[Salle du Trône] Premier jet de flammes (FdE/PdK)

Qu'on les jette aux cachot tous les deux, cette mascarade n'a que trop durer. Si il ne parle pas à quoi bon le laisser vivre d'ailleurs ?
Quand à Kostan II, une fois de plus il nous prouve qu'il n'est pas digne de son rang, et n'a aucune légitimité à diriger une armée.

Gouverneur je vous en conjure, faites cesser cette comédie par n'importe quel moyen. Mon épée pourrait être sans doute le meilleur d'entre eux.

KOstanII sourit , la Muraille ne se tenait plus et était en train de ridiculiser son seigneur et gouverneur

S'abaissant et prenant la parole

Gouverneur je ne pourrais donner autre conseil que celui du seigneur Ascagne , a savoir emprisonner ce sinistre individu jusqu'à la fin de ses jours

Puis fièrement
Je ne crains pas un duel et si le seigneur Ascagne veut mettre a l'épreuve le dévouement des Fils envers leur gouverneur alors il en sera ainsi

Mais si je gagne qu'il arrete d'insulter a outrance les Fils D'Edenia , sans quoi je ne pourrais garantir bien longtemps sa sécurité

Taegus se leva d'un bond, outré par les propos de ce chevalier rustre. Néanmoins, il remarqua aec plaisir que son indignation lui rendait sa jeunesse.

Chevalier Kostan, vous ne respectez pas ce lieu. Vous ne vous trouvez pas dans une auberge de pochtrons et votre manque d'éducation n'est pas une raison de ne pas observer les convenances.

Vous n'êtes digne ni de votre rang ni du regard de la gouvernance. Je crains pour le futur de Kostane avec vous à sa tête. Croyez vous pouvoir prouver la dignité de votre guilde et son dévouement envers la colonie par un duel ? Si c'est là des pratiques coutumières de Kostan, il est grand temps que la gouvernance ouvre les yeux et vous retire tous droits sur des terres qui ne sont vôtres que par son bon vouloir !

Désormais considérez que votre vie ne tient qu'à un fil et craignez bien plus pour votre sécurité que pour celle du général Ascagne. Insulter et menacer un conseiller du gouverneur peut vous faire perdre la tête.

Taegus commença à s'asseoir mais se ravisa, désirant lancer une dernière pique, d'un voix forte et autoritaire, le regard sans complaisance pour ce chevalier sans honneur.

Les Fils d'Edénia ne sont pas capables de se trouver un chef digne de ce nom et leur indiscipline les rendent dangereux pour l'équilibre d'Edéna. Je demande la mise sous tutelle des Fils d'Edénia ou leur dissolution.

Taegus s'assit, soupirant de rage pour maitriser sa colère.

Maedui ne laissa transparaître aucune émotion, désirant rester humble même si les circonstances commençaient à être très favorables pour sa formation. Intérieurement, il souriait. Kostan montrrait à tous qu'il ne maitrisait rien et, complètement perdu, il se montrait agressifs envers la gouvernance.

Il restait un point que Maedui souhaitait disputer. Maedui se leva.

Excusez-moi, Gouverneur, je comprend le général Ascagne et sa colère, que je partage devant le peu de cas qui est fait ici pour les victimes des actes des Fils, mais je réitère mon humble demande. Je souhaite que cet ambassadeur ayant représenté Kostan II sur la Place du Peuple soit remis aux Partisans pour être juger dans la province de Lamia. Il y sera puni durement pour les affronts portés contre ma personne et plus encore envers la gouvernance.

Maedui s'inclina humblement devant le gouverneur et s'assit. Il n'avait eu aucun regard pour le chevalier Kostan, ses yeux allant du !Gouverneur et ses conseillers à l'ambassadeur.

Télamon n'était pas perdu, il était fatigué...

Il pensait que le chevalier voulait un duel avec l'ambassadeur et encore le tout était totalement dénué de sens et ce, encore plus avec le seigneur Ascagne.

