[Salle du Trône] FDE et la question Huantar...

Télamon avait les mains sur les accoudoirs du trône, il se remémorait un instant un récit que Taegus lui avait lu...

"Vient alors les croisades de la bêtise lorsque l'on pense être sous la grâce du vrai, quand bien même que le sang coule dans les rues et que Khorel s'embrase pour toujours."

Il fixa la déléguation des Fils d'Edénia qu'il avait convoqué. Les conseillers étaient tous présents et il se leva pour appuyer ce qu'il allait dire.

Les Fils d'Edénia défendent leurs terres et celles de leurs pairs. Port Sâr s'occupe de dicter ce qui se doit d'être fait et ne pas être fait.

Les massacres des frontières sont intolérables, les Fils d'Edénia vont une fois de plus à l'encontre des ordres de la Gouvernance et de même mettent en péril un statut quo friable avec les Huantars.

Le chaos, la terreur, la pauvreté. Je me bats contre ces éléments depuis des années, je n'ai pas de leçon à recevoir dans ce domaine.
Je suis un homme patient, et Bienveillance sait que je l'ai été avec certains seigneurs d'Edénia. Maintenant, il n'en sera plus de même...

Télamon semblait courroucé, ses longs cheveux blonds et blancs ondulaient sur ses épaules alors qu'il avait fait un mouvement preste de la main, comme agacé par une audience qu'il semblait déjà avoir eu il y a de cela quelques années.

Le seigneur Arioch était venu, malgré les multiples taches qui l'attendaient dans son fief.
Il portait une armure en cuir clouté et des grandes bottes en cuir. Une épée pendait à son coté.

Il prit la parole

"Seigneur, je comprend votre agacement mais comprenez mon point de vue. Ma femme a été tué par ces sauvages. Car oui ce sont des sauvages !!! J'ai pu enfin localiser les mécréants qui sont fautifs et j'entend bien me venger moi-même de la mort de mon épouse.

Car entre nous l'armée coloniale ne fait rien pour nous. Ne fait rien pour son peuple… Elle fait juste figuration ! Pourquoi ne pas parquer ces indigènes malfaisants dans des reserves ou de les reduire en esclavage. Ils font honte à votre autorité ! Ils peuvent circuler partout et piller et violer sans cesse sans que votre armée n'intervienne.

Vous êtes le fautif !!! Vous avez laisser les choses évoluées et vous n'avez rien fait pour la protection de votre peuple. L'incompétence de l'armée m'a forcé à sortir mes gens afin qu'ils fassent le travail à sa place !

Si vous étiez intervenus ma femme serait toujours vivante et des milliers de vies auraient pû être sauvées.

Alors avec tout le respect que je vous dois, laissez moi faire le travail, ne vous en melez pas. Je me charge de sortir les immondices à votre place. Et puis je suis certain que le peuple vous admirera encore plus en me laissant faire ce travail !!!
J'entend d'ici ce que diront les gens "Telamon, le sauveur de notre civilisation. Celui qui a fait reculer la barbarie Huantar."

Arioch s'arreta de parler et regarda le gouverneur. Il n'avait pas l'intention de s'excuser et de se laisser faire par le Gouverneur. Le prix à payer serait grand mais cela en valait la chandelle… Enfin il pourrait se venger !

Télamon comprenait encore une fois que les Fils d'Edénia ne réfléchissaient donc pas avant d'agir... Toujours obnubilé par le coeur et martyre du peuple. Son regard se fit plus sombre encore.

Ainsi seigneur Arioch, je vous prie d'accepter mes plus sincères condoléances pour la mort de votre femme...

Il haussa immédiatement le ton.

... et j’espère que vous vous rendez compte des plusieurs milliers d'Edéniens qui souffriront de vos actes.

Il effaça d’un signe clignement d’yeux la fureur qui le prenait.

Vous ai-je vu à Port Sâr faire part de votre volonté de suppléer au rôle de l’Armée Coloniale ? Etes vous aussi sûr de vous que vous venez à penser que l’Armée Coloniale n’agit pas aux frontières et dans les terres pour maintenir le chaos que les Fils d’Edénia liés à Hadril le Fou ont causé. Cela fait des années que la Gouvernance se bat pour faire taire les traîtres et les opportunistes et aujourd’hui vous apportez un conflit à grande échelle contre les Huantars en usant de la mémoire de votre femme pour justifier vos actes.

