[Kerdaniel] montée en puissance d'un nouveau seigneur

Le seigneur Jean du Léon fit rassembler ses conseillés et sa famille en Ty Du, sa demeure. Après ces longues campagnes, il était temps de faire le point, et aussi de montrer à son père que sa façon de vivre ne biaisait en rien ses jugements en vue de développer Kerdaniel.
dès que tout le monde pris place, il prit la parole:

-Depuis que j'ai pris les choses en main, Kerdaniel n'a jamais autant prospéré! nous traçons des routes commerciales vers des lieux dont la plèbe ne connait même pas l'existence!
le travail de nos espions nous fait parvenir nombre d'informations, mais aussi de cerfs très productifs dans nos mines!
Notre armée n'a plus a craindre l'assault sur les murailles adverses ou bien les ridicules jets de cailloux que nous envoient nos ennemis au pied de nos murs! Il me semble que notre cité est plus resplendissante que jamais!

Il fit une pause, puis demanda:

-L'un de vous a-t-il quelque chose à dire?

son père leva la main, Jean le regarda et lui dit

-Je pensait bien que vous ne pourriez être content qu'y a t-il?
-Je remarque juste que les hommes qui sont attirés par notre cité sont ceux-là mêmes avec qui nous tissons des liens commerciaux, ne risquez vous pas, chers fils, de perdre en une seule et même fois les cerfs, et les liens commerciaux?
-Sachez que ce ne sont pas les cerfs qui achètent nos marchandises,mais les nobles où bien les bourgeois. Nous n'avons à craindre de ce côté là!
-nous voyons chaque jours arriver sous nos murs des armées chaque fois plus imposantes, peut être la sagesse voudrait-elle que nous cessions notre croissance un moment!
-Ce que vous appelez une armée père, j'appelle cela trois cul-terreux en guenilles avec des fourches, nos gardes les repoussent avant qu'ils ne puissent ne serait-ce que toucher nos murailles!
-Cela vas finir par attirer le regard des "plus grands"!
-qui appelez vous les plus grands père? nous sommes encore bien trop ridicules pour intéresser les hautes sphères, la plupart ne savent même pas que nous existons! ne soyez pas inquiets, nos murs et nos hommes sont assez fort pour repousser nos ennemis. D'autres questions?

La salle se fit silencieuse

-très bien! demain je veux voir mon conseillé militaire, la grande offensive sans être pour demain approche de jours en jours! Vous pouvez quitter les lieux!

Tout le monde se leva, Jean jeta un regard vers sa mère, elle était fatiguée de ces disputes incessantes entre ses deux hommes et cela se voyait sur son visage. Pauvre dame pensa-t-il, comment peux-tu supporter cela.

Le conseillé arriva, Jean semblait préoccupé. Le grand sourire qui illuminait la joyeuse tête du conseillé disparu

-Qu'y a-t-il mon bon seigneur? demanda-t-il

-je vous avoue ne rien y comprendre! Où bien nos cartes sont fausses, ou bien Edenia est désertée!

-Je ne vous comprend pas...

-C'est pourtant bien simple, les rapports de batailles indiquent tous la même chose: nos ennemis sont absents, nos soldats arrivent dans des villages désertés par leurs chefs, il n'y a personne pour les défendre!

-Peut-être n'ont-ils pas les moyens d'établir une armée monseigneur.

-Je n'y crois pas, certains nobles n'ont pas du avoir le courage d'assumer leurs actes et sont partis se terrer quelque part et ne reviendrons jamais! Qu'à cela ne tienne, il nous est devenu facile d'avoir de la main d'oeuvre profitons en, allez donc me capturer deux trois hommes chez nos chers voisins, ils ferons de très bon mineurs!

Jean fût réveillé subitement par un bruit sourd, il se hâta d'enfiler sa tenue et descendit dans la salle du conseil, arriva le conseiller militaire, Jean tout abasourdit lui demanda:

-qu'est-ce donc que tout cela? Qui nous attaque?

le conseiller répondit

-C'est le seigneur Enoriel monseigneur, il est arrivé sans crier gare et voila qu'il nous attaque avec ses gens, il décime littéralement nos rangs!
-Mais nous n'avons jamais eu affaire à lui avant, que nous veut-il?
-Nous l'ignorons messire, comme je vous l'ai dit il est arrivé sans prévenir.

Trois jours que le seigneur Enoriel arpentait nos terres pour capturer nos hommes, trois jours que notre armée était décimée, Jean du Léon décida d’appeler ses conseiller.

-Messieurs, nous ne savons pourquoi Enoriel nous attaque, et bien qu’à cela ne tienne, réagissons, Monsieur le conseiller militaire, gonflez nos rangs de soldats biens armés et aussi biens entraînés que possibles, puisez si nécessaire dans le coffre, Monsieur le conseiller commercial, établissez autant de route que possible vers Enoriel pour le priver de tout commerce! Enfin je veux qu’une missive soit adressée à Enoriel pour qu’il nous explique ses agissements.

Jean se réveilla en sursaut, aussi étrange que cela puisse paraître, le silence l’avait réveillé ! Il descendit rapidement dans la salle du conseil, personne. Alors il sortit de Ty Du, sa demeure, Kerbraz était déserte. Il crut devenir fou lorsqu’il arriva près des remparts, toute la population y était agglutinée, il grimpa et n’en cru pas ses yeux, la où s’étendait il y a encore une heure toute l’armée d’Enoriel, il ne s’y trouvait plus rien hormis ce que laisse une armée en s’en allant précipitamment. Il retourna en sa demeure, et y trouva le conseillé militaire.

-que s’est-il passé ?
-Monseigneur, Enoriel est parti sans prévenir, il ne nous a même pas laissé une missive, mais cependant nous n’avons pas été les seuls à subir son courroux, le seigneur Brezonek vous demande de vous allier à lui pour contrer cet enfant de p…
-N’insultez pas la noblesse aussi basse soit elle mon chers ! Très bien renvoyez à Brezonek un accord de principe, mais tout d’abord il nous faut nous rétablir

(hrp: Vehairpe est mon ancien pseudo (il est vieux celui-là, le jeu n'était même pas ouvert lol) et je viens seulement de me rendre compte que sur l'ordi ou je suis j'était automatiquement connecté sous ce pseudo et pas sous le bon désolé )