A sa sortie du salon, Maedui sourit à la vue des gardes de la gouvernance qui tentaient de sisperser la foule. Il dit au crieur de retourner à l'Hostel des Partisans. Maedui avait pari ses décisions seul, il en assumerait les conséquences seul. Tandis que des gardes de Télamon s'approchaient de lui, il tira les trois dagues de son pourpoint et les leur tendit, leur demandant de l'escorter jusqu'à Télamon.
Il obtint rapidement audience. Télamon était déjà au courant des troubles suscité par les Partisans sur la place et en était furieux. Maedui s'inclina poliment devant lui et avant que télamon prononça un mot :
Gouverneur, avant que vous ne me passiez un savon, écoutez ce que j'ai à vous dire.
Maedui tendit alors à Télamon une copie de la déclaration affiché dans le salon.
Les Fils d'édénia sont hors contrôle Gouverneur. Ils n'assument plus leur rôle, n'ont plus d'ambassade à Sâr et n'agissent plus avec diplomatie. Des troupes du seigneur Angelo se conduisent comme des pillards et celui-ci n'est plus dans la capacité de maitriser son destin. Ces adversaires, membres des Fils également n'ont cure de la situation qu'ils ont provoqué. Ils n'assument pas la conséquence de leurs actes et mettent en péril Edénia, mettent en péril la gouvernance.
Les Partisans se devaient de réagir. Nous n'accepterons plus de nous entretenir avec les Fils d'Edénia tant que nos exigences n'auront pas été satisfaites. Si vous organisez une table ronde, nous y participeront, mais nous n'adresserons pas la parole avec la noblesse honteuse et ne signerons aucun accord. Tant que les Fils n'auront pas assumé les conséquences de leurs actes et ne mettront pas l'intérêt d'Edénia en avant par rapport à leurs intérêts privés, les Partisans ne négocieront plus à une table où ils seront présents.
Je sais que vous n'appréciez pas la vente aux enchères, dit Maedui en souriant, mais contrairement aux Fils d'Edénia, j'assume mes actes et leurs conséquences. De plus je pense vous remettre le solde de la vente pour que vous répartissiez
Tendant les mains.
Gouverneur, suis-je aux fers ?