Tous les jours des Edéniens violent et massacrent leurs pairs pour l’argent, pour le plaisir de tuer et juste pour braver l’autorité et le système. Tous les jours la Gouvernance se bat pour que le peuple soit épargné des affres de quelques monstres ayant eu droit à un titre seigneurial. Je n’ai pas eu vent de vos étendards sous les murailles de l’insurrection.

Vous êtes un seigneur d’Edénia et non un héraut vengeur. Quand bien même que vous vous rendrez compte que les frontières sont celles qui vous ont été accordées par la Gouvernance et que vous n’avez pas assumé l’Expansion et vos engagements ici même à Port Sâr. C’est aujourd’hui que vous ouvrez les yeux et brisez ce que la Gouvernance a nettoyé derrière vos revendications.

On apporta un parchemin qu’il déplia pour regarder quelques lignes tout en continuant.

L’on m’a communiqué que les Fils d’Edénia violent et massacrent en retour des milliers de Huantars… Vous ne faîtes vraisemblablement pas la différence entre les Huacas et les Huantars ou alors ceux qui ont perpétré ces actes ignobles sur vos terres et notamment votre femme.

Citation :

… villages brûlés, des femmes violées sur des piques, les enfants indigènes errent entre deux corps afin de retrouver la dépouille d’un proche ou d’un familier…

Il redonna le parchemin et eut un regard dur.

Aussi primitifs puissent ils être, aussi détachés de notre condition ils puissent rester, nous revoyons ici les massacres de Khorel dans ses sombres heures.

Je n’accepte pas que l’on brocarde la Gouvernance de la sorte et que l’on salie l’image d’Edénia ainsi.

Arioch sourit et se pencha vers le gouverneur

"Il semblerait votre Eminence que l'on ne vous ai pas informé de nos actions pour défendre les quais de Port Sar lorsque la Rose Noire a attaquée. J'ai moi-même engagée ma goelette durant le combat et mes hommes ont combattus au coté des votres durant l'attaque.

Il semblerait aussi que certaines informations soient exagérées concernant les combats que nous avons menés. Les attaques contre les Huantars ont cessées depuis un moment dejà. Mes troupes sont parties, pour enterrer dignement les morts. S'il y a encore des combats il ne sont point du fait de mon armée.

Et d'où viennent cers informations ? Je suis persuadés qu'ils viennent des partisans, ces espèces d'aristocrates molassons qui pactisent avec l'ennemi…
Non sérieusement gouverneur, j'ose espérer que vous n'allez pas croire ce tissu de mensonges.

Tout cela n'est que propagande.

Mes hommes ont peut être fait des exactions. Mais comparé aux multitudes venant des indigènes c'est vraiment insignifiant.

De plus je vous signale qu'ils ont perpétrés dans ma cité des assassinats contre des civils ou de multiples monstruosités. Ce sont de simples bêtes, indignes de porter le nom d'homme. Ils n'arrivent pas à combattre comme de vrais hommes alors ils se battent dans l'ombre et tuent les gens qui nous sont chers.

Non, vous ne découvrirez aucune pitié dans mon regard pour eux. Ils ne sont bons qu'à travailler dans les mines plutôt que de se prélasser dans leurs tentes avec des mœurs indignes de gens civilisés !!!"

Chevalier Arioch ...

La voix d'Eris s'eleva dans la salle. Il venait d'entrer par une porte sur le coté. Il avait été retenue par d'autre affaire. Il avait entendu la derniere tirade du Fils, et allait prendre la parole.

Je vous trouve bien audacieux de ventez vos merite contre la Rose Noire, alors que votre guilde a, il y a moins d'une decade, tenté la même chose.

Il se tourna vers télamon et le salua.

Veuillez pardonnez mon retard, j'ai eu quelque affaires a regler.

Il se retourna vers Arioch.

Nous n'oublions pas vos merites, Chevalier. Mais pensez vous que ces merites vous donne le droits d'enfreindre les ordres qui vont sont donné par la Gouvernance. J'ai moi même transmis ses ordres a votre leader. Non content d'avoir declanché une guerre, sans nous en avoir reférer, vous avez choisit les Huantar comme opposent, enfreignant a cette occasion au moins deux ordres directs de la gouvernances. Pour avoir aidé à repousser une attaque qui n'avait auncune chance d'aboutir, vous prenez bien des libertez.

