[Place du Marché] Discours d'un Fils.

Un jeune homme etait debout sur l'etal vide d'un marchand ayant accepté, en échanges de quelques biens, que le Seigneur y monte. Celui ci tapait du pied pour attirer l'attention, quelques marchands reconnurent la le Chevalier Fingal de Louvelle. Ce gamin encore parfait quidam quelques semaines de la commençait à se forger une réputation, ayant successivement été nommé Intendant des Fils d'Edenia, Défait le Vicomte d'Emerande en l'evoyant dans la tombe, puis été nommé Intendant-Héraut des Fils d'Edenia. Le jeune homme intriguait et rapidement un atroupement se fit autour de l'étalage, aux premiers rangs se situaient un certain nombre de bourgeois se tenant au courant des faits de la noblesse locale, puis derrière eux s'accumulaient des personnes de plus en plus pauvres essayant de savoir ce qu'il se passait la, les temps etait bien agités.
Quand la foule se fit suffisement imposante et calme à son goût le Héraut des Fils d'Edenia prit la parole.

"Peuple de Sâr !
Je viens vous parler ici d'homme à hommes.
Vous le savez peut être, des tribus Huantars s'attaquent aux différentes provinces d'Edenia. Peut être ont ils raisons de ne pas vouloir de nous, je le sais. Toutefois sachez que Sâr même etait autrefois aux Huantars. Nos parents se sont battus pour défendre ces terres sur lesquelles ils ont batit leur foyer. Actuellement ils ne s'attaquent qu'aux différentes Provinces et pas à Edenia même. Toutefois si ceux si sont désireux de reprendre leur Provinces qu'est ce qui les empecheras de vouloir reprendre Edenia et Sâr ?
Certains diront que nous n'aurions pas du nous installer sur les différentes provinces. Toutefois il faut savoir que le Gouverneur nous a chargé nous, la noblesse, de nous installer en ces terres.
Au jour de hui, les assauts sur l'Île du Levant sont particulierements virulents, nous Fils d'Edenia recontrons des difficultés pour y resister.
Il est primordial que nous resistions ! Peut être que les différentes Provinces et Fiefs de l'Ouest peuvent faire bloc, mais à l'Est nous sommes seul, et si les Huantars s'accaparent du Port de l'Île du Levant ils pourront attaquer port-Sâr directement par la mer.
Je ne doute pas des talents de stratège des généraux de l'armée coloniale, mais il faut retenir que se battre sur deux fronts est toujours une difficulté et entraine de nombreuses morts suplémentaires.
Sachant cela notre nouveau chef, Hadril de la Garde, a envoyé missives sur missives au Gouverneur le priant de bien vouloir detacher un peu de soutient en l'Île du Levant. Cela nous aurais assuré de resister et aurait effacé le risque d'une attaque de Sâr de par la mer.
Toutefois malgrès l'importance évidente de ce de soutien pour le devenir d'Edenia, le Gouverneur nous a fait comprendre que nous devrions défendre l'Île, et donc Sâr, seul.
J'espère pour vous ne jamais voir les Guerriers Huantars ici bas. Ces hommes sont sanguinaire et n'ont aucune pitié pour la population, ils n'hésitent nullement à tuer, violer, piller et brûler.
Peuple de Sâr, priez Bienveillance de ne jamais voir en Sâr ces Guerries, priez Bienveillance pour que les Fils d'Edenia résistent."

Droit sur son étale le jeune homme observait la masse d'homme à ses pieds et leurs différentes réactions.

Un petit groupe de bienveillant en robe qui se trouvaient sur le marché, il s'avancèrent et l'un d'eux prit la parole

"Seigneur, sachez que la première des politesses lorsque l'on s'adresse à des gens est de se présenter.
Enfin seigneur... quel seigneur de ces terres monterait sur une estrade pour arranger la foule? Seul votre tenue vous sauve seigneur de Louvelle.
Le bienveillant connaissait le nouveau venue des Fils, son adoubement avait fait grand bruit dans les rues de Sar.

Je me nomme Vernand de Lacours, sachez que je suis un bienveillant de l'Ordre, au service de l'église et de Sar la grande.

