous et les manières de ce chevalier en faisait une déception palpable sur toute l'assemblée...

Télamon le foudroya du regard puis se reprit. Il fit un geste désinvolte en fixant un tout autre point de la salle.

Votre dos doit vous faire souffrir le martyr à cheval, je vous plains chevalier...

Ce dernier terme fut ponctué d'une intonation étrange, comme si le gouverneur estimait qu'un chevalier ne s'abaissait jamais en public en avouant une faiblesse bénigne...

Télamon fit signe à l'annonceur de procéder à la personne suivante.

Condottièri Enyalios Anairês, Maîtresse de la maison Anairês !

Un garde s'approcha du chevalier Edwin et le convia à s'écarter du trône du gouverneur et qu'il pourrait parler plus amplement aux conseillers plus tard sous audiences personnelles.

Tandis qu'il discutait avec quelques courtisans qui se déclaraient influents, Maedui fut bousculé. Il baissa les yeux sur une jeune femme et croisa son regard étrange où pureté et force d'âme s'unissaient pour rendre vie. La jeune demoiselle se présenta et s'excusa, confuse de la situation. Maedui lui sourit et la couva d'un regard amical, visiblement sous le charme.

- Très belle Dame, vos excuses sont acceptées avec plaisir. Le luxe de ce lieu fait vagabonder l'esprit et nous oublions parfois la réalité au profit du rêve. Détendez-vous donc et oublions ce petit incident sans conséquences.
Permettez-moi de me présenter à mon tour. Je me nomme Maedui, dirigeant des Partisans Khoréliens.
Bien que je connaisse votre famille de réputation, je n'en avais encore jamais rencontré un membre. Je suis ravi de faire votre connaissance.
Comment se porte donc l'Ordre ? J'ai appris que votre frère vous avait laissé la direction de l'Ordre. C'est une tâche qui doit vous semblez ardue, mais je ne doute pas de l'efficacité de vos actions. Je serais ravi d'en discuter avec vous, ainsi que de toute autre chose permettant de faire plus ample connaissance.

Maedui fut interrompue par un murmure grondant dans l'assitance. Le seigneur Angelo avait commis un affront envers le gouverneur en ne le saluant pas correctement. Maedui se retourna vers les courtisans en riant.

- Soyons donc indulgent envers cet homme égaré ! railla-t-il. Il doit avoir plus l'habitude de s'adresser à de la main d'oeuvre indigène exploitée plutôt qu'à de nobles seigneurs et au plus noble de tous, le gouverneur. Il est vrai qu'il ne doit pas avoir l'habitude de s'incliner mais plus de faire courber l'échine.
Allons ! Les incursions en terres indigènes et l'esclavagisme sont des tâches éreintantes. Les courbatures qu'elles entrainent ne rendent pas très 'pliables' ces indépandantistes qui ne peuvent plus se courber.
J'ai d'ailleurs appris que les Fils d'Edenia semblaient renoncer à leurs projets d'expansion, selon certaines déclarations de leur chef ici présent, contrairement aux idéaux initiaux de leur faction. Sans doute leur manque d'intelligence et de sagesse les contraignent à oublier leurs ambitions originelles !

Puis Maedui se tourna de nouveau vers Doreen de Fonril, souriant toujours amicalement, attendant de voir si elle accepterait de poursuivre la conversation.

Angelo ne s'était jamais incliné devant quiconque au cours de sa courte vie et il n'allait pas commencé aujourd'hui , même pour Telamon le Grand

Ceux qui le connaissaient savaient ce trait désagrable chez le jeune homme et ne lui en tenait plus rigueur ,quand aux autres , Angelo se plaisait a les laisser croire qu'il était insolent


IL adorait ca .........Exaspérer les gens et les pousser a la faute était son passe-temps favori

Il aimait repousser les limites et voir jusqu'où les hommes sont prêt a lui concéder du terrain avant de finalement relever la tete et s'apercevoir que la situation leur échappait complètement

Mais derrière ce mauvais départ entre les deux hommes , il avait senti chez Telamon une certaine liberté d'esprit que ne possédais pas son aïeul Enée et il avait remarquer que le nom de Khorel était beaucoup moins ressorti dans ses paroles que dans celles du vieux gouverneur

Peut-être ne serait-il pas nécessaire de le renverser âpres tout??

