[Jour de la Découverte 70] Joutes et célébrations

Type : Festivités - Joutes

Date : Jour de la Découverte, année 70

Lieu : Plaine sous les remparts nord de Sâr.

Durée Irl : 6 jours

Présentation : Chaque année, le Jour de la Découverte commémore l'arrivée des colons en Edénia. 70 ans après la création d'Edénia, le gouverneur Télamon, dans sa volonté de célébrer l'évènement qui unifie tous les édéniens quelque soit ses convictions, organise de grandes joutes physiques et verbales où sera reconnu le talent et la bravoure de la noblesse.

Déroulement : Durant la matinée, les archers seront à l'honneur et tenteront de se distinguer par leur adresse. Durant l'heure du repas, des bardes viendront égayer le banquet. A la fin du repas, un concours de poésie sur le thème de l'arrivée des premiers colons et de leurs espoirs dans la jeune colonie permettra à la noblesse de démontrer leur verve. Les joutes à cheval marqueront le début de l'après midi. Enfin l'épreuve reine des duels cloturera la journée. Le gouverneur honorera les vainqueurs, qui seront reçus lors du très officiel dîner du Jour de la Découverte.

Récompenses : Or, marchandise ou renfort, titre de noblesse

Citation :

Grand peuple d'Edénia,

Pour les célébrations du soixante-dixième anniversaire de la venue des premiers colons sur la terre qu'ils baptisèrent Edénia, le gouverneur Télamon, dans sa grande générosité, offre de grandes joutes durant le Jour de la Découverte, l'occasion pour la noblesse de se distinguer dans de nombreuses épreuves. Les vainqueurs seront honorés come il se doit et recevront de riches récompenses

Ces festivités auront lieu sur la plaine au nord de Sâr. Le gouverneur Télamon décrète ce jour férié et invite l'ensemble de la population à célébrer l'anniversaire de la naissance de la colonie et de ses idéaux dans l'union.

Venez nombreux, venez joyeux acclamer vos favoris !

Bureau des festivités,
Palais de Sâr

Une petite escorte se présenta devant les gradins,le seigneur KostanII était pour l'occasion revenu de Kostane, ce sera l'occasion de revoir les Fils D'Edenia et notamment son ami Hadril.Comme a son habitude, il avait une armure clinquante et il en était de même pour ses gardes

IL salua son ami le vicomte Hadril

Bien le bonjour cher ami, comment se porte les Fils , j'ai eu de tres bons échos a Kostane

Le Vicomte esquisca un sourire à la vue de son ancien chef, il pensait :"Ah ce bon vieux Kostan II arrive toujours à se mettre en valeur, et son armure lui allait parfaitement"!

_"Bien le bonjour, fit le vicomte suite à une poignée de mains amicales.
Il eut un petit moment de silence lorsque celui-ci prit les nouvelles des Fils, mais le vicomte se reprit assez vite:

_"Vous savez, la haine, les jalousies et l'appât du gain sont souvent tres dévastateurs, je n'ai pas réussi à garder l'île du Levant , il inclina légèrement la tête,cependant, cet épisode a marqué une certaine solidarité intra-guilde extraordinaire et je peux vous assurer que les Fils possèdent de de tres bons éléments". Il s'arrêta et reprit sous un autre ton:

_"Mais dîtes moi, je n'ai pas vu votre nom , participerez vous à ces festivités?"

Le Vicomte semblait vouloir voir participer le seigneur de Kostan II , au moins pour une activité , ce qui pourrait être tres divertissant.

KostanII souriait

Ma fois , je me suis inscrit aux duels ,et vous donc cher ami?

Les nouvelles que vous m'apportez ne sont guère flatteuses mais je vous fais confiance , vous saurez mener les Fils a la gloire qu'ils meritent

Et vous cher ami, a quelle epreuve participez vous?

Désolé pour le retard :

Tir à l'arc :

Cible à 15 pas :
Maedui : réussit avec Maestria, tonnerre d'applaudissement
Heikel de Fonril : rate lamentablement, huée et rires
Altar : réussit de peu, quelques applaudissement

Cible à 30 pas :
Maedui : réussit de justesse, quelques applaudissement, jurons provenant des partisans d'altar
Altar : réussit avec brio, tonnerre d'applaudissement

Cible à 45 pas :
Aucun ne touche ; public circonspect, murmures de déceptions
deuxième tour
Maedui : touche au centre de la cible, applaudissements nourris
Altar : réussit avec brio, tonnerre d'applaudissement.
Ces 2 réussites exceptionnelles rendent le public enthousiaste. On recule la cible à la distance colossale de 60 pas

Cible à 60 pas :
Maedui : touche au centre de la cible, applaudissements nourris
Altar : échoue, ses partisans sont dépités, mais la foule lui rend hommage.

