Le chevalier Naoskev pénétra avec humilité dans la salle du trône car celui ci avait pensé que le gouverneur aurait voulu le voir en privé dans une salle plus modeste mais plus sécurisée contre toute tentative d'espionnage.
En voyant le gouverneur, il opèra un magnifique salut, puis il remarqua les autres personnes auxquels il présenta un salut, bien que moins majestueux, mais tout aussi respectueux. Enfin, il s'approcha du gouverneur et dit :
"Gouverneur Telamon, je vous remercie d'abord d'avoir accepté cette audience que se soit de la part de l'Accademie ou de moi-même. Bien qu'étant un seigneur participant aux discutions de bien d'hommes de lettre travaillant à l'Accademie, j'irai droit au but : je compte, avec le soutient de l'accademie, organiser une expédition dans les terres inconnues du continent d'Edenia ..."
Marquant une pause, Naoskev examina les réactions de ses auditeurs, puis avant que quiconque ait pu répondre il continua de parler :
"J'ai entendu parler de conflits armés assez intensifs sur la frontière et même si ce ne sont que des rumeurs, je ne préférerai pas être pris en tenaille par les soldats d'Edenia d'un coté et des Indigènes hostiles de l'autre. Un accident est si vite arrivé même avec des Edeniens (surtout avec les Fils d'Edenia pensa Naoskev) ...
C'est pour cela que, avec le soutient que je pense pouvoir avoir des Partisans Khoréliens, je prendrais le chemin de la mer : Un Navire des Partisans Khoréliens pourrait conduire l'expédition par la mer jusqu'a une distance d'environ 15 lieux(*) de Port Sâr par le Nord. La distance n'est pas sur car je compte bien débarquer dans un village d'Huacas qui pourrons, grâce aux liens qui unissent l'Accademie aux Indigènes, nous ravitailler. Par la même occasion, voir le mode de vie d'Huacas éloigné de Port Sâr, donc de la civilisation immédiate sera une expérience exceptionnelle. Une fois un point de ralliment établit, nous lancerons des expéditions pour nous enfoncer progressivement dans le continent pour finir par revenir à Port Sâr par les terres. Je consent que cela peut être risqué mais l'aventure en vaut la peine. De plus, j'ai pensé que un corps militaire loyal a votre personne pourrait nous recueillir au point probable d'arrivée à la frontière. Cela pourrait être utile si nous étions poursuivis par un groupe d'Indigènes hostiles. Pour le recrutement, je m'en charge, ainsi que toutes les taches administratives, mais si voulez me proposer une personne n'esitez pas.
Je pense avoir tout dit et il me manque plus que la réponse à la question fatidique : acceptez-vous cette expedition et la soutiendrez vous ?
Naoskev observa le gouverneur affin de voir tous prémices de réponse sans porter aucune importance aux réactions des conseillers
(edit hrp : * : je ne suis pas tres doué pour les distances mais par 15 lieux je voulais dire longer la cote jusqu'a une crique du territoire 11. Et par nord, je voulais dire vers le haut de la carte...)