[Ile du Levant]Nicholas d'Emerande, Fingal de Louvelle.

En contrebas du chateau dans lequel s'etait fait avener Intendant le seigneur Fingal la vielle même, des ouvriers avaient travailler toute la nuit pour monter une grande estrade face à une tribune acuillante les nobles venus assister au combat.
Fingal avait prit toute la nuit pour se reposer et penser, il etait fin prêt au duel. C'est habillé d'une tenue de bretteur orange et noir des plus raffinées, et équipé du sabre le mieux équilibré qu'il etait trouvable sur l'Île qu'il se présentat enfin sur l'estrade. Le Soleil se levait et rendrait le duel des plus sublime. Le cadet se mit en position de garde regardant le Vicomte dans les yeux, tous attendait que le duel soit officiellement déclaré.
Un homme rapella brievement les enjeux de ce duel avant de déclarer que les participants pouvait engager le combat, celui ci s'arrêterait à l'abandon ou à l'incapacité de combattre uniquement.
Après avoir fait quelques pas savoir à qui lancerait le premier son attaque, le jeune Seigneur lança un coup d'estoc visant l'épaule porteuse de son adversaire metant ainsi à découvert son flanc droit.

Pour l'occasion, le Vicomte d'Emerande s'était levé de bonne heure. Cela faisait des mois qu'il n'avait pas croisé le fer, et s'était lentement habitué à voir ses hommes batailler à sa place, mourir pour ses rêves de gloire et de conquête. Le poid de l'âge ne l'avait pas épargné. Le bref entraînement qu'il s'imposa lui démontra qu'il n'était plus le fringuant jeune homme qui s'illustra lors des joutes de l'An 52. Ses mouvements se faisaent plus lents, plus maladroits. La fatigue le prenait à la gorge et le forçait à marquer des pauses régulières.

Un lueur d'inquiétude naquit dans son esprit, mais le seigneur-marchand n'était pas de ceux qui se laissaient impressionner par les épreuves. La lueur demeurra néanmoins, ténue mais tenace, elle brillait encore de ses faibles rayon et contrariait ses pensées. Lorsqu'il eut terminé son entraînement, le Vicomte s'habilla. Simplement pour que ses atours ne gènent pas ses mouvements. Il enfila une chemine blache et bouffante, dont le col était suffisamment ouvert pour laisser entrevoir sa poitrine. puis il se glissa dans un pantalon brun dont les contours étaient assez leste pour permettre à ses jambes d'exécuter de rapides mouvement de recul. Il n'enfila pas de chapeau, préférant attacher ses cheveux en une longue crinière, qu'il laissa retomber sur son dos.

Le Haut-Régent apparu après son adversaire. L'épée qu'il tenait entre les mains était sensiblement plus imposante que l'arme de son adversaire. la pointe de la lame raclant le sol, tandis que la garde remontait jusqu'au épaules du Vicomte. Il gravit les marches qui le séparaient du seigneur Fingal puis, lorsqu'il fut face à lui, joignit les deux mains sur la garde et retourna l'instrument d'un long effort des poignets.

Le combat commenca, rapide et brutal. Le Chevalier Fingal bondit en avant et porta le premier coup. La pointe de la lame manqua de s'enfoncer dans la chair du Vicomte, mais celui-ci anticipa le mouvement et se déporta sur la droite, laissant l'arme emporter un morceau de sa chemise. Puis il profita de la position de son adversaire pour abaisser son arme à l'horizontale et porter sa rispote. Les bras du seigneur d'Emerande se levèrent et s'abaissèrement violemment, tandis que la lame partait en avant dans un puissant coup de taille.

Le chevalier d'Arz se laissa rouler sur sa gauche, esperant ainsi minimiser les dégats et eviter un second coup. A la vue de l'épée de son adversaire il n'aurait cru possible une riposte si rapide. C'est à cause de cette erreure d'apréciation, que le sang coulait déja de la chemise de Fingal. La blessure lui laçant de vive douleurs le combat etait déja mal engagé.
Se relevant à peine Fingal lança un rapide coup d'épée dans le vide esperant ainsi désorienter son adversaire et mieux préparer le prochain coup.

L'attaque du seigneur Fingal semblait avoir été négligemment portée. Le Vicomte l'esquiva aisément puis se décala à nouveau vers la droite. Son adversaire l'imita pour prévenir un second coup de taille, et les deux nobles pivotèrent de concert pendant de longue secondes. Gêné par l'allonge de son arme, le seigneur-marchand recula, mais l'ennemi suivait et restait au contact pour empêcher une nouvelle frappe. Le Vicomte frappa alors brutalement sur le sabre son adversaire.