Le temps et Angelo le savait constituait son principal atout et au contraire la principale lacune des Khoreliens

En effet le temps ajouté a l'éloignement rapprochait chaque jour un peu plus Angelo de l'indépendance et les khoreliens de leur annihilation

Angelo était encore dans sa réflexion lorsqu'il fut apostrophé par son vieil adversaire de toujours

Maedui le Partisan , Angelo se retourna et toujours sur le ton de la plaisanterie

-Il est vrai messire Maedui que vous etes un le plus noble de tous ici
Peut-être même plus que le plus vieux d'entre nous

Vous faites partie des meubles mon cher Maedui , et avez autant de place ici que ces meubles

A la fois Indispensables et Inutile

Angelo toujours sur le ton de la rigolade et en s'approchant a un mètre de Maedui

Eh bien ma fois , les huantars de ma ville se portent bien , il n'ont pas a souffrir de mauvais traitements

Mes confrères de l'académie coloniale pourront montrer ici que je m'emploie tous les jours a étudier mes chers amis dans l'exercice quotidien : Cuisine, Salle A manger, Bibliothèque

Je leur apprends les bases qui leur seront tellement utiles plus tard

Oh mais dites moi donc mon cher Maedui , comment avez vous étés informés de mes décisions politiques?

Il est vrai qu'un de mes domestiques de salon , était sans cesse parterre devant ma porte
IL doit s'agir d'un de vos partisans encore oublié et qui prend la poussière tout comme vos idéaux

Puis ,en s'approchant et en reprenant tout son sérieux

Pour respecter l'hôte de cette soirée , nous nous arrêterons la mais faites donc attention a vos paroles

-Les guerres sont si vite déclenchées de nos jours
Sur ce je vous laisse avec La délicate compagnie de Mademoiselle de Fonril qui j'en suis sur saura vous faire oublier la dure réalité qui est la votre

Angelo sourit un dernière fois a Maedui et en fit un signe a Doreen avant de s'avancer vers Camille de Valefor

-Chére amie , comment vous portez vous?
C'est une belle réception même si elle ne vaux pas celles du manoir

Dès qu'elle entendit son nom, Enyalios entra d'un pas ferme et décidé dans la grande salle. A la difference de tout ces nobles, elle et Panoptès avait revetu leurs armures. Elles portait de nombreuses éraflures et quelque traces de sang ici et là, et n'était certainement pas là pour faire jolie, mais plutot pour que chacun voit les fait d'arme des Condottières. Elle était relativement légere, sans doute pour faciliter les deplacement, mais protegeait les points vitaux. Il n'empeche que les deux jeunes gens semblait aussi a l'aise dans cet équipement que dans des tenue de soirée.

En jetant un regard autours d'elle, elle vit que tout le gratin était là. Elle vu Angelo qui venait, une fois de plus, de se pavaner et d'offenser le gouverneur. A croire que la bêtise était inée chez ce garcon. Une fois qu'ils furent en place devant le gouverneur, les deux Condottières mirent un genoux a terre, une main sur le coeur, et baissèrent la tête.

C'est Enyalios qui prit la parole :

Votre excellence, au nom des Condottières, et de la famille Anairês, je suis venue vous presenter mes hommage. Sachez que comme pour Feu le Seigneur Enée, si vous aviez un jour besoin de nos services, nous seront toujours là pour vous. J'était a la base, venus remettre un présent a votre prédécesseur, les caprice du Destin ont fait que malheureusement, cela ne n'est plus possible. Aussi, je vais vous le remmettre, en gage de notre alégence a Edénia.

Elle porta la main dans la sacoche que son second venait de lui donner, et en sortit un tissu noir, plié et sans lever la tête, le tendit vers le gouverneur. Un serviteur vint la delester du present, et commenca a le déplier. Une exclamation de stupefaction s'éléva dans la salle. Il s'agissait d'un pavillon noir, comme celui qu'arbore les pirates avant de passer a l'abordages. Le crâne sur ce pavillon était rouge ecarlate, et un seul pirate avait ce crane pour emblême : Gora le boucher. Un criminel, qui écumait les mer depuis un petit moment déjà. Quand le brouhaha commenca a ce calmer, Enyalios reprit d'une voie calme :

C'est Feu le Gouverneur Enée qui nous avait demandé de mettre un terme au exaction de ce pirate. Nous avons fait le plus rapidement possible, mais Pelagi avait décidé que notre regrété Gouverneur ne devait pas reçevoir ce présent. C'est pourquoi j'ai pensée que je me devais vous le remmetre, afin de montrer que jusqu'au bout, notre bon gouverneur s'est plus soucié d'Edenia que de lui.

Ces propos visait tous ces paons qui faisaient la roue devant le nouveau Gouverneur, en particulier Angelo, qui ne venait que pour offenser son hotes et se pavaner devant la hautes société, mais elle le savait incapable de saisir l'allusion. Enyalios garda la tête basse et attendit la reaction du gouverneur.