Vainqueur Maedui, salué par la foule, levers et lancers de chapeau devant sa maîtrise.

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Première phase "éliminatoire" des joutes :
- Andom vs Kelorh Hestre ;
Kelorh Hestre après avoir touché son adversaire est destabilisé par Andom et chute. Vainqueur Andom, applaudi par la foule. Les partisans de Kelorh supplie les dieux khoréliens.

- Heikel de Fonril vs Hadril ;
première phase : Heikel donne un coup mais Hadril est comme "skotché" à son cheval ; Hadril assène un coup puissant à son adversaire qui l'esquive en souplesse.
Deuxième phase : le bras d'Heikel est trop faible pour porter sa lance, elle tombe tandis qu'Hadril donne un coup monumental à son adversaire. Heikel est projetté à bas de son cheval, son armure fendu, il roule dans la boue. Vainqueur Hadril, applaudi par la foule. Les partisans d'Heikel restent confiant, bienveillant guidera son représentant dans la phase finale.

Hadril affrontera donc Andom pour le titre de vainqueur, tandis que Kelorh' affrontera Heikel pour la troisième place.

Dernière phase "finale" des joutes :


- Heikel vs Kelhor ;
première phase : les coups sont inégales. Heikel frappe faiblement tandis que les coups de Khelor sont puissants et résonnent. Les deux cavaliers restent sur leurs selles.
deuxième phase : les deux cavaliers chutent ; ils sont fatigués
troisième tour : Heikel est incapable de porter un coup, il est frappé de plein fouet par Kelhor met parvient à garder son assiette.
quatrième tour : choc brutal de Khelor contre Heikel qui chute. Toutefois Heikel parvint à l'entrainer dans sa chute.
cinquième tour : les deux cavaliers boueux restent sur leur selle.
sixième tour : idem
septième tour : idem
huitième tour : La foule, aux anges, acclament les deux hommes pour leur prestation. Galvanisé, Khelor rassemble toutes ses forces et donnent un coup d'une grande puissance à Heikel qui sous le choc est projetté plusieurs mètres en arrière. Armures et côtes brisées. Vainqueur Kelhor, 3e place, applaudi par la foule. Devant la blessure d'Heikel, les fidèles à l'Eglise se repentent devant Bienveillant

- Hadril vs Andom ; La foule scande le nom des deux finalistes dès leur arrivée sur la piste d'élan.
première phase : les deux cavaliers s'assènent des coups puissants, Andom tombe peu après Hadril.
deuxième phase : les deux cavaliers tombent en même temps.
troisième phase : le bras d'Andom fatigue et il tient faiblement sa lance. Hadril lancé à pleine vitesse donne un coup d'une violence rare. Andom s'envole dans les airs pour se ramasser quelques mètres plus loin, son armure percée. Andom a les cotes cassées.

Grand vainqueur : Hadril, acclamé par la foule, ses partisans, nombreux, s'inclinent devant lui tandis que des chapeaux s'élèvent dans les airs.


1 Hadril
2 Andom (cotes cassées, 3 mois de repos)
3 Kelhor
4 Heikel (cotes cassées, 3 mois de repos)

Duel phase éliminatoire :

- Darius vsHorn ;
Darius blesse Horn à la cuisse, tout en esquivant les puissants moulinés de son adversaire. Darius loupe alors son adversaire qui en profite pour lui asséner un coup violent. Darius plie le genoux avant de se relancer dans la bataille : cependant il loupe Horn ; Horn réplique d'un coup violent et le terrasse. Darius est lourdement blessé et le duel est interrompu. Vainqueur Horn, congratulé par la foule.