Les lames s'entrechoquèrent à plusieurs reprises, avant que la lourde épée du Haut-Régent ne mette soudainnement fin à l'échange. Le seigneur Fingal fut touché au bas ventre mais parvint à prévenir la menace en executant un rapide recul. Un morceau d'étoffe orange fut emporté par l'impact, sans que le sang ne soit déversé. Bien que déçu par le résultat, le Vicomte se satisfaisait de sa prestation en lancant quelques sourire provocateur au seigneur Fingal. Cependant, son attaque l'avait placé à découvert, et il tentait de ramener sa garde avant que l'autre n'en profite.

Le jeune bretteur avait parait aisément les attaques du Vicomte, ce même malgrès la différence de lame, comme si d'Emerande après son premier coup avait gaspillé toutes ses reserves. Le maniement d'une épée d'une telle taille etait surement bien plus fatiguant que celui d'une simple rapière. Fingal songeait serieusement à essayer d'obtenir une victoire à l'usure quand la lame vint rapidement vers son ventre, l'interrompant dans ses réflexions. Plus par instinct que par refléxion Fingal bondit en arrière essayant de dissumuler la douleur qu'une telle manoeuvre avait provoquée. Les sourires de son opposant de la guilde du commerce lui laissèrent penser que la douleure n'etait pas passée inaperçu.
Perdant quelque peu ses moyens Fingal essaya de profiter de l'ouverture dans la garde adverse, y lançant un maladroit coup de taille, venant simplement ricocher sur la lame adverse, rougie par le sang de ses côtes. Réalisant l'erreure qu'il venait de comettre l'attaquant fit rapidement un pas en arrière se mettant en position de garde, celui ci comptait esquiver les coups adverse attendant une réelle ouverture pour reprendre l'avantage dans le combat.

Le Haut-Régent profita du répit pour observer son adversaire à distance. Le seigneur Fingal avait combattu correctement, compensant la faiblesse de son arme par des reflexes affûtés et une vivacité certaine. A chaque coup, il parait avec assurance, faisant glisser l'épée du Vicomte avant de bondir sur le côté. Ses mouvements étaient lestes et bien assurés. Malgré sa plaie, le jeune seigneur parvenait à transformer une blessure assuré en touche inutile. A chaque coup, le Vicomte devait redoubler d'effort pour maintenir son épée et frapper la chair ennemie.

" Vous êtes habile, Fingal, lanca le Haut Régent à la volée. Mais votre arme ridicule ne vous protégera pas bien longtemps ! "

Le Vicomte conclut ses paroles par un puissant bond en avant. Ses bras s'élancèrent brutalement en arrière, puis rabatirent son arme puissante sur le sabre de son adversaire. La parade du Fils d'Edénia s'avéra inutile. La lame glissa sous l'impact, et le tranchant de l'épée dépassa la garde du seigneur Fingal pour frapper son épaule découverte. Le Haut-Régent se recula immédiatement pour se replacer, constatant avec amertume que la blessure était minime. La parade devait avoir amorti une partie du coup. Le Vicomte pesta et se prépara à la riposte.

Bien qu'essayant de preserver les apparances, Fingal payait chère la blessure causée par son erreure en tout début de combat, a chaque effort il se devait de contenir sa douleur et chaque parade le fatiguait bien plus que de raison.
Lorsque le Haut-Régent retenta d'attaquer, le cadet de la famille de Louvelle fit l'erreur de ne prendre en compte sa blessure. Essayant de mettre trop de force dans sa parade douleure bien plus vive que les précédentes le prit, ceci lui faisant abandonner toute resistance. Soucieux de miniser la casse l'homme tenta de contrer la lame avec son épaule abatttant celle ci sur le plat de la lame. Le sang coula mais la blessure n'etait que superficielle et la douleure inexistante comparée à celle de son flanc droit. Voyant que le Vicomte faisait quelques pas en arrière Fingal en fit de même s'accordant ainsi un répit lui permettant de faire un rapide point sur le combat.

"Connaissez vous le récit du Moustique Vainqueur du Lion messire d'Emerande ? Si non, je vous la conterais après ma victoire."

