Drakvein de KIORA, fils de Rios.

Ceci n'est que l'aube d'une longue épopée qui se déroule sur trois générations, le récit est en construction, merci de votre indulgence!

Oyez Dames et Damoiseaux, je m'en vais vous conter le long ces pages, l'histoire de ma famille, qui fît de nous des Edéniens fiers de leur patrie mais n'oubliant pas leurs racines lointaines.

Tout commença quand mon père naturel, Rios de Kiora, fût adopté par le Sire Nath l'érudit, homme pieux, cultivant l'amour de sa populasse, mais sachant le concilier avec sa passion pour le verbe et ceux qui le manie avec adresse, dont je vais vous faire le portrait, car cet homme contribua à ce que notre lignée soit ce qu'elle est aujourd'hui.

C'était un seigneur aimé de son peuple, il affectionnait se promener à travers ses terres, saluant chacun de ses sujets par son nom, aidant régulièrement à la tâche quand ses hommes rencontraient quelque difficulté, que se soit au champ, durant à la construction d'un édifice mais aussi au combat.

Cet homme volontaire et humble, eût lors de ses longues méditations auxquelles il aimait s'adonner, un sentiment mystique, l'appelant hors des terres Edeniennes. Il prît conseil aupres de ses frères de confession, se confia au Bienveillant, et décida de suivre cette quête intérieure, un appel à l'aide, lointain, mais qui scellerai sa foi et le bonifierai plus encore afin d'etre le plus près possible de bienvellance à son départ de la vie humaine.

Il commenca les préparatifs de son périple, prépara son armure la plus légère et adaptée aux longs trajets, car en cas de mauvaises rencontres,il lui fallait être protégé.
Pour ce voyage il prît ses deux plus robustes pur sangs, dont l'un des deux était son fidèle et légendaire destrier nommé "Samson de la place", un superbe cheval blanc aux flancs éffilés, le crin tréssé de la plus belle manière, des muscles noueux qui laissaient imaginer la puissance de son galop et une selle de cuir soigneusement confectionnée par son meilleur tanneur, incrustée de pierres précieuses qui aveuglaient les ennemis quand il leur sonnait la charge.
Nath chevaucherai Samson, et le second cheval supporterai le reste de l'équipement, soit quelques couvertures pour les nuits au froid rigoureux, la nourriture nécéssaire à plusieurs semaines de périples, engrangeant les denrées les moins périssables que possible, ainsi qu'une seconde épée dans l'éventualité où la sienne serait endommagée dans probable combat.

Le jour de son départ, il fît un émouvant discours à son peuple aimé, beaucoup de ses sujets lui proposèrent de l'accompagner, mais chaque fois il refusait, c'était pour lui un pélerinage personnel, afin de trouver le meilleur accord entre son corps et sa spiritualité, même son bras droit, le solide Jean de Duroc (dont la lignée est encore aujourd'hui au service de ma famille, son petit fils Gilbert de Duroc étant mon écuyer), pensant accompagner son maître, se vît refuser l'aventure.
Mais sa déception ne fût que de courte durée, car durant son discours d'aurevoir, messire Nath lui confia la responsabilité de son fief, car il avait toute confiance en son fidèle écuyer, Jean de Duroc fût tant honoré, qu'il s'agenouilla devant Nath, prît sa main d'un geste lent, et l'embrassa sur trois de ses doigts, un pour lui montrer sa reconnaissance, un pour le remercier de sa confiance, et le dernier pour lui porter chance dans son périple.

L'heure était maintenant venue, Nath qui était déjà un homme d'un certain âge mais ayant encore le bras solide, se retourna vers son avenir, monta d'un seul bond sur la croupe de Samson, lanca la course de ses destriers d'un coup d'éperon, laissant seulement à sa populasse, la vision de ses larges épaules rapport à sa petite taille se découper dans le couchant tel une ombre absorbée par le soleil.

Le voyage initiatique commençait, Nath avait toujours été un esprit libre qui se laissait guider par ses sentiments ainsi que par ses convictions, il entamait ce jour là le plus fou des périples qu'il n'ait jamais imaginé.

Traversant les paysages, chevauchant pour rattraper l'horizon, Nath ne se dirigeait dans ces espaces inconnus que grace à cette voix interieure qui appelait à la rejoindre, à chaque bifurcation, Nath s'engageait d'un côté ou de l'autre sans hésitation aucune, comme si il était sur un chemin balisé d'avance, ce qui n'était évidement pas le cas! L'environnement était des plus hostiles, il pouvait à tout moment croiser quelque animal affamé en quête d'un déjeuner, ainsi que des authoctones dont il ne comprendrait pas le language et qui l'effrayaient plus que tout car les légendes sur ces peuples sont toutes plus inquiétantes les unes que les autres, et pour finir il pouvait se faire assassiner par des vagabonds, bandits de grands chemins, qui égorgent les voyageurs durant leur sommeil et tirent quelques pièces des frusques dévalisées au village voisin pour se payer quelque ennivrant nectar dont ils sont si friands. De fait, il savait dans quelle direction se mouvoir, mais pas quel serait son destin...