Je ne peut parler des rapport, n'ayant pas eu le temps de tous les compulser, mais nos sources sont des plus fiables, totalement indiferente au conflit d'interet que vous avez soulevez. J'ai toute confiance en nos agents.

Comme vient de le dire notre Gouverneur, votre petite vendetta personnel risque de plongé toute la colonie dans un nouveau bain de sang. Comme si la situation n'était pas déjà assez instable a l'interieur, vous avez prit sur vous le choix de declancher la guerre a l'exterieur.

Eris se tourna vers Télamon.

Je ne comprend pas vraiment ce que nous faisont ici. Cet homme vient de nous avouer avoir desobei a nos ordres, plongeant ainsi Edenia dans une situation precaire. Cela porte un nom : la Haute-Trahison. Il est temps de prendre des sanctions a son egard, ainsi qu'a l'egard de sa guilde qui depuit trop longtemps prend des liberté avec votre clemence et votre génerosité.

Arioch essayait de rester calme

"Bien écoutez, vous n'êtes peut être pas au courant de la situation mais je suggère à vos agents de regarder un peu plus les rites paiens exercés par vos "gentils" huantars.

J'en ai référé à l'Ordre et je peux avoir leur appui. J'ai envoyé une lettre au patriarche pour l'avertir de celà et croyez moi il n'a pas l'air content.

Alors choisissez j'aime le peuple, j'aime mon pays et je suis un digne serviteur de l'ordre ! l'ordre me fait confiance et me soutien !

Je suis d'accord pour une sanction mais je veux vous ouvrir les yeux vous faire voir que notre interet n'est pas de laisser des milliers d'autochtones armés vivants pres de nous. C'est un danger qui est immediat et mortel pour chacun de nous.

Et cela je n'en demordrais pas.

En ce qui concerne ma guilde ils n'etaient au courant de rien. Inutile de les blamer pour ceci. Je suis seul responsable et les milliers de soldats derrière moi."

Eris n'en revenait pas. On parlait là de Haute-Trahison, et ce scelerat avait l'intention de se faire passer pour un martyr. Enfin, c'est une idée classique pour un Fils, ils ont toujours eu un gouts très prononcé pour les fin théatral comme celle-là.

Ne soyez pas presomptueux. L'Ordre à juré fidelité a la Gouvernance, et je suis suir que eux, ne feront pas la betises de se parjurer. Les Academicien ont depuis longtemps depeint la plupart des rites Huantars, et si il s'était averer dangeureux, le General Ascagne aurait déjà été envoyé sur le champs de bataille.

Le Patriarche est un homme tres pieux mais peu tolerant. Avec tout les respect que je lui porte, Que lui est ses inquisiteur fasse le menage de nos Kaldaniste avant de se tourner vers l'exterieur des frontières. Et si vous pretendez aime le peuple, et votre pays, commencez par vous debarassez de la vermine qui le ronge plutot que d'attirer celle de l'exterieur. Votre conduite irresponsable est une fois de plus au coeur de toute cette affaire. Avez vous seulement penser au consequence ? tout les Edenien ne sont pas aussi armé que les Fils d'Edenia et a même de se defendre. Mais peut être pensez vous que ce sacrifice soit negligeable ? Ce ne sont que des Bienveillant apres tout ...

Concernant votre guilde, c'est le role du Chef de federer ses vassaux. S'il n'en ait pas capable, alors il est aussi coupable d'incompetence. De plus pour ne pas être venu nous trouver sur le champs en apprenant vos actions montre qu'une fois de plus, il a fait peu de cas des consignes que nous lui avons données.

Il se tourna vers télamon le regard moqueur.

Je vous en prie Gouverneur, si nous continuons à les ecouter, d'ici peu, les Fils d'Edenia auront agis pour nous sauver la vie ...

