Organisation de l'ile du Levant

Le seigneur Hadril récemment nommé Vicomte dû à la reussite de l'expansion a fait rassembler toute l'équipe compétente afin d'organiser l'orientation économque, culturelle et militaire de l'Ile du Levant. En effet, étant engagé politiquement, il ne saurait être constamment présent sur l'Ile; Sâr étant la pierre angulaire des différentes décisions politiques .Il prit la parole:

_"Je vous ai réuni aujourd'hui pour optimiser la gestion et le bon fonctionnement de l'Ile du Levant.Nous allons des lors procéder à la nomination du haut conseiller et par la même le chef décisionnaire au niveau politique et économique durant mes absences .En effet, je nomme..."

Tous les prétendants à ce titre avaient le souffle coupé car cette fonction autant préstigieuse que délicate relevait d'une compétence hors norme.
Le Vicompte continua:

"_...Je nomme le seigneur Saloman De Dalock, haut conseiller de l'Ile du Levant..."

Tous les regards se tournèrent vers cet homme dont l'émotion était grande.

"_... Ainsi, vous occuperez cette fonction , ce qui signifie que vous serez élevé au titre de Chevalier, vos missions consisteront à faire en sorte que la gestion et le bon fonctionnement de l'Ile du Levant soient sauvegardés. Aussi, il vous incombe de défendre au péril de votre vie cette contrée si difficilement acquise . Les autres seigneurs présents ici même devront se soumettre à votre autorité et à votre parole. Pour finir, vous devrez élaborer des rapports réguliers lors de mes absences."

Le Vicompte Hadril avait parlé et désormais, le seigneur Saloman De Dalock serait Haut Conseiller de l'Ile du Levant.

"_Commencons alors nos projets ; Haut conseiller, veuillez me faire quérir le LOA local afin d'entamer des discussions sur l'avenir de notre collaboration."
"Je veux savoir quelles sont les ressources présentes sur cette île afin d'organiser du commerce avec noas alliés de la guilde du commerce et enfin, je veux édifier une église pour recevoir les membres de l'ordre de bienveillance dans des conditions conformes à leurs pratiques; qui plus est nous aussi, pourrons se recueillir quand bon nous semble!"

Le Vicompte Hadril se tut et tous comprirent qu'ils pouvaient retourner à leurs occupations.

Tous les seigneurs étaient désormais à l'extérieur de la salle hormis le chevalier Saloman.D'un air gai il fit:

_"Cher Comte je vous remercie de l'honneur que vous me faites en ce jour et je promets de ne point vous décevoir.Je mettrai en oeuvre votre politique et je m'executerai à cette tâche au quotidien!Je m'en vais sur le champ demander au Loa des huantars de venir en ce lieu."

Apres un beau geste de courtoisie il s'en alla!

Le chevalier Saloman accompagné de quelques gardes se rendirent au fief des huantars le plus proche .Le chevalier Saloman était tout désigné pour cette mission car en effet il avait appris la langue huantar.
Apres quelques heures de monte à cheval ils arrivèrent au fief et le chevalier prononca:

_"im kinick nacatrevicno loa tchevingozarido grindala ic brookinchtein"

Cela signifiait:

_"Allez me chercher votre chef, je veux m'entretenir avec lui."

Les gardes ainsi que le chevalier Saloman était désormais à terre et regardaient autour d'eux .

Depuis la disparition du loa Izicotl, encore inexpliquée, bien que les évènements de ces derniers mois donnaient de précieuses indications, même si elles ne pourraient demeurer que simples suppositions, Azimar était le plus puissant loa de la région que les édéniens appelaient Ile du Levant.

Saloman fut conduit par deux guerriers huacas à travers la forêt. Le voyage dura un moment, mais il sembla que l'on tournait en rond, ou plutôt que l'on serpentait, allant dans de nombreuses directions successivement. Soudain, de laorêt jailllirent des premiers murs de pierres, non pas les pierres taillées, véritables blocs qui composaient les constructions édéniennes, mais de grandes pierres naturelles empilées les unes sur les autres et maintenues ensembles par un mortier rudimentaire.