- Hadril vs Kostan II ;
La popularité des deux hommes est tel que la foule se lèbve pour les acclamer dès leur entrée. Kostan touche Hadril mais son épée ripe contre la grosse armure du bourrin et esquive gracieusement le coup porté par celui-ci. Kostan repart à la charge et blesse son adversaire à travers son épaisse armure (vivats de la foule) ; il esquive une fois de plus le coup porté par Hadril. Kostan contre-attaque une fois de plus et blesse Hadril (la foule retient so souffle) mais est destabilisé par son élan; Hadril fou de rage se lance sur la frêle proie et en un coup violent libère toute sa rage accumulée. Il tronque net Kostan II : son armure est brisée, la hache d'Hadril s'est enfoncée profondément dans son poitrail et bientot il meurt étouffé. Vainqueur Hadril, Kostan II est tué. La foule est partagée, entre une bourgeoisie choquée et le bas peuple, qui se lève en poussant de grands cris, tantôt d'effroi, tantôt de ferveur. Hadril est acclamé par une foule encore chauffée. Le corps de Kostan II est évacué et tous s'agenouillent en retirant leur chef pour saluer l'homme dont ils ont été témoin du trépas.

Duel phase finale

- Hadril vs Horn ;
Les hommes, tous les deux blessés plus ou moins légèrement dans leurs duels précédents sont accueillis chaleureusement par les spectateurs.
Horn frappe à la tête Hadril, blessé il réplique d'un coup violent au torse d'Horn. Les deux hommes sont blessés. Horn se relance dans la bataille en assenant un coup puissant à Hadril, Hadril done un fabuleux coup à Horn qui tombe à la renverse dans la boue. Se relevant Horn, oubliant sa douleur à la cuisse de son duel précédent, se précipite sur Hadril et lui assène un coup destructeur, bien placé, qui transperce l'armure du vicomte et pénètre dans la poitrine, la pointe levée vers l'épaule. Le combat s'arrête là. Vainqueur : Horn.

1 Horn (blessure légère à la cuisse)
2 Hadril (blessure importante à la poitrine et à l'épaule, 3 mois de repos)
3 Darius
4 Kostan II (tué).

Après la chute face au chevalier Andom, il était clair que les tripes tout autant que la fierté se voyaient changeantes… Pourtant il n’avait pas fait de mauvaise foi ou comme la plupart des autres chevaliers, il avait remonté son cheval avec force et salué de sa lance le vainqueur des éliminatoires.

Arrivé à côté de la tente, un Hanse l’aida à descendre de cheval et commença donc à inspecter le métal bosselé par le coup de l’adversaire. Kelorh’ Hestre n’avait pas mal, il sentait ses membres et une fois qu’on eut enlevé son heaume, il tourna la tête de gauche à droite pour vérifier que son cou était lui aussi intact.

Sire, je pense que l’on peut marteler rapidement le métal pour lui redonner son allure originel, la… chute… n’a entraîné aucunes autres déformations.

Kelorh’ n’avait pas vraiment besoin que l’on répare le métal, les tissus matelassés permettaient de bien amortir les chocs et il assumait pleinement la défaite…

Il sortit de la tente suivi d’un prêtre Khorélien lançant quelques bribes de prières à l’encontre du chevalier Hanse et Odéthien.

Le sol trembla après le rauque et long son des trompes. Le Vicomte Heikel chuta au deuxième tour dans la boue… Ce chevalier n’avait certes pas gagné, mais il maniait la lance comme n’importe quel autre habitué de ce tournoi. Il n’y avait nulle honte à chuter aux joutes à cheval.

Après une brève pause, où les médecins et les écuyers vérifièrent les montures et les équipements des chevaliers, les trompes rugirent une fois de plus.
Montant son destrier avec l’aide de Hanses, Kelorh’ portait encore l’armure des Hestre, cette armure Khorélienne alliant élégance et efficacité, agressivité et culture. Le métal était orné de sigles et dessins d’un ancien temps et ceux-ci finement ciselés après chaque combat afin de redonner à l’armure son apparence d’origine.
Il prit donc son écu de la main gauche et le fit glisser vers le coude et le bras afin de pouvoir bien supporter le poids d’un choc. De son autre main il prit la lance qu’on lui présenta et la garda haute, pointée vers les cieux.
Au loin, le Vicomte suivait le même rituel dans un silence de plomb. A gauche, la tribune où l’on devinait le Gouverneur, les Conseillers et la haute noblesse… A droite, le public derrière des éléments en bois les empêchant de s’approcher de trop prêt des joutes et divers concours.
Au loin, les nuages gris s’amoncelaient et l’on devinait une pluie pouvant arriver sous peu et rompre « la magie » de l’évènement.