A ces mots Arioch frappa un grand coup de poing sur la table et se leva

"J'ai ici des rapports indiquant des sacrifices rituels ou des mœurs contre natures venant des tribus Huantars !!! Croyez bien que lorsque l'église sera au courant de tout cela votre fichue paix n'aura plus lieu !!! Pourquoi cacher de telles choses ? Le peuple doit connaître la vérité ! Je ne parle pas des autres tribus mais les guerriers huantars et leurs pratiques maléfiques doivent disparaître !"

Pointant du doigt Eris tout le le regardant

"Et vous Seigneur, cessez vos gérémiades devant le gouverneur. Je ne vous ai jamais vu dans une bataille. Vous n'êtes bon qu'à vous plaindre des Fils devant le Gouverneur et vous vous servez de votre situation comme d'un bouclier.
Je commence en à avoir marre de votre attitude !!!
Vous souhaitez dessoudre les Fils depuis le début et bien vous allez en avoir l'occasion… Du moins en ce qui me concerne."

Lancant son gant de cuir devant Eris

"Je vous defie en duel Seigneur. Tel est mon droit en tant que chevalier. La justice et le droit triompheront ! Si je meurs je demanderais à mes capitaines de ne plus suivre le lutte et de quitter la guilde des Fils. Cela vous va ?"

Le seigneur Mariec était assis et demeurait sans mots, en effet il savait pertinnement que cet entretien ne menerait nul part, c'est pourquoi il n'avait pas pris la peine de dire mots!
Cependant l'intervention du seigneur eris l'interpela quelque peu!
Il se leva alors et prononca:

_"J'ai eu en effet les rapports de bataille de mon compagnon concernant les Huantars, celui-ci m'a spécifié qu'il subirait seul les conséquences et la responsabilité qui en découle, je tiens à préciser qu'aucun autre membre des Fils n'est intervenu dans ce conflit!
Et laissez moi vous dire pourquoi je n'ai pas accouru à votre porte pour vous en faire part : bien que tres habile dans la parole seigneur Eris, votre don s'arrête la , en effet, le probleme qui a surgit avec les condottieres n'a trouvé aucune solution viable venant de votre part! La preuve en est que hier encore nous étions en guerre sans parler des blocus ,etc. Je crains fort que vos méthodes soient efficaces, traitez moi d'incompétent et je vous traîterez d'imposteur, vous vous cachez derriere votre statut qui ne vous laisse qu'aucune autre marge de manoeuvre que de restreindre les champs d'acyion des guildes, vous n'entrainez notre cher Gouverneur que dans une incitation à la division , vous le persuadez que nous devons être réprimandés, punis et par aucune façon vous faîtes avancer les choses.
Se tournant vers le GouverneurCher Gouverneur , je ne suis pas venu à vous auparavant pour la seule et bonne raison que les Huantars savent pertinnement que ces hostilités ne proviennent que d'un acte isolé, celui du seigneur Arioch et par conséquent, ils savent pertinnement que les Edeniens n'y sont pour rien, le seigneur Arioch leur ont bien fait comprendre que cela était une guerre personnelle, si telle n'était pas le cas, croyez vous vraiment que je ne serai pas intervenu moi même?
Il y a donc ici une volonté de vengence qui concerne Arioch et les indigènes, mâm ces sauvages sont à même de comprendre la preuve en est qu'aucune représailles n'ont été revendiquées en Edenia. Pourriez vous me dire le contraire!
Je crois que le seigneur Eris fait une fois de plus une grave erreur mêlant à la fois la confusion d'une guerrilla à celle d'une véritable guerre impliquant des idéologies différentes et des armées prêtent à massacrer toute une population, ce n'est pas ici un génocide, loin de la juste une vengence qui sera qssouvie qu'apres quelques batailles!Je ne puis croire que cette guérilla puisse impliquer toute la grande Edenia dans un conflit d'envergure, de plus je crois savoir que les indigènes savent répondre aux assauts!
Eris a une fois de plus de part son sentiment d'infériorité et de ne servir à rien tenté d'exercer sa volonté qui est de voir disparaître les Fils au nom de la Gouvernance, par votre parole; je qualifierai cela Gouverneur et excusez moi du terme de "manipulateur"!

Puis se tournant vers Eris, d'une voix provocateur :

_"Croyez vous vraiment que le Gouverneur soit un pantin qu'on puisse manipuler à sa guise?"