Suite à cette raillerie, les deux adversaires echangèrent quelques avancées, Fingal reculant systématiquement trop tôt pour que son opposant puisse frapper et laissant son adversaire reculer suffisement tôt pour ne pas avoir à tenter de réelle attaque. S'apercevant bien vite que ces manoeuvres ne lui permettait pas de reprendre suffisement haleine Fingal changea de stratagème. Il attendit que son opposant commence à avancer vers lui pour le prendre à contre pied, au lieu de commencer à reculer le moustique fit une rapide avancé, courant puis décochant un faible coup au torse du lion, l'insecte continua sa course d'une longue roulade vers l'avant esperant ainsi se mettre hors de danger de la puissante riposte du lion. Il n'avait pas fait grand dégats mais avait réussi à toucher, cela etait pour Fingal le principal.

" Gardez vos histoire pour vous, faquin ! Répondit le seigneur d'Emerande avec rage. "

Pour la seconde fois, le Vicomte avait été touché par son adversaire. Le gringalet s'était fait plus audacieux, portant un rapide coup d'estoc au poitrail avant d'exécuter une petite acrobatie qui le mettait assez loin du danger. Le seigneur-marchand se retourna d'un air furieux. L'attaque ne l'avait heureusement pas blessé, mais la touche était une provocation en même temps qu'un signe de faiblesse. Il affermit sa prise et écrasa la garde de son épée sous un étau de chair. La longue lame décrivit une série de courbe dans les airs puis s'élanca droit en avant, acompagnée par l'élan du Vicomte.

A nouveau, les deux fers se croisèrent dans un fracas de grincements et de tintements. L'épée du Haut-Régent fut encerclée puis emmenée par le sabre du seigneur Fingal. Le bretteur faillit lâcher son arme et dût s'avancer dangereusement pour maintenir prise, dépassant son adverse d'un petit mètre. Il parvint à garder le contrôle et bascula encore en avant, tandis que le Fils d'Edénia le toisait derrière lui. Le Vicomte était maintenant en difficulté, le dos exposé aux attaques du Fils d'Edénia.

En temps normal l'Intendant aurait pu infliger un coup signifiant la défaite de son adversaire. Toutefois la douleur se faisait telle qu'il ne la masquait même n'hésitant pas à lacher un cris de douleur lorsqu'il passa derrière son adversaire. Le Chevalier d'Arz fut obligé de prendre appui sur son sabre pour que la douleur ne lui fasse pas perdre tout sens de l'équilibre. Il savait que si cela arrivait il s'écroulerait au sol et dès lors le combat prendrait fin. Cela etait chose qu'il ne pouvait se permettre alors qu'il avait sans doute trouvé moyen de gagner le combat.
Epiant le moment propice pour fondre sur sa proie le Cadet de Louvelle reprenait tant bien que mal son souffle.
Le moment arriva rapidement, on pu voir aux mouvement de ses jambes que le Vicomte d'Emerande commençait à se retourner, malgrès la distance relativement grande s'etant mise entre eux, ce fut le moment que choisit le jeune Fils d'Edenia pour entamer sa nouvelle course. L'assaillant réarma son bras de la même manière que lors de la précédente attaque visant à faire croire qu'il referait le même attaque qu'auparavant. Le jeune homme poussa le jeu jusqu'a feinter de lancer son coup en arrivant au niveau du torse adverse. Finalement le jeune homme stoppa sa course un pas plus loin profitant de l'effet de surprise pour saisir son sabre des deux mains et l'abattre de toutes ses forces sur le bras droit du combattant Nicholas. Malgrès la profonde entaille crée le bretteur Fingal etait maintenant en position bien difficile, en proie à une riposte aisée tout en sentant la douleure accumulée par cette attaque se deverser peu à peu aux moindres recoins son corps. Les capacités du seigneur Fingal etaient alors fortement diminuées. Il savait qu'il aurait à faire apelle à ses quelques réflexes pour esquiver la prochaine réplique, pouvant bien lui être fatale.

Nicholas d'Emerande s'immobilisa. Le sabre de son adversaire avait creusé un long sillon sur son épaule droite et envoyé quelques gerbes écarlates sur le sol. La douleur était vive mais s'effaca rapidement sous le poid de l'humiation. Certain de remporter le combat, le Vicomte avait négligé les règles de prudence en exposant trop souvent ses bras et ses jambes à l'adversaire. Celui-ci l'avait trompé puis touché en un endroit sensible. Le seigneur-marchand refoula ses états d'âme et tenta de rassembler ses forces.

Lorsqu'il releva son arme, une violente douleur l'atteint et le contraint à décaler son attaque. Soulever un objet si lourd n'était déjà pas aisé, mais exécuter la manoeuvre avec un bras saignant relevait de la gageure. Le Vicomte s'avanca prudemment face au seigneur Fingal et frappa brutalement. Le coup était lent et prévisible, et l'Intendant n'eut aucune difficulté à éviter l'assaut pour se retrouver en bonne position.