Un Hanse s’approcha et lui souhaita bon courage et les trompes firent vibrer les armures.

D’un coup d’écu, il abaissa la visière de son heaume et frappa le flanc de la monture… Sentant l’élan du destrier, prenant appuis dans la boue et la piste déjà dévastée par les précédents passages, l’adrénaline envahit chacun de ses membres.

Les vibrations, le poids de la lance et de l’armure, cette pression tout autour de soi, Kelorh’ aimait ce moment jouissif et violent. Il vit enfin les détails de l’écu du Vicomte et abaissa sa lance au dernier moment avec violence.
Sentant son bras dévier, il n’avait pu esquiver, mais n’avait pas bougé de la selle, tout comme le Vicomte d’ailleurs… Faisant un tour pour rejoindre l’autre couloir, il fit tourner le destrier avec la force de ses genoux et de ses cuisses… Le cheval avait l’habitude, Kelorh’ aussi.

Les coups se multiplièrent, Kelorh’ prenait en assurance, mais semblait fatiguer… L’âge ? Peut être…

Les chevaliers rejoignirent à la fin de la première phase leurs côtés respectifs. Un Hanse installa rapidement une marche et souleva la visière de Kelorh’ alors qu’il donnait sa lance à un autre écuyer.

Sire, vous frappez plus fort que lui, tenez, buvez…

Kelorh’ transpirait un peu malgré la fraîcheur du mois, mais il arrivait très bien à tenir le coup.

Les trompes rompirent le brouhaha du public pour sonner la reprise. En deux secondes, la marche fut enlevée, une lance donnée, et il abattit la visière de son heaume comme précédemment. Les destriers partirent au galop et tambourinèrent le sol dans de lourdes saccades de plus en plus rapides et continues.

Kelorh’ grogna et serra les dents. Il baissa la lance avec force et avança son bras pour donner de la puissance au coup… Sentant le choc au bout de sa lance, il sentit en même temps la lance du Vicomte toucher son écu et le déséquilibrer.

Ces moments d’inertie, de latence pourraient être agréables s’ils n’annonçaient pas la douleur d’une chute en armure. Le métal fit un vacarme alors que Kelorh’ et Heikel touchaient le sol brinquebalants.

Le sol court, les Hanses l’aidèrent à se relever alors qu’il prenait le temps de se reposer quelques secondes.

La troisième phase fut sonnée, et les chevaliers s’élancèrent avec force. Sentant la possibilité de finir le combat, Kelorh’ ne garda pas la lance haute dans le ciel afin de soulager son bras, il la garda en direction du Vicomte, baissant la tête de manière agressive et pour protéger tous coups à la tête…

Il fit un écart avec la lance et frappa de plein fouet Heikel qui resta sur sa monture.

Bougre de résistant le Vicomte de Fonril…

Lors de la quatrième phase, Kelorh’ fut entraîné dans la chute d’Heikel avec la lance du Vicomte se coinçant entre son écu et sa propre lance. Déséquilibré, Kelorh’ chuta une fois de plus en bougonnant et maudissant la douleur dans le dos suite au poids subi. Les Hanses arrivèrent à temps pour le sortir de la boue s’infiltrant dans son heaume…

Les trois tours suivants furent pénibles… Ils frappaient, ils maudissaient, ils buvaient et se reposaient quelques secondes, puis reprenaient de nouvelles lances alors que les craquements audibles n’annonçaient jamais la chute de l’adversaire.

Kelorh’ soufflait à travers sa visière qu’il avait déjà baissée. Il soufflait quelques instants en attendant que les trompes sonnent la huitième phase… La transpiration donnait envie de gratter les zones de frottements. La chaleur n’était pas celle d’une joute d’été, mais n’était pas non plus agréable dans le métal souillé par la boue et bosselé en quelques endroits. Il avait changé trois fois d’écus, et avait perdu le compte du nombre de lances. Sur sa droite, la foule criaient et scandaient les noms des deux compétiteurs. Kelorh’ soufflait encore…

Les trompes sonnèrent le départ et il tambourina faiblement les flancs de son destrier. Le lançant doucement, il attendit d’être à mis distance de l’impact pour lancer le cheval. Les deux bras ankylosés par le poids de la lance et les chocs multiples sur l’écu, il garda la lance haute dans le ciel et posée sur sa jambe.