Chevalier,

Je ne répèterais pas les mots du premier conseiller de Port Sâr ou même ne puiserait dans la colère que vous avez suscité chez le général des Armées Coloniales.

Ainsi, à la demande du seigneur Maedui... cet homme sera jugé à Lamia et je suis certains qu'il trouvera quelques manières de trouver le pourquoi du comment derrière toute cette mascarade, pour reprendre la justesse du terme employé par le seigneur Ascagne.

Il regardait alternativement les nobles présents et fronçait les sourcils. Il fit un dernier geste aux Gardes tenant l'imposteur.

Celui-ci mordit immédiatement la dalle avec un craquement audible dans le silence ambiant, brisant quelques dents ou cartilages du nez au passage... La bave et le sang souillaient les dalles alors que l'homme ne bougeait plus inconscient et était porté sous les épaules par les deux Gardes robustes vers le jugement de Lamia.

Télamon allait finir sur ce problème opposant les deux guildes et semblait déjà savoir ce qu'il allait dire...

KostanII pensa intérieurement qu'il tait allé trop loin mais il ne le regretta pas , Ascagne devait comprendre qu'il ne ferai plus la loi militaire du pays maintenant . Ses insultes envers les Fils se règleraient pendant un tournoi , KostanII n'avait pas peur de se frotter a la muraille

Il comprit bien qu'il n'avait pas réussi a redresser l'image des fils pendant cette entrevue, il s'en désolait mais lui ne complotait pas et affrontait ses ennemis en face contrairement a son prédécesseur , le temps ferait comprendre au gouverneur et a ce vieux fou de Taegus qu'il était bien plus fidèle a la gouvernance que les Fils ne l'ont jamais été sous le règne d'Angelo.

Ne voulant pas partir sous de mauvaises paroles, Veuillez excusez mon emportement, messire , mais mon ardeur a défendre mon honneur et ma guilde me fait parfois exagérer mes pensées

Je présente mes excuses au messire Ascagne ainsi qu'a tous les nobles ici present

Maedui se leva de nouveau, cette fois dans l'optique d'apporter sa position sur le problème initial. Il mit de côté l'incident, ne désirant pas en rajouter. La gouvernance et le général Ascagne saurait bien régler ce problème délicat.

Seigneur Kostan, en tant que chevalier des terres de Lamia et responsable des Partisans, je refuse les caisses d'or que vous avez apporté et vous les retourne, vous demandant de distribuer cette or aux gens d'Edénia qui en ont besoin. Je fais confiance, en espérant que vous n'aurez pas l'audace d'en abuser, en votre loyauté envers le peuple d'Edénia pour utiilser ces fonds à bon escient, faisant des victimes des pillages votre priorité afin de réparer les errements des vôtres. Les Partisans, eux, peuvent supporter les frais nécessaire à la reconstruction des installations militaires de Lamia. De plus comme dit auparavant, un état des lieux des finances de la guilde est en cours pour permettre aux Partisans d'apporter une large contributions à qui en aura besoin, sans distinction entre gens de Lamia et gens de Kostane. Nous sommes Edéniens avant tout. Les Patryisans déclarereont publiquement la somme d'or qui sera investit et laissront à la gouvernance un accès aux comptes pour vérifier que les sommes sont bien employés. UYn ét(at des lieux de l'avancée des travaux sera fourni régulièrement.

Maedui inspira et poursuivit.