Le coup avait été payant. Le pari fut risqué, mais le Vicomte d'Emerande etait dès lors dans une position bien plus délicate que celle du Louvelle. Le jeune homme fit quelques pas de recul, laissant la douleure se calmer.

"Messire Nicholas d'Emerande, Vicomte du Lac de Sel, vous n'este plus en état de battre le fer. Vous feriez mieux d'abandonner."

L'homme avait parlé d'une voix emplie d'arrogance, il se voyait déja vainqueur de ce duel. Bien évidement il savait que son opposant refuserais l'abandon, mais cela lui permettait de regagner de précieuse bouffé d'oxygène, et laissait un peu de temps pour que la douleur se calme.

Le Haut Régent marqua également une pause, sa poitrine se soulevant par intermintence en signe d'essoufflement.

" Abandonner ? Vous plaisantez, jeune freluquet ! Rétorqua-t-il avec fierté. Lorsque j'en aurais terminé avec vous, l'envie des défis vous sera définitivement passée. Le Vicomte Nicholas d'Emerande ne cède rien, retenez-le. "

Tenant son épée de la main gauche, le seigneur-marchand laissait son bras estropié pendre nonchalament le long du corps. Un fil de sang se frayait un chemin sinueux au travers de sa chemise et retombait à terre, éclaboussant le bois de l'estrade d'une couleur rouge foncée.

Le repos ne pourrait plus se prolonger, il fallait finir de ce combat. Fingal resaisit son sabre plus fermement. Puis se réaprocha s'attaquer au Vicomte. Le jeune homme lançait quelques maladroits coup d'estoc, ceux ci furent très facilement paré par son opposant ce malgrès sa blessure. Quand le Vicomte d'Emerande tentait à son tour un ou deux coup d'épée c'etait d'un simple pas de côté que Fingal menait l'esquive.
Les deux adversaires etaient à cour d'energie, Fingal recula de quelques pas attendant un assaut adverse pour cloturer ce combat, il jouerait le tout pour le tout. La victoire ou la défaite se déciderais dans la prochaine offensive, Fingal se mit alors en position de défense se préparant à se depasser une nouvelle fois pour emporter la victoire.

Le Vicomte haletait. Ses battement de coeur redoublaient d'intensité, le sang lui montait jusqu'au crâne et lui battait les tempes d'une série de martellement insupportables. Le rythme de l'affrontement le dépassait maintenant tandis que sa blessure le relançait à chaque mouvement. Handicapé par la fatigue et la douleur, sa lame chassa le vent pour atterir sur l'estrade d'un bruit sourd. Prudent, le seigneur Fingal maintint fermement sa garde et semblait l'attendre.

Ce fut le moment que choisi le Vicomte pour lancer sa dernière attaque. D'un cri de rage, il tira sa lame d'un coup sec pour l'extraire du bois fendu et la ramena derrière l'épaulant en boudissant sur son adversaire. Sa vision s'atténua sous le poid de l'éreintement, la sueur perlant sur son visage rougit par l'effort et noyant son regard sous l'humidité. Le seigneur d'Emerande frappa à l'horizontale et son épée décrivit un demi-cercle. Le nouvel Intendant s'était déjà baissé, et seuls quelques cheveux restèrent sur le chemin de la lame. Son adversaire se retrouvait maintenant sans défense.

Une attaque d'une telle ampleur impressiona Fingal, au point qu'il faillit en oublier de tenter d'esquiver l'attaque. Ayant pris quelques instants de retard celui ci fut obliger d'arracher un efforts suplémentaire pour ne pas y laisser son scalp. S'etant baissé dans une précipitation certaine celui ci avait rudement malmené sa blessure qui lui fit perdre l'équilibre et troubla sa vision. Quelques instants plus tard, c'etait ne voyant qu'une sombre silhouette au milieu d'un blanc aveuglant que Fingal fit un rapide relevé tenant son sabre penché vers l'avant. Le jeune bretteur comptait gagner ce duel à l'aveugle. La sabre recontra une certaine résistance. Il le savait, il avait touché sa cible, la victoire etait sienne.