Le seigneur Arioch semblait s'irriter davantage face à cet individu décidément devenu gênant, et un gant fut lancé en guise de provocation!!!

Télamon regarda Eris... L'homme était vieux, il avait donné bien plus que n'importe qui dans cette salle. Il se tourna vers les Fils et prit un ton cassant.

Le Seigneur Eris n'est certes pas un militaire, mais il a permis à bon nombre d'entre vous de vivre en tant que seigneur et non pas renégats. C'est le seigneur Eris qui a sauvé les Fils d'Edénia du démantèlement alors que la guilde était assimilée et disposait de brigands, bandits, pillards et autres immondices d'Edénia. C'est par sa persévérance que certains d'entre vous ont gardé le statut de protecteur d'Edénia. Cet homme n'a pas de semblable en Edénia et l'exceptionnel est une de ses qualités.

Vous insultez le Conseiller de la Gouvernance, vous insultez le Gouverneur et Edénia.

C'est en réfléchissant à petite échelle que l'on a une contrée divisée ; vous parlez de vengeance personnelle alors que nous parlons de responsabilités et d'implications non pas locales, mais bien coloniales.

Télamon voyait se profiler une éventualité qu'il avait jadis pris en considération et qui prenait toute son ampleur.

Vous avez prêté serment et vous êtes les seigneurs d'Edénia. Je suis contraint de prendre une décision que j'aurais du prendre il y a de cela longtemps.

Veuillez vous saisir du seigneur Arioch.

Les Gardes convergèrent vers le seigneur frontalier.

Seigneur Destriel,

Votre sang provient d'une famille qui a posé jadis de nombreux problèmes, j'aurais tort de faire un amalgame preste. Veuillez vous agenouiller, renouveller votre serment devant la Gouvernance et présenter vos excuses au Seigneur Eris avec application.

Arioch regarda les gardes arriver sur lui. Il se tourna vers le gouverneur

"Qu'est ce que ceci ? vous osez m'enlever le droit de me battre en duel. Tout cela n'est qu'une mascarade pour enlever le pouvoir à notre guilde !

J'aurais du venir avec ma garde !!! Traitrise !!!"

Les gardes s'emparèrent de lui tandis qu'on lui sortait son épée

"Maudit soit le jour où j'ai combattu contre la rose noire. C'était De valefor qui avait raison. j'aurais du l'aider à ce moment là !!! Gouvenance de pacotille ! Et vous lachez moi ou vous le regretterez !"

Je n'ai pas levé le droit de duel seigneurial.

Pour ce qui est de bafouer la Gouvernance, j'accepte avec plus d'indulgence la citation de De Valefor que le Fou.

Il fit signe de l'emmener, puis se tourna vers les autres Fils d'Edénia.

Faible!!! Faible!!!Faible!!!! Le seigneur Mariec ne cessait de se répéter ce mot dans sa tête:

"_Je comprends maintenant pourquoi mon oncle s'est révolté, il avait une longueur d'avance sur moi, mais il l'a compris peut être un peu tard!"

Une fraction de seconde a suffi pour se parler à lui même, le temps semblait comme arrêté , son introspection prenait une allure dramatique!

Le seigneur Mariec s'avanca d'un pas et s'agenouilla, apres un instant de silence, les poings sérrés,les yeus fermés en direction du sol et le visage dur et crispé il prononca en ouvrant les yeux:

_"Cher Gouverneur, je demande pardon , je demande pardon à votre haut conseiller que je n'ai fait que baffouer sa dignité, lui qui oeuvre pour la paix et l'harmonie en Edenia , lui qui ne transmet que votre parole et non la sienne, vous êtes le seul à pouvoir décider des conflits auxquels nous nous livrons et ceux dont nous nous abstenons!
Nous avons pu à un certain moment nous écarter de la route à suivre, celle des protecteurs d'Edenia, un titre noble qui recquiert des qualités exceptionnelles mais aussi des devoirs dont nous pouvons outre passer!
Je crois qu'il est temps en effet de remettre les choses à leur place et de remettre les Fils vers la direction originelle , celle pour laquelle ils ont été choisi, à savoir votre protection et celle d'Edenia;
C'est pourquoi, ..................................il laissa un long moment de silence, je me prosterne devant vous et la gouvernance et je prête allégeance ! Je fais le serment ici et à jamais de protéger Edenia d'éventuels agresseurs et de suivre et faire appliquer votre politique sans aucun jugement et intervention de notre part, nous sommes un des nombreux bras de la Gouvernance et nous ne faillirons pas à notre tâche!Cependant, laissez moi vous demander une chose : ne mettez pas les Fils à l'écart comme vous l'avez toujours fait!"