Passés ces premières fortifications, on arrivait aux bastions, ou tel on imaginait ces constructions qu'un oeil édénien ne pouvait comprendre l'utilité réel. Se dressant au sommet, d'un escarpement à la pente fortement prononcée, ces constructions d'aspect rustre et sans le moindre raffinement entouraient la cité principalede l'île du Levant, témoignage de la grandeur du clan Huacas

Saloman, en traversant les grandes portes, seules accès de cette apus gigantesque, ne put qu'être impressionné devant l'architecture Huacas qu'il ne pouvait soupçonné, car jamais edénien n'avait pénétré dans une grande cité Huantar, pas même le grand Bienveillant. Il n'y avait pas de bâtiments individuels, ce concept n'existait pas ici. Il n'y avait que des bâtisses communautaires, chacune ayant une fonction propre.

Saloman fut conduit par de larges voies au centre de la cité. Là, un grand monument pyramidal se dressait devant lui. Montant une dizaine de hautes marches, Saloman découvrit l'entrée du batîment, Haut porche taillé dans la pierre. Le Fils d'Edénia pénétra dans la pièce où un jeu de miroir redistribuait la lueur du soleil venant de trouées forées dans le plafond, servant également d'aérations.

Sur un siège de bronze, deux jeunes filles Huacas, à demi nues, agitant, des frondaisons devant lui et un homme assis su les marches du strapontins à ses pieds, Azimar leva la main, accueillant officiellement l'émissaire Edénien. Le loa prononça les paroles rituelles :

Qunchoa Inti noäla aütendela. (Qu'Inti guide tes pas vers la gloire.)

Puis, tandis qu'un Huacas s'approchait à pas rapides et se plaçait aux côtés d'Azimar, le loa demanda quelle était la raison de la venue de l'étranger, question que traduisit le huacas dernièrement arrivé.

Le Haut Conseiller Saloman De Dalock fut tres impréssioné par l'architecture des Huacas ainsi que par la façon tres habile de camoufler leur repère!
D'abord, il avait un sentiment de supériorité qui s'estompa lorsqu'il compris que ces constructions entouraient la cité principalede l'île du Levant, témoignage de la grandeur du clan Huacas.
Pris d'un sentiment de modestie , son regard n'était plus aussi incisif lorqu'il vit Azimar, leur chef!
Sa surprise et so étonnement étaient telles qu'il lui fallu un moment pour pouvoir répondre à la question posée par Azimar!
Il prononca enfin:

_"Je me présente Haut Conseiller Saloman De Dalock , je viens vous voir sous l'autorité directe de mon chef :le Vicomte Hadril De La Garde, Bras Droit Des Fils D'Edenia."

Apres un court instant de silence pour permettre à ces Huacas de s'intérroger sur ce personnage il continua:

_"Nous, en qualité de membres de la guilde des Fils d'Edenia avons colonisés cette île et l'avons bâptisés "ILE DU LEVANT"; celle-ci est gouverné par le Bras droit des fils .
Celui m'envoie ici , à votre rencontre pour établir des règles quant à notre future collaboration !"

Pendant, la traduction, différentes expréssions apparaissaient sur ces visages ou l'on pouvait distinguer de l'inquiétude!

_"En effet,ce que nous vous proposons est tres simple: travaillez pour nous ; seront logés, nourris,protégés et ........il laissa un moment de silence et continua:
".....et épargnés, ceux qui collaboreront avec nous ! Il m'est important de préciser que votre civilisation est extrêmement précieuse aux yeux des Fils D'Edenia et qu'en aucun cas , nous vous soumettrons quelconques obligations quant à la pratique de votre culte! Certains de votre espece construisent en ce moment même une église au sein du fief et château principal de l'île, à votre demande, nous ferons construire un lieu de culte pour les Huacas!"

Il savait pertinnement que ce qu'il disait pouvait choquer ces indigènes mais il devait honorer son titre et son rang , il continua alors sur un ton plus ferme:

_"Nous voulons vivre en harmonie et en bon terme avec les indigènes, cependant , toute tentative de rébellion,de désobéissance et de manque de respect envers les Edeniens seront tres sévèrement punis!"