Votre discours est de toute beauté, et vos paroles bien sibyllines. Mais que se cache t'il derrière?
Croyez vous sincèrement que cette île soit un point stratégique pour attaquer Sar? Et pourquoi prendre à partie le peuple edénien? Qu'espérez vous de lui, de nous?
Voulez vous discréditer notre bon gouverneur devant autant de gens? Sachez que les sanctions pour un tel acte peuvent être grande, et je ne souffrirais d'entendre cela.

Notre gouverneur est juste, il sait et sera défendre Sar contre toute attaque. D’où qu'elle vienne, j'en suis assuré."

Se retournant vers la foule
"Rassurez vous, les rebelles indigènes sont bien loin de Sar, et jamais ils ne viendrons, tout ceci n'est que calomnie d'un esprit rancunier."

Se retournant vers le "grand" orateur.
"Descendez donc de là, avant qu'un chacun n'apprennent que les guerriers sanguinaires ne sont pas ceux que l'on croit.
Les rumeurs vont vite, et les actions des fils ne sont pas des plus glorieuse.

Si vous bien des Fils d'Edénia, votre rôle est de défendre Sar et de soutenir notre gouverneur, allez rentrez dont chez vous.
Et tachez d'apprendre les us et coutume de la noblesse."

Les fils et l’Ordre étaient alliés de longue date, et oeuvraient pour le même but, pourtant, les paroles du seigneur de Louvelle étaient en contradiction avec leur rôle et leur idéaux.
Jamais un bienveillant ne pourrait écouter de telle ineptie sans réagir.

Du haut de son étale, Fingal regardait l'homme de Bienveillance dans les yeux s'exprimant toujours d'une manière la plus audible possible.

"Messire Vernand de Lacours, si je ne me suis présenté c'est car seul ce qui est dit compte. Enfin si cela peut vous permettre de mieux dormir.
Je suis le Seigneur Fingal, Cadet de la famille de Louvelle, Intendant-Héraut des Fils d'Edenia, et Chevalier du Castel d'Arz.
Et excusez monsieur de faire mal à vostre goût du luxe, je viens d'être mis au courant du refus d'aide venant de la part de nostre Gouverneur et n'avait pas le temps de préparer une audience publique, les morts se font de plus en plus nombreux à chaque instants. J'espère du fond du coeur que les prières pour Bienveillance se feront entendre.

Le jeune homme se retourna alors vers les personnes ici ameutées.
Peuple de Sâr, ne nous meprenons pas, je ne suis pas ici pour discrediter le Gouverneur, celui fait son travail à merveille, toutefois nous estimons qu'en ignorant la necessité d'aider à l'Est il nous met tous en danger, et fait par la une de ses rares erreurs.
Nous avons pu aller de Sâr à l'Île du Levant, et avons construit un port pour nous permettre de faire le voyage inverse, ne prennons pas les Huantars pour des idiots, ils sauront user de nos navires pour venir à Sâr ou sur les côtes.
Je ne doutes pas non plus que le Gouverneur saurait proteger Sâr d'une attaque venue de la mer, mais celle ci ajouterais au nombres de victimes. Nous Fils d'Edenia aimons nos peuples et nos terres, nous ne voulons guère que ceux ci souffrent inutilement.
C'est d'ailleur pour cette raison que nous avons défendu Sâr lors de l'attaque de la Rose Noire, car nous pensions pouvoir sauver les vies d'innocentes victime et ne faire souffir que moins les habitants de Sâr.
Le Gouverneur nous ayant refusé le soutien physique que nous humains avons entre les mains, nous essayons d'obtenir l'aide du divin Bienveillance, celle ci bien plus hardie à obtenir. Il m'etonne d'ailleurs qu'un homme du culte de Bienveillance vienne mettre en doute mes paroles, nous n'esperons que prières car nous croyons en Bienveillance.

Alors que croire... Dur question, les dires d'un horrible personne ne voulant que le bien du peuple d'Edenia ? Ou ceux d'un admirable homme du culte de Bienveillance remettant en cause même la foi que l'on peut pretter en Bienveillance ?"

Le bienveillant eu un large sourire aux mots du seigneur de Louvelle

"Nous ne récoltons que ce que nous semons. Un lieu commun, mais qui siée à merveille la situation, ne trouvez vous pas?