Le Vicomte se figea, les bras tendu à gauche, les mains crispées sur la garde de son épée, l'arme fixée dans les airs sans avoir terminé son mouvement. La douleur s'était faite subite, violente. Il abaissa lentement la tête pour voir la lame du seigneur Fingal pénétrer l'étoffe au niveau du coeur. Tout autour, une large tâche rougeâte progressait le long de sa chemine, et forma une longue traînée qui se deversa sur son pantalon, sur ses bottes et sur le sol. Le seigneur d'Emerande adressa un regard stupéfait à son adversaire, puis ses bras fébriles lachèrent prise. L'épée percuta l'estrade dans un bruit sourd.

Ses yeux animés par l'effarement semblèrent scruter ceux du seigneur Fingal. Ses souvenirs revinrent, nombreux et fugaces, ses pensées effleurèrent ses rêves d'ambitions brisés tandis qu'il réalisait l'imminence de son trépas. Lassé, l'Intendant retira son sabre d'un coup sec et le Vicomte glissa sur la lame avant de retomber lourdement au sol. Sa main droite se souleva, tremblante, palpa la blessure mortelle, puis ses lèvres s'animèrent en un dernier effort.

" Ce n'est... pas vrai... pas... maintenant. "

Les derniers mots s'élevèrent comme un murmure, puis ses lèvres s'immobilisèrent pour de bon. Le corps du Vicomte gisait maintenant à terre, le regard figé vers le ciel dans une expression énigmatique.

Ayant bien du mal à se tenir debout et à voir ce qu'il se passait, Fingal entendit, plus qu'il ne vu, son adversaire chuter. Il savait le combat fini et leva un bras pour apeller les soignants dépéchés sur le bord de l'estrade. Ceux ci arrivèrent au pas de courses emenant dans la même foulée le corps du Vicomte. Fingal n'etait pas encore conscient que celui ci n'aurait nul besoin de soins et que son coup avait donné la mort en plus de le défaite.
Une fois sa blessure pansée et ses esprits un peu plus clair le Cadet se souvint qu'il avait promis de raconter l'histoire du Moustique et du Lion. Celui ci fit quelques pas se plançant en face du public.

"Mon régent Lorend Faol m'as parlé de lointaines terres à l'Ouest des notres. On raconte qu'il y vit diverses créatures ici inconnue, dont le Lion. Le Lion est une sorte de chat faisant presque la taille d'un cheval et dont les poils sont bien plus longs. C'est un des animaux les plus puissants qu'il existe en nos terres, celui ci est grand, puissant, et vif, le cauchemard de tout être humain.
Un jour un petit moustique d'lui tint ces mots. "Je suis plus fort et plus hardi que cet animal !" Le Lion fort méprisant n'arrêtais de se detourner du petit moustique, estimant n'avoir de compte à rendre à un si petit animal.
Ne lachant prise le Moustique le harcelait "Chasse ta couardise, lion, et accepte le combat !" Finalement le Lion accepta le conflit : "A ton aise, moustique, mais ce sera ta perte !"
Le Lion donna un coup de patte avec une telle violence qu'il aurait assommé un boeuf. Mais le moustique en sortit indemne car il s'était rapidement esquivé et en avait profité pour piquer le lion au museau. Le lion attaqua encore une fois, mais encore une fois en vain: le moustique avait encore échappé et avait piqué le lion à l'oeil. Et le combat continua: le lion rugissant et abattant de-ci, de-là sa puissante patte; le moustique bourdonnant et piquant son adversaire partout où il pouvait l'atteindre. A la fin, le lion n'en pouvait plus, son nez et son museau étaient si enflés qu'il n'y voyait presque plus rien et ne pouvait qu'à peine respirer. Le Lion implora alors le petit animal : "Cesse, moustique, je suis à bout de forces !" Celui ci jubilant d'être plus fort que le Lion le lui accorda.
C'est ainsi que le petit moustique fut vainqueur du Lion. Malheureusement le Vincomte d'Emerande n'est pas aussi sage que le Lion, et lorsqu'il put renoncer il ne le fit guère, trop fort de son orgeuil."

[hrp : Inspiré (très fortement) de la fable "Le Moustique Vainqueur du Lion" de De La Fontaine]

Chevalier Nombre de messages : 13 Age : 37 Date d'inscription : 16/05/2007

Le Haut Conseiller Saloman de Dalock assistait au duel qui fut vraiment passionant ! Il était épaté par l'extrême agilité du seigneur de Louvelle ; il était également ravi de l'avoir à ses côtés!
Quant au seigneur d'Emerande, celui-ci se défendait bien mais sans doute le poids de l'âge qui a un moment donné n'épargne personne! Quoiqu'il en soit , le duel fut tres instructif et tres divertissant même si l'issu serait tragique!

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