Le Vicomte devait être aussi fatigué que lui et pourtant il continuait à se battre avec acharnement… Dans la fraîcheur ambiante, le souffle des chevaux mettaient en exergue la fatigue des animaux et aussi le dur labeur de supporter tant pour si peu.

Kelorh’ baissa sa lance et visa le côté de l’écu du Vicomte. Trouvant la faille vers l’armure, le choc fut puissant et fit reculer Kelorh’ sur sa selle, son bras subissant une forte douleur. Lâchant la lance qui se cassa, un bout emporté avec le Vicomte, l’autre complètement inutilisable, il entendit un fracas monstre derrière lui alors qu’il restait en selle.

Ne finissant le parcours, il retourna son destrier et put voir la victoire sous forme d’applaudissements, mais aussi d’amertume… Les médecins et prêtres couraient vers le Vicomte blessé, celui-ci à terre tout aussi boueux que lui-même devait être.

Alors même que l’on amenait Heikel dans sa tente, Kelorh’ vint le saluer et le remercier personnellement de ce combat magistral. Il n’avait jamais eu aussi long combat depuis les joutes contre le Vicomte d’Emerande…

Une troisième place… Mais une place de choix pour l’image de l’Académie et les Odéthiens. Nul doute que les foules parleraient différemment des chevaliers et nobles de cette organisation.

L'évènement était d'importance. Le gouverneur avait décrété ce jour férié et conviait la population à observer les joutes qui allaient être livrés.

Altar, de par son ambition, attendait avec interêt un tel concours ! Un moyen de s'illustrer parmi ses pairs. Ou plus exactement ceux parmi qui il aimerait à être reconnu. Et pour çà, il avait usé son maitre d'archerie. En perspective du concours de tir à l'arc, entrainement tous les matins à l'aube pour que personne ne puisse savoir sa préparation et ainsi se moque de ses résultats.

Le jour de la compétition, il vient avec son ménestrel qui avait la charge de noter l'exploit s'il avait lieu et dans tous les cas embellir la réalité.

Fin près pour l'évènement, c'est tendu comme son arc qu'il se présenta sur le lieu final de la compétition. Etait présent le seigneur Heïkel, le Bienveillant, ainsi que Maedui, le Partisan.

Au premier lieu de 15 pas, le seigneur Heïkel échoua brillament sa flèche sur l'un de spectateur. Interieurement, ce qui réjouissait le plus le seigneur Altar était qu'il venait de sortir du défi un illustre personnage qui aurait fait de l'ombre à sa conquête du trophée.

Mais Maedui ne pouvait faciliter l'affaire. Première tension de l'arc, premier applaudissement. Il fallait donner le meilleur, se concentrer, éviter de transpirer... La flèche fend l'air et arrive bien malgré tout la cible. Il fallait se ressaisir...

Cible placé à 30 pas, et à ma réussite s'accompagne un tonnerre d'applaudissement. Elevant quelques voix en ma faveur qui jurerons alors contre le seigneur maedui lorsque celui-ci reussira de justesse à rester dans la course. Fière.

Cible à 45 pas, c'est avec nonchalance que je rate mon geste et laisse filer le pouvoir à Maedui de conquérir la victoire. Il n'en sera rien. Face à ces débouards, nous recommençons et je prend soin de m'appliquer pour être opposé à un tir magnifique de Maedui. Une énergie nouvelle entour le défi. Le public s'enchante de ces luttes élitistes.

Alors à 60 Pas, la cible offre déjà quelques difficultés à être bien observer. Il touche la cible. Ce ne sera pas mon cas. Malgré tout reconnu par la foule, j'attendrai encore pour obtenir celui de mes aïeux.

_ Celui-là ne me laissera aucun répit" pensa Horn "que Keldan guide mon bras.
_ Par Keldan ! Tue ! Tue !




_ Un autre jour peut être nous nous reverrons.
_ Je me tiens à ta disposition Baron Darius. Ce fut un beau combat et tes blessures sont telles que je ne sais si je pourrais continuer lors du prochain combat. Que ton dieu t'aide dans ta guérison, Seigneur.