Il savait que ce qu'il disait pouvait le conduire à la mort si il dépassait le seuil de tolérance des indigènes, cependant, il misait sur la carte de l'intimidation:

_"Voyez, les premiers colons de cette île n'ont eu aucun mal à venir à bout des Huacas qui se sont montrés hostiles, dîtes vous bien cela cher Azimar, notre armée est désormais beaucoup plus puissante tant en effectifs militaires qu'au niveau innovation quant aux armes!Croyez moi , vos arcs et vos flêches auront un certain mal à venir à bout de soldats armés de heaumes d'acier , de côtes de mailles ou encore de bottes en cuir cloûté.Dites vous que cela est dans votre intêret , que travaillez sous le drapeau des Fils est honnorant et plein d'espoir; car si vous voyez une once d'espoir en votre civilisation , celle-ci est ici."

Il fixait a présent Izimar dans les yeux et évitait de regarder les expressions des indigènes présents!

_"Pour preuve de votre bonne foi, le Vicomte vous demande d'envoyer des demain un convoi de 30 à 50 hommes devant les portes d'Edengard!
Dans le cas contraire nous serions obligés de marcher vers vos terres!!!"

Le haut Conseiller , bien que tres persuasif arrivait désormais à douter de la facilité de la tâche tant leur civilisasion était imprégnée de l'île!

Un silence pesant s'abbatit dans la pièce. Le mouvement de balancier des frondaisons cessa, les deux jeunes filles figées. L'interprête craignit la réaction de son chef envers sa personne. L'homme qui devait faire office de conseiller leva la tête vers Azimar, redoutant la colère de ce chef vaniteux et orgueilleux.

A la surprise de tous, il éclata de rire. Puis reprenant son souffle, il demanda à l'interprête de traduire sa réponse. Sur un ton poli, mais ferme, Azimar s'exprima.

Haut Conseiller Saloman de Dalock, représentant du Vicomte Hadril de la Garde, Bras Droit des Fils d'Edénia, j'ai entendu votre requête, mais elle ne fut pas exposer en bons termes. Je ne connaissais que peu de choses de votre peuple il y a peu. Mais des étrangers sont venus et m'ont expliqué votre histoire. L'on m'a mis en garde contre vous, que vous étiez des êtres vils et perfides dont la volonté à l'égard des Huantar était de les soumettre. En cela je réserve mon jugement. Qui vivra, verra. J'ai vu du mauvais et du bon dans chacun des hommes à la peau blanche qui sont passés par cette île, et il ne fait nul doute que c'est aussi le ca pour vous. Ne connaissant que peu vos soucis de relations, je ne m'engagerais pas à croire de simples propos.

Mais venir ici et menacer mon peuple n'est pas chose convenable. Il ne me plait guère d'accepter vos exigences. J'ai aussi appris que des traités avaient été passés, protégeant mon peuple. Nous avons le droit de choisir si nous acceptons ou non de travailler avec vous. Il ne suffit pas de nous autoriser à honorer notre culte. Lorsque l'on veut négocier, mieux vaut écarter la menace des pourparlers. Si notre civilisation est précieuse à vos yeux, laissez-nous vivre comme nous l'avons toujours fait. Nous garderons notre identité, comme vous souhaitez garder la vôtre.

Je n'ai rien contre vous et votre faction. Il y a eu des combats contre les indigènes et des combats contre des semblables à vous, vous avez gagné, je vous félicite. Nous honorons votre gloire aux combats.

Si vous souhaitez à présent que nos deux peuples vivent en harmonie, présentez à nouveau votre requête en excluant cette fois-ci la menace. Si nos peuples peuvent s'entraider, alors, ainsi soit-il. Nous vous prêterons notre aide mais nous ne nous soumettrons pas. nous travaillerons à la magnificence de cette île, mais nous ne tolèreons pas d'exigences. Nous ne sommes pas du bétail que vous pouvez apprivoiser et asservir. Nous travailleorns volontairement et comme nous l'entendons, ou nous ne travaillerons pas du tout.

Je déciderai moi-même de combien d'hommes vous disposerez et je ne conçois pas accéder à votre demande. Le Vicomte attendra. Je n'ai pas à donner de preuve de bonne foi, puisqu'il n'en donne aucune lui-même.