Les Partisans sont responsables de leurs actes. Aussi dès demain, l'heure étant tardive et la nuit étant tombé, des Partisans entreront dans l'ambassade des Fils d'Edénia et aideront à son aménagement. Je peux aussi proposer au chevalier Kostan une aide financière pour l'ameublement et mettre à disposition de sa guilde des artisans de Lamia pour la confection de son mobilier et des éléments de décor. Mais je suppose qu'il préférera employer les artisans de Kostane. Les Partisans paieront le montant des dédommagements fixés par la gouvernance. J'interviendrai publiquement pour présenter des excuses officielles après que le chevalier Kostan II aie présenter la longue liste des siennes et qui ne concerne pas exclusivement les Partisans. Chevalier Kostan, il faudra beaucoup plus de conviction et un discours plus long pour me satisafaire sur ce point que celle que vous venez de présenter à la gouvernance. Quant aux bénéfices de la ventes aux enchères, j'ai déjà mentionné ce qu'il en était. Je réitère une dernière fois ma proposition de donner, devant témoins impartials, la part qui revient aux gens de Kostane.

Maedui se tourna vers le général Ascagne et s'inclina respectueusement.

L'armée des Partisans, bien que déjà dispersée par les missions de soutien à la gouvernance se tient à la disposition de l'armée coloniale pour aider à la traque des pillards. Je précise clairement que l'armée des Partisans obérira avec discipline si la traque est mùenée sous le commandement de l'armée coloniale. Dans le cas contraire, elle ménera ses propres investigations indépendamment des actes de l''armée des Fils. J'assure ici qu'il y aurai néanmoins, dans ce second cas de figure, communications de toutes informations permettant l'arrestation rapide de ces hors-la-loi. Je demande à ce que, lors de la prononciation de ses excuses, le chevalier Kostan condamne ces exactions et déclare officiellement ces hommes chassés de l'armée des Fils, ce qui aurait du être fait il y a fort longtemps. Dans touts les cas, que ce soit l'armée coloniale qui dirige la traque ou non, je refuse catégoriquement et de manière non négociable que des soldats des Fils d'Edénia pénètrent sur les terres de Lamia. J'insiste sur ce point : l'accord que nous signerons à la fin de cette entrevue doit contenir une clause indiquant clairement que les Fils d'Edénia ne pourront plus pénétrer sur les terres de Lamia ni dans un lieu aux couleurs des Partisans en armes sans l'autorisation du chef des Partisans Khoréliens.

Les Partisans metront à disposition ses capacités d'informations et ses relatoins diplomatiques ainsi que sa force armée dans la mesure du possible.

Les Partisans réclament des excuses publiques du seigneur Halendor pour son attaque sur la province de Lamia.

Si ces exigences sont acceptées, les Partisans lèveront les dispositions prises, les répliques commercialles ayant déjà cessé.

Maedui se tourna vers Télamon et s'inclina également.

Gouverneur, je vous remercie d'avoir accéder à ma requête en me confiant le jugement de ce vrai-faux ambassadeur.

Maedui s'assit attendant la suite.

Télamon restait soucieux, puis il prit la parole après le discours du seigneur Maedui...

Il se leva cette fois-ci.

En ce qui concerne l'ambassade, qui reprendra les couleurs des Fils d'Edénia et qui ne sera plus abandonnée pour quelques raisons dérisoires que ce soit ; L'aide proposée par le Seigneur Maedui sera mise en œuvre dés demain.

Des excuses publiques des Fils d'Edénia seront faîtes sur la Place du Peuple pour les tumultes de la semaine dernière devant l'ambassade et les troubles, pillages et ingérences résultants sur une guerre ouverte interne à la colonie d'Edénia. Vous présenterez celles-ci aux personnes et instances adéquates en n’omettant personne.
Ainsi vous désignerez les pillards comme hors-la-loi et banni de la guilde des Fils d'Edénia et condamnerez les actions de ceux-ci de ces derniers mois.

Le chevalier Halendor présentera ses excuses publiques pour les attaques sur les Partisans de Khorel, et notamment sur Lamia, sous peine d'aggravation stricte de la sentence.

500 écus seront versés à la Gouvernance par les Fils d’Edénia.

Ce n'était pas tant la faute des Fils, mais le fait de l'ingérence de ceux-ci et les dégâts occasionnés auraient pu être bien supérieurs si l'on n'avait pas arrêté l'imposteur et si la Gouvernance n'avait pas agi aujourd'hui...