Puis se relevant doucement

_"Je crois également que la capture du seigneur Arioch est inutile à présent, je pense pouvoir le ramener à la raison, laissez le partir et ce sera ici le premier pas en gage de confiance que vous me témoignerez en guise de chef des Fils!"

Le discour de Télamon avait surpris Eris. Le gouverneur avait-il vraiment un autre opinion de lui ? mais dans ce cas pourquoi lui avoir refusé le poste de 1er conseiller. Télamon venait de lui prouver son inconditionel soutient. Eris repensa a ce qu'il tramait... Qu'importe, il aurait tout le loisir d'y repenser plus tard, pour l'heure, il avait d'autre chat a foueter.

Il commenca par repondre a Arioch. il se leva et eleva la voix encore plus haut que lui.

Pauvre inculte ! Je viens de vous dire que nous savons cela depuis de lustre. De plus c'est Bienveillance lui même qui a accordé aux Huantar le droit d'être libre et de pratiquer leur culte en paix ! qui êtes vous pour oser contredire Bienveillance ? L'Ordre sait déjà tout cela, pourquoi penser vous que le Magister n'a jamais bruler les indigéne, mais a passer du temps a leur apprendre notre saint livre et les parole du messie ? Avant de venir nous donner des leçons, apprenez donc les votres.

Devant le doit d'Arioch il se calma et reprit son soufle, et son habituel posture, mais son regard était incendiares.

Vous ne me verrez jamais sur un champ de batailles pauvre sot. Si vous êtes un soldat, je suis un stratege et un diplomate. Mon role n'est pas de me battre,mais d'eviter les conflit justement. Où etiez vous lorsque vos Frere ont déclaré la guerre au coeur même de Sar ? Moi j'était dans la tente d'Hadril avec le Magister, pour tenter d'empecher le massacre et vous ? Je n'ai jamais voulu dissoudre votre ordre, pas avant que le Fou ne decide de le condaner. Je me suis acharné a vous defendre, et me suis même attiré l'hire de mes pairs pour cela. Votre ingratitude est siderante.

Regardant le gant avec un certain degout.

Pourquoi devrais-je me battre avec un criminel ? Vous n'avez pas a fixé vos conditions. Lorsque votre peine sera purgé et votre honneur de Chevalier retablie, nous en reparleront.

Eris laissa tomber sur sa chaise et ecouta attentivement Destriel debiter un nombre absurde de malversation a son encontre. Pas toute fausse remarqu'a-t-il.

Si le gouverneur était un pantin si facilement manipulable, je serais son plus proche conseiller. Ce n'est pas le cas, vous en conviendrez cet honneur revient a un autre. Mais peut être avez vous raison, je me cache derriere tout les complot qui se trame dans ce pays l'ignorez vous ?

Son sourire était devenu narquois le temps de cette replique, avant de redevenir neutre.

Le probleme avec les Condottières est je vous l'accorde, de ma faute. J'avais pourtant été clair avec le Baron Andom, et je lui avait pourtant ordoné de vous laisser en paix, sachant que j'avait aussi reduit vos possibilité d'action. Le Baron a dut être atteint de je ne sais quel mal, il a declanché de nombreuse guerre, contre l'Ordre, contre vous et d'autre seigneur. Je n'ai pas reussit a jauger correctement cet homme et vous avez raison, Chevalier Destriel, j'ai echoué. A cause de cela votre Guilde en a souffert et je vous presente mes excuse.

Eris baissa la tête, pour bien montrer qu'il était sincere ici.