Le corps de KostanII s'évacuait lentement vers l'infirmerie, tout a coup un cri se fit entendre dans les bâtiments, et rapidement un jeune homme se présenta devant le cadavre de KostanII, pleurant amèrement et a chaudes larmes la mort de son pere, puis une fois les émotions passées

Qui l'as tué? Dit-il bouillonnant de rage
Toutes les personnes environnantes n'osaient répondre tant le réponse était inattendue,mais le regard désespéré du fils convaincu l'une d'entre elle de lacher le nom du Vicomte Hadril, le fils eut les yeux injectés de sang en sachant que c'etait un Fils et qui plus est ami de son pere qui l'avait trahi.
IL voulu aller venger la mort de son pere et sortit son arme mais le conseiller de la famille s'interposa

Maintenant vous etes un baron et ce ne sont pas manières de baron, il y a de bien maintes facons de toucher le coeur des Fils, pour l'instant, repartons a Kostane pour votre succession

Le fils ravalant sa hargne,comprit que la vengeance se ferait d'une autre facon et rangea son arme, il fit signe aux serviteurs de porter le corps de son pere, et ils partirent immédiatement de Sar, mais la déchéance des Fils venait,elle, juste de commencer

La jeune femme, dans sa longue robe noire, et son suivant, s'avancait dans la foule, percant en direction de la tribune du Gouverneur. Chemin faisant, elle assista a la sanglante defaite de Kostan II. Triste sort que celui-ci. Ral en voyant le coup porté, ne put retenir un siflement d'admiration. Corelia appreciait le garcon pour sa fidélité, mais ses manieres restait à parfaire.

Un jeune garcon vint pleurer sur la depouille de l'ancien general. Devant son comportement, Ral ne put s'empecher de sortir quelque reflexion dont il avait le secret.

Quelle idiotie ... Chacun sait que le duel et la plus dangereuse forme de combat, et que les mort y sont regulier. Crier vangeance ainsi, c'est manquer de respect au combattant tombé... Et pis si il savait pas se defendre, il ...

Il ne finit jamais sa phrase : le regard que lui lancait Corelia était clair, et il savait qu'il n'avait plus interet a ouvrir la bouche.

Arrivé devant la tribune de la Gouvernance, elle demanda a un garde de l'annoncée. Elle devait s'entretenir avec le gouverneur d'une affaire d'importance. Elle fut accompagné devant le Gouverneur et remarqua que malgrés tout, celui-ci commencait a prendre de l'age. Elle le salua poliment d'une reverence.

Gouverneur, je viens a vous la peine au coeur, pour vous presenter les plaintes des membres de la famille Anairês. Je suis Corelia Anaires, soeur cadette de feue Enyalios Anairês, et Regente du vicomté d'Uruk en attendant la majorité de son heritier.

Je viens denoncer les mefait de la guilde des Condottières. En effet, peu aprés la mort de ma soeur, le Baron Andom a pretendu au titre de Condottièri, ce que nous reconnaisson comme juste. Ce que nous n'acceptons pas, c'est l'usage qu'il fait de cette position. Son comportement indigne nous oblige a vous venir demander de surveiller vos subordonné. Il me sembles que les Condottières sont toujours sous contrat avec la gouvernance, et la famille Anairês vous a toujour servit avec fidélité, la premiere generation comme la seconde et nous estimons meriter du respect. Les agissement du Baron Andom ne peuvent être qualifié autrement que par le terme "brigandage". Aussi, nous venons a vous, afin que vous rappeliez à ce jeune sang-chand, que son nouveau rang ne lui authorise pas tout.

Pourais-je compter sur vous monseigneur ?

Cette journée était tout bonnement catastrophique. Certe la prestation d'Heikel de Fonril avait enormement amusé Eris, mais ce qui lui avait enlevé son sourire, c'était la victoire de Maedui, et donc des Partisans, qu'il voyait comme un soutient de Télamon.

Vient ensuite la victoire d'Hadril, qui tombait on ne peut mieux. Mais cet incapable, n'a pas pensé venir voire Télamon pour lui parler de la sauvegarde d'Edangard, et ainsi de briller encore plus face au peuple. Rappeler qu'il est un grand héros. Le vicomte est trés fort, mais stupide de ne pas avoir su lire entre les lignes de leurs correspondance.