Azimar se tut, mais son visage s'était considérablement durcit.

La réponse de ce Huacas montrait une once d'espoir quant à leur future collaboration!Le Haut Conseiller esquisca un petit sourire et s'adressa à l'interprète:

_"Veuillez,je vous prie excuser mon arrogance, je comprends votre position face à ce que nous pourrions interpréter comme des menaces!Mais laisser moi vous expliquer notre position:
Les Fils D'Edenia sont percus comme des esclavagistes , des brutes épaisses ne laissant place à la tolérance et au respect des cultures; vous m'avez dit vous même qu'on vous avez parlé de nous , il ricana: certainement des propos peu éloquents, cependant , par le biais de ces pourparlers aujourd'hui même , nous avons la possibilité de changer cette façon d'agir avec force et vous de vôtre côté changer l'opinion que vous vous faîtes de nous, des Fils D'Edenia!"

Il continua:

_"En effet, il y a actuellement des traités qui sont signés à Sâr qui vous protègent d'une certaine façon mais comme le veut l'adage:"les règles sont faites pour être transgréssées"; ce que je veux vous dire , laissons derrière nous les menaces inutiles; c'est que si vous par votre décision réfractaire , vous ne collaborer pas avec les Fils, demain , d'autres colons tenteront de s'emparer de l'île et sans doute extermineront tous les Huacas: juste à titre d'exemple, la guilde de La Rose Noire a même osé attaquer le centre de décision politique d'Edenia; pensez vous vraiment que ces traités pourraient d'une quelconque facon vous protéger?Préferez vous lutter pour votre cause uniquement ou vous allier aux Fils pour agrandir notre puissance de protection? Aussi, si nos deux peuples sont hostiles l'un envers l'autre , l'Ile du Levant ne connaîtra jamais la paix qu'elle mérite!Hommes , femmes et enfants seront toujours dans la crainte, la peur et l'angoisse de la mort , et ce à tout moment!"

Il marqua une pause , regarda les jeunes filles qui semblaient appeurées et continua:

_"J'ai effectivement été tres maladroit dans mes propositions, mais je vous demande de réviser votre jugement et entendons nous sur l'accord précité; si vous désirez rajouter quelque chose , je suis tout ouîe!"

Le seigneur Dalock était un homme honnête et n'aimait pas les massacres mais il ne pouvait penser à ce moment qu'à ce qu'une réponse négative pourrait entraînée!

Les jeunes filles étaient apeurées, oui. Mais le colon se trompait s'il pensait être l'origine de cette peur. Cette fois Azimar ne rit pas et se leva, signe de sa contrariété.

Les affaires de votre peuple ne me regarde pas, Je n'ai aucune opinion de vous si ce n'est celle mauvaise de votre prestation dans cette pièce. Si les Fils d'Edénia sont perçus comme des esclavagistes, il apparait que c'est à juste titre. Que proposez-vous en échange de notre aide que nous n'ayons déjà ?

Que m'importe que votre pouvoir fut attaqué ? Que m'importe que d'autres colons viennent et vous chassent ? Ceci est votre affaire, non la nôtre. Vous avouez n'être pas en mesure de protéger cette île sans notre aide ! Par l'expérience récente, j'ai u constaté que quand des colons viennent sur l'île et croisent d'autres colons qui ne sont des leurs, ils s'exterminent entre eux. Peu nombreuses furent les pertes parmi les miens après les premières attaques.

Nous ne luttons pour aucune cause. Vous êtes là, nous devons faire avec. Mon peuple n'est pas hostile et souhaite vivre paisiblement selon nos coûtumes. Vous semblez avoir beaucoup plus à craindre des vôtres que vous n'avez à craindre des nôtres. L'île était paisible avant l'arrivée des premiers colons. Il semble que votre peuple amène la guerre et la discorde partout où il met les pieds. Si, dans le futur, l'île du Levant ne devait plus connaitre la paix, cela sera la faute des colons, Fils d'Edénia ou autres. Hommes, femmes, enfants Edéniens seront toujours dans la crainte, la peur et l'angoisse de la mort , et ce à tout moment. Nous, Huantar ne craignont pas la mort. Si telle est la volonté d'Inti nous mourrons. Nous serons délivrés de notre prison charnelle et notre esprit se présentera devant le panthéon de nos aïeux.