Je suis en desaccord avec votre vision des indigéne, il ont déja montrer qu'ils savait se battre unis et soudé, votre famille en a fait les frais. "Un pour tous, tous pour un" pourrait être une facon de decrire le lien qui les unit, un lien que ne partage pas les Edenien. Vous les considerez comme des sauvage, et nous comme des intrus. A l'epoque de l'Expansion, c'est grace au soutient d'Avesta que nous somme parvenu a un compromis. Ce derniers nous ayant quitté, nous devont être plus que precautionneux, en cas de guerre. Arioch ne s'attaque qu'a des Huacas, mais quans les Huyanas l'apprendront, alors nous auront a craindre. Pensez vous vraiment qu'il fermeront les yeux sur les millier de mort que votre vassal a causé ? surtout que de l'autre coté de la balance, nous n'avont que quelque vie, celle de sa famille j'en convient, mais ce n'est pas suffisant. Il existe une justice, et ce n'est pas a lui de la rendre, mais a la Gouvernance et a Bienveillance. Mais il en ait que vous avez fauté en ne venant pas nous rapporté les action d'Arioch. Bien que vos paroles, nous aides a comprendres pourquoi, c'est maintenant au Gouverneur de juger.

Le reste de votre discours a mon encontre est gratuit est completement diffamatoire. Je confesse et je ne cache pas que depuis la revolte, je suis partisan de votre démantellement, mais je n'ai jamais fait passé mes conviction personnelles avant le bien de la colonie. J'exige des excuses.

Eris savait qu'a moins de subir le traitement d'Arioch, Destriel devrait faire amande honorable. Eris allait continuer a jouer le jeux de l'homme courroucé... du moins, tant que Télamon le soutenait.

Dans le couloir, alors que les gardes l'emmenaient dans les cachots, Arioch tourna sa tête en direction de la salle du trone et cria

"Jamais je ne me plierai !!!! Je me vengerais et après ces chiens d'indigènes je m'occuperais de v…"

On referma la lourde porte de bois de la salle et les cris d'Arioch devinrent inaudibles

Le seigneur Destriel baissa la tête comme pour signifier au seigneur Arioch que son attitude n'était guerre la bonne, l'histoire a prouvé maintes et maintes fois que la patience et l'attente valaient mieux que la confrontation directe et brutale!
Ainsi, il ne pouvait plus rien à présent pour son compagnon, cela lui faisait mal, mais il était chef et devait se résoudre à des cas comme celui-ci! Pour Destriel, Arioch demeurerait toujours un membre à part entière des Fils quoi qu'il allait se passer par la suite!

Puis il se tourna vers Eris :

_"Mes propos sont diffamatoires dîtes vous? Je crois en les Fils et à la Gouvernance, je crois à leur puissance conjointe, qu'elle soit politique, militaire ou économique, croyez vous vraiment que les Fils sont avides de pouvoir et de conflits? Non, nous oeuvrons tout simplement pour la population, il est vrai que nous aimons la main d'oeuvre indigène, certe mais le Gouverneur -a-t-il interdit cela officiellement? Non, de plus, depuis la révolte d'Hadril , il me semble que des efforts ont été consentis envers le peuple Edénien, alors , notre intêret se situe ou? La ou nous oeuvrons vers ce que nous désirons au plus profond de nous même ou la ou finalement il n'y a rien qui puisse assouvir nos exigences?
C'est pourquoi je vous répete que les Fils d'Edenia s'engage aujourd'hui à servir la Gouvernance, à la protéger mais nous demandons en retour un peu plus de considération qu'autrefois!"

Ca y est , tout était clair à présent et la soumission des Fils envers le gouverneur était totale!!!

On frappa à la porte et un homme entra, il portait les armoiries du seigneur Arioch
Il salua les seigneurs des Fils présents et s'agenouilla devant le gouverneur

"Seigneurs je me présente je suis l'intendant du Seigneur Arioch et je gère sa cité durant son absence. J'ai de mauvaises nouvelles venant de notre cité. Le seigneur Arioch m'avait bien spécifié de ne rien faire durant son absence et nous avions levé le siège des campements Huantars depuis un bon moment. Et voilà qu'ils nous attaqué par surprise. Nos reserves ont disparues et des centaines de civils ont été tués la nuit dernière dans leur sommeil. Certains batiments ont été sabotés et nos sentinelles n'ont rien pû faire à part voir les coupables… Des guerriers Huantars !!!"

Se tournant vers le gouverneur

"Que faire Seigneur ? Nos gens réclament vengeance et je crains que notre Host reparte de plus belle dans une guerre …"