Pourquoi les rebelles sont ils si hostile à votre présence sur cette île? La réponse n'est elle pas fort simple?
L'action que les fils y ont menée, ce que les fils y ont semé, la mort.

Vous vous dites de bienveillance, mais que faite vous? Vous soutenez le génocide d'un peuple.
Bienveillance reconnaîtra les siens le jour du jugement et je ne donne pas cher de votre peau.

Votre foi en bienveillance, j'en doute fort, sachez le.
Cela fait déjà bien longtemps que l'Ordre désapprouve les faits des Fils d’ Edénia. Cela à commencé avec Angelo, puis Kostan second du nom, et maintenant Hadril... vous vous êtes éloigné de bienveillance.
Oh oui, vous en êtes si loin, que vous ne sentez même plus sa désapprobation.

Mais je réitère ma question, pourquoi donc organiser cette mascarade et prendre à parti le peuple, que cela va t'il vous apporter? Un soutient au prêt du gouverneur? De l'aide humaine, penseriez vous enrôler ces commerçants, artisans et autre tisserands dans vos rangs?

Votre présence ici même est assez incroyable, les fils ont su jouer de diplomatie pour obtenir ce qu'ils voulaient, mais en venir à cela n'est pas digne d'une guilde de cette envergure.
Ou peut être es ce une initiative personnel, et dans ce cas, je crois que la nouvelle fera grande impression, Seigneur de Louvelle, marchand ambulant et grand orateur des causes perdues.

Une dernière chose, qui êtes vous pour remettre en cause les choix du Gouverneur, vous pensez vous plus éclairé? Croyez vous détenir une vérité plus grande?
Les huantars ne veulent que leurs terres, si le prix à payer pour la conserver est si grand, quitté donc cette île.
Vous n'êtes pas sans savoir que des discutions avec les Huantars sont en cours, ils ne veulent pas Sar, ils souhaitent leur terres natale, ainsi que notre respect.
Mais je crois que vous l'avez oublié depuis bien longtemps, le respect d'autrui."

La vérité était dite, l'Ordre voyait depuis bien longtemps les actes des Fils comme étant contre toute logique.
Cette guilde menait une politique qui ne la conduirait qu'au désastre.

"Vos paroles aussi sont bien belles, il est vrai.
Je sais que ma Guilde a fait de nombreuses erreures sous Angelo et Kostan Second, et a pu par la s'ecarter de bienveillance. Toutefois Hadril a longuement désaprouvés ces choix, malheureusement en cette époque celui ci n'avait pas l'influence suffisante pour redresser les Fils. Avec le soutient que je lui ai personnellement apporté il a pu le faire et est maintenant notre chef. Celui ci a la lourde chager de redresser cette guilde, et la ramener dans le droit chemin, ratrappant nous l'esperons les anciennes erreurs de nos predecesseurs Kostan second et Angelo.

Sachez que sous Hadril les rapport avec les Indigènes sont bon, vostre chef Heikel aura pu remarquer que ceux ci etaient présent jusqu'a l'interieur même du Castel. Sachez aussi que les Indigènes nous attaquant ne sont pas les Autochtone mais des hommes venues des Terres de l'Ouest.

Donc je réitère ma réponse, si je suis ici à parler avec le peuple c'est en esperant qu'ils prient pour nous, et que Bienveillance nous apporte son soutient. Enfin si vous croyez que la défense du peuple d'Edenia est cause perdue juste bonne à être défendue par un marchand ambulant, je comprend que vous ne vouliez pas que vos fidèles prient pour nous.
Ah ! Que je suis sot, c'est vrai les Huantars veulent leurs terres natale, mais pas celles sur lesquelles nous avons batîs Sâr, juste les autres, et puis ils ne tueront personnes, il veulent les terres mais y laisser les habitants, les chateaux, les commerces et tout cela peut être ? Il tuerait autant des leurs juste pour quelques touffe d'herbes donc...

Et bien que sur nombres de sujets je sois, je le sais, moins illuminés que nostre Gouverneur, j'ai la conviction qu'il fait la une erreur, et que nous aurons donc besoin de Bienveillance avec nous.

Peuple de Sâr, je me repette, priez pour nous."