Puisque vous avez été maladroit dans vos propositions, il ne serait pas convenable pour vous de passer l'accord précité. Je n'enverrais aucun des miens sans garanties et contreparties de votre part. Ne confondez pas entraide et servitude. Nous ne sommes pas de votre peuple et ne pouvons être vos serviteurs. Mais nous pouvons être amis et nous rendre mutuellement service en tant qu'amis. Cela je l'accepterais volontiers. La bonne entente entre nos peuples indépendants, Edéniens et Huacas (car je ne peux parler qu'au nom des miens et non au nom des autres clans) assureraient la paix éternelle entre nos deux camps et de changer l'image de votre guilde. Vous ne seriez plus perçus uniquement comme des brutes esclavagistes, mais comme des bienfaiteurs de la paix entre nos deux cultures.

Souhaitez vous garder l'image de la brute esclavagiste, comme vous vous êtes défini ? Dans ce cas, campez sur votre position en proposant un accord qui n'en est pas un et, il ne sera pas la peine de parlementer plus longuement, je le refuserai, q'uimportent vos menaces ! Souhaitez-vous vous forger l'image d'un bienfaiteur de la paix, exemple à suivre par tous vos semblables, alors tenez compte de mon discours et faites moi de nouvelles propositions. Les tractations pourront se poursuivre dans de meilleures conditions.

Azimar attendit le départ ou les nouvelles propositions du conseiller. Il fut stupéfait du peu de connaissances de cet homme pour la culture qu'il osait prétendre défendre. Menacer de mort les Huacas, un peuple qui honorait la mort et réverrait les esprits, il y avait de quoi rire. Azimar lança un sourire aux deux jeunes filles. Celles-ci, rassurées de ne pas avoir à subir les foudres de la colère du loa, le mouvement de balancier des frondaisons reprit, venant rafraichir le chef des indigènes.

Le Haut Conseiller comprit que pour le moment, les négociations mèneraient nul part, il hocha alors la tête et prononca:

_"Je crois que nous en resterons la pour le moment, je reviendrais dans quelques jours avec de nouvelles propositions car nous voulons croire absolument à la possibilité d'une belle entente et de la collaboration entre les Fils et vous même les Huacas!" Il avait le sourire sincère et laissait apparaître sa réelle volonté.

Puis en se tournant vers le guide , il dit:

"_Pourriez vous me raccompagner je vous prie; voyez j'ai bien peur de ne pas pouvoir retrouver ma route!!!!"

Il s'inclina devant Azimar et se retourna pour suivre celui qui le servait de guide!

Le Vicomte Hadril et le conseiller Saloman s'entretenaient sur l'échec des négociations avec les Huacas:

Le Vicomte prit la parole:

_"Votre rapport est fait tres cher? Je dois m'en aller aujourd'hui même pour Sâr , nous avons convoqué l'assemblée des Fils à l'ambassade et ensuite je dois présenter ce rapport au gouverneur lui même!!!"
_Vous êtes alors chargé de surveiller au péril de votre vie l'Ile du Levant qui est notre fierté aujourd'hui et notre source importante de richesses!"

Le Vicomte semblait sûr de lui mais il apparaissait tout de même une inquiétude sur son visage; certainement dû à l'attaque Huantar ou aux futures attaques durant son absence!

Le Haut Conseiller rétorqua:

_"Oui tres cher Maître, le rapport sur l'échec des négociations mais surtout sur le rapport des attaques menées par les huantars; tout est fin prêt et a été chargé sur le bâtiment avec vos affaires personnelles!"

Puis d'un air ferme:

_"Je vous garantit qu'à votre retour, l'Ile du Levant n'en sera qu'Edengard n'en sera que plus fortifiée! Je ne vous cache pas ma crainte de voir arriver ces huantars en quantité toujours plus importants mais je protégerainos terres au péril de ma vie!!"

_Ainsi, je vous souhaite un bon voyage et puisse BIENVEILLANT veiller sur vous!!!!!"