Kostan II fut tuer. qu'importe, c'était un imbecile qui n'a jamais rien entendu a la politique. Il avait même défié Ascagne en duel. Il vit en contre-bas un energumene s'agiter a coté de la depouille. Les chat ne font pas des chiens, et le batard semblait être aussi reflechit que son pére.

Et le meilleur pour la fin, une espece de catin venait se plaindre de je ne sais quel abus. Decidement, cette journée était vraiment peu engageante.
Quoique ... Finalement, la catin tenait des propos qui pourrait servir, et Eris vu là l'opportunité d'eloiger Télamon des mercenaires ...

Il se pencha à l'oreille du gouverneur, e lui murmura ces mots, de tel sortes ques seul lui les entendent :

Peut être devriez vous preter attention au demande de cette femme. Les Anairês ont des relations au seins des Partisans et de l'Academie, et il ne ferait pas bon que le bruit cours que la gouvernance ne sait pas apprecier les effort de ses alliés, et de ne pas le remercier le moment voulu ... Et puis voila l'occasion de rappeler aux Condottières que vous êtes leurs patron...

Eris se rassit dans son siege, dissimulant sont sourire derrière ses mains croisées.

L'on convia les proches du dueliste mort en ce Jour de le Découverte. Télamon s'était levé et avait pris place à l'arrière de la tribune comme il avait l'habitude de le faire pour des entretiens privés et importants. Alors que le nouveau Baron de Kostane arrivait, Télamon put donc le voir entouré de quelques hommes plus âgés.

On souffla à Télamon, plus pour confirmer, le nom Kostan III, fils de Kostan II...

Baron,

C'est avec peine et sincérité que je vous présente mes sincères condoléances. Les risques et la gloire des duels du Jour de la Découverte ont toujours été les éléments primaires de cet évènement et l'on déplore chaque année les départs de nobles pour l'autre monde. Ce n'est pas sans apporter un élément qui ne vous importe guère, mais je souhaite tout de même souligner que votre père, le Baron Kostan II, était un noble important et influent à Kostane et en Edénia. Son départ ne sera pas sans récpercussions, les Fils d'Edénia perdant une figure emblêmatique de son renouveau.

Le blâme n'est point imputé à son opposant, les remords du Vicomte seront je le pense sincèrement bien plus grands que l'on ne puisse vraiment le penser. Kostan II était homme à peser les risques et j'espère que ce genre d'accident ne sera plus lors d'un évènement aussi central et normalement bienheureux.

Kostan II sera mort en noble, en maître d'arme lors de duels prestigieux.

Alors que Télamon écoutait la réponse du fils, il n'avait pas un visage triste, mais dur et froid. Kostan II partait, mais cela n'arrangeait pas forcément ses affaires contrairement à ce qu'on pourrait penser...

Télamon salua le jeune homme à la fin de leur échange et se porta à la tribune afin de faire un discours de circonstance avant a suite des duels. Faisant référence au travail de Kostan II, il lui rendit hommage brièvement, mais avec les mots justes qui sient à ce genre de situation. La finale des duels commença alors, les joutes ayant été tout comme l'archerie des plus palpitantes, ceux-ci étaient violents et étaient pour la populace un vrai divertissement un vrai succés.

Alors que les jeux prenaient fin, les divertissements prenaient place, certains poètes continuaient à leur manière le tournoi, des danseurs et des hommes montrant les animaux sauvages capturés, enchaînés, crachant et griffant. La vie sous la fraîcheur était celle d'un Jour de la Découverte.

L'on annonça la soeur cadette d'une personnalité d'Edénia... Télamon sous les conseils avisés et qui surprirent Télamon d'une certaine manière, écouta attentivement les propos de la Dame.

Dame Anaires,

Edénia est sous l'égide de la Gouvernance.
Quels éléments pouvez apporter en plus afin d'étayer les méfaits du Baron Andom ? Les Condottières sont des soldats que Port Sâr paie, je suis plus qu'intriguer par l'affaire. Je souhaite vous parler au Palais demain matin, ce soir le Dîner prendra trop de temps et je ne pense pas pouvoir disposer d'assez de temps pour une affaire qui semble d'importance.

Télamon savait que le Dîner de ce soir demanderait des préparatifs et prendrait du temps comme à l'accoutumé, donc demain serait un meilleur jour pour une nouvelle affaire. Il l'a remercia.