Des excuses à la Gouvernance seront faîtes par les Partisans de Khorel pour avoir saisi et revendu des biens du patrimoine Sârien sans l'autorisation de Port Sâr lui même. De même, le Seigneur Maedui versera 250 écus aux Fils d'Edénia et 150 écus à la Gouvernance.

Les Fils d'Edénia ne verseront donc pas d'or aux Partisans sur la demande de ces derniers.

Télamon regarda le Seigneur Ascagne et le Seigneur Eris puis le chevalier Kostan II, puis continua.

Kostane devra rendre compte régulièrement de la situation financière, de la ville de l'Ouest et de la guilde des Fils d'Edénia, au seigneur Eris. Celui-ci sera le tuteur des Fils d'Edénia durant une période dont je fixerais la fin.

Une garnison de l'Armée Coloniale sous les ordres du Général prendra place à Kostane afin de protéger la ville et les frontières et alléger le poids des coûts militaires et ses effectifs dans cette même ville et région.

Le Seigneur Ascagne dirigera avec l'Armée Coloniale la traque des pillards, ex Fils d'Edénia. Les troupes des Fils d'Edénia et des Partisans de Khorel seront sous les ordres directs du Général pour ces opérations.

Les pillards de Lamia seront jugés à Lamia même, les autres renégats et vagabonds sanguinaires seront jugés à Port Sâr.

Le ton changea pour se raidir.

Je prendrais la liberté de décider ce qui est négociable ou non dans l'accord que vous signerez à la fin de cette audience...

Le regard se posa sur le seigneur Maedui et était lourd de sens... Il reprit une voix neutre, mais ferme pour la suite.

L'accord bilatéral...

Ce dernier mot avait été accentué.

... qui prendra lieu, ici même, aura pour but de fixer la fin des tensions physiques entre les Fils d'Edénia et les Partisans de Khorel.

Ainsi, les deux guildes s'engageront à ne point envoyer de troupes armées sur les territoires respectifs des Partisans de Khorel et des Fils d'Edénia sans l'accord de la Gouvernance ou du noble propriétaire.

Tous désaccords entre les deux guildes et notamment nobles responsables de celles-ci devront passer par cette salle avant d'en arriver à une quelconque réaction militaire ou commerciale. La défense de ses serfs et de ses biens étant une priorité par rapport à une quelconque action légitimée par la contrée victime.

Télamon insistait particulièrement sur le fait que Port Sâr était la plus Haute Instance et que l'abus généralisé avait conduit à un affermissement de la Gouvernance.

Pour terminer, le chevalier Kostan II devra verser 1000 écus à la Gouvernance pour le comportement odieux et honteux face à un conseiller du Palais. J'estime que ses excuses ont déjà été faîtes.

Port Sâr a parlé.

Le chevalier Maedui se leva à nouveau, s'avança et s'inclina humblement devant la gouvernance, un genou à terre.

Les Partisans Khoréliens respecteront la décision de la gouvernance.

Maedui se redressa et retourna à sa place, sans laisser paraître la moindre émotion.

Kostan II s'avance et a genoux, s'appuyant sur le pommeau de son epée

Les Fils d'Edenia acceptent l'accord

Télamon salua la loyauté des deux protagonistes.

Un de ces jours pluvieux, viennent à accepter,
Les affres du poids des responsabilités,
Théâtres du désarroi, mais nécessaires,
Les hauts nobles Edéniens s'agenouillèrent.

Une fois que les deux nobles eurent signés l'accord, la séance fut terminée et Télamon remercia les conseillers avant de quitter la salle.

Un accord et des sentences démontrant la résolution prise par Port Sâr de tenir ferme Edénia face aux abus et irresponsabilités grandissantes. Télamon avait fait preuve de fermeté, mais avait été juste.