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 Chapitre I : Organisation de la société

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Eternam
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MessageSujet: Chapitre I : Organisation de la société   Chapitre I : Organisation de la société EmptyMar 24 Oct - 23:17

Présentation

La structure féodale : Le féodalisme est un ensemble complexe de relations sociales tissées entre membres de la noblesse, ou entre les seigneurs et leur population. Cette partie décrit les principes de cette organisation, les facteurs du féodalisme, ainsi que les distinctions sociales et administratives opérées au sein de la population édénienne.

L’économie : L’écu est la monnaie principale en Edénia, mais il existe bien d’autres devises en circulation, et autant d’organisations, de seigneurs et de corporations pour les faire circuler. L’économie édénienne est cependant structurée autour de pouvoir colonial, un système assez simple bâti sur le rôle du Gouverneur, mais dont peu de gens, même au sein de la noblesse, en connaissent vraiment toutes les subtilités.

Le commerce : Le troc et l’échange donnent à l’économie toutes ses lettre de noblesses. C’est une source de pouvoir et une cause de ruine, selon que l’on daigne se plier à ses usages ou que l’on occulte son importance. Tout comme pour l’économie en général, le fonctionnement du commerce est strictement régi par l’administration coloniale.

Les métiers d’Edénia : Du forgeron à l’ébéniste, en passant par le bouvier et le troubadours, les professions ne manquent pas en Edénia. Vous trouverez dans cette partie la présentation succinte des principaux métiers de la colonie, regroupés au seins des grandes catégories de travailleurs.


Dernière édition par le Mar 24 Oct - 23:35, édité 1 fois
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre I : Organisation de la société   Chapitre I : Organisation de la société EmptyMar 24 Oct - 23:19

La structure féodale


Les principes

Le féodalisme consiste en une hiérarchisation stricte, et souvent floue, de la population coloniale, reconnue et acceptée au fil du temps. Chaque élément de la société édénienne, comme la culture, l’histoire ou l’organisation de l’économie est emprunt de féodalisme, c’est à dire constitué par la domination graduelle d’un homme sur ses pairs au sein d’une échelle complexe. Le rapport de force, le respect des puissants et la recherche perpétuelle d’une ascension sociale sont ainsi les caractéristiques principales de l’organisation féodale actuelle.

Suzerain et vassal : On appelle suzerain tout seigneur exerçant une domination sur un autre seigneur ou sur une partie de la population. On appelle vassal tout seigneur, ou tout homme du peuple, subissant la domination d’un seigneur. Les termes de suzerain et de vassal sont récurrents dans la société édénienne, car ils sont l’expression de la hiérarchie sociale constituée entre la noble et le peuple, ou au sein de la noblesse elle-même. Chaque noble peut ainsi être le suzerain de ses sujets ou d’un autre noble, et le vassal d’un seigneur plus puissant, plus titré ou plus influent que lui. Le terme de vassal n’est cependant pas aussi fort que l’on peut le croire. Il exprime simplement la soumission ou l’obéissance d’un homme par rapport à un autre. Il est notamment utilisé pour désigner les membres d’une guilde par rapport à leur dirigeant.

Tribut : Le tribut est l’apport d’un vassal à son suzerain. Généralement, il prend la forme d’une assistance militaire, où les armées du vassal sont appelées « ost » pour les distinguer de celles du suzerain, ou d’une contribution financière immédiate ou renouvelable. Le tribut peut également prendre des formes plus variées, comme le devoir d’écoute ou l’apport de conseils divers. Les tributs ont généralement une durée illimitée, chaque suzerain pouvant réclamer à tout instant que son vassal se mettre à sa disposition, pourvu que cela reste dans des proportions raisonnables. Parfois, le tribut est au contraire limité dans le temps, comme les dons financiers dont le paiement est effectué en une seule fois.

Gouverneur : Situé au sommet de la hiérarchie féodale, le gouverneur est supposé être le suzerain de chacun, et chacun est supposé être le vassal du gouverneur. En réalité, ce n’est qu’une déformation de son véritable rôle. Le Gouverneur est avant tout le garant des institutions féodales, chargé de reconnaître les vassalités et les souverainismes, d’attribuer les titres de chacun au cours des cérémonies officielles ou encore d’avaliser l’adoubement d’un seigneur. Chacun reconnaît ce rôle au Gouverneur, non pas seulement par respect, mais parce que la structure féodale héritée de Khorel est maintenant profondément ancrée sur la terre d’Edénia. Cette reconnaissance d’un Gouverneur puissant et situé au-dessus de la noblesse n’empêche nullement certains seigneurs de nuire sciemment aux intérêts de l’administration coloniale. Cependant, ces derniers agissent tout de même à visage couvert.


Les éléments du féodalisme

Dans la structure féodale, la domination d’un seigneur sur les autres n’a pas été décidée au hasard. Elle est le fruit de l’histoire, des évènements, des grandes décisions, mais également celle d’une naissance heureuse ou d’une victoire opportune. Toutefois, la force apparente d’un noble, sa puissance militaire ou commerciale, ne suffit pas à lui faire gravir les échelons. Il doit d’abord s’attirer le respect, la reconnaissance et l’acceptation de la société. On considère généralement que la constitution de la hiérarchie édénienne repose sur trois grands socles : les titres seigneuriaux, qui permettent d’attester de l’importance et du statut d’un seigneur, les guildes qui offrent une structure interne très marquée ou des possibilités de domination d’un seigneur sur les autres, et les guerres qui sont la source de nombreuses allégeances.

Les titres seigneuriaux : Clef de voûte du système féodal, les titres sont la représentation évidente du pouvoir et du prestige acquis par un seigneur ou par ses ancêtres. Souvent, les titres d’un noble suffisent à lui attirer le respect de ses pairs et l’admiration de la masse. Ils sont un symbole, un statut unanimement accepté par la société édénienne, et surtout par les membres des classes supérieures, friandes de distinctions et de promotions en tous genres. Dans les faits, cependant, les titres seigneuriaux ne suffisent pas à attirer les vassaux. Ils sont simplement une condition indispensable à l’allégeance d’un adversaire ou d’un autre noble. Ainsi, le suzerain d’une guilde sera toujours l’un des plus titrés, tandis qu’un chevalier indépendant ne pourra guère prétendre à acquérir quelque vassal. Il est à noter qu’un seigneur peut avoir déchu de l’un de ses titres, par exemple après avoir perdu l’un de ses domaines ou à la suite d’un acte honteux rendu public.

Les guildes et organisations : Ce sont les premiers et les plus importants facteurs de domination d’un seigneur sur un autre. Bien que, selon la guilde, les prérogatives adressées à chaque membre peuvent varier, elles comprennent généralement des éléments communs : devoir d’assistance, participation à l’assemblée seigneuriale et financement des efforts de guerre. La structure autoritaire et l’importance de la vassalité des membres envers la guilde et son ou ses dirigeants sont également soumis à fluctuation. Parfois, les membres sont contraints d’obéir aux consignes édictées par l’autorité centrale, sous peine d’expulsion ou de sanctions militaires et économiques. Parfois, les membres jouissent d’une plus grande marge de manœuvre, allant même jusqu’à élire le futur suzerain de la guilde.

Les conflits : Bien que le système féodal ait été en partie instauré afin de contenir les conflits entre seigneurs, la guerre n’en reste pas moins un excellent moyen d’ascension sociale. Nombre de nobles sont passés sous la coupe d’un rival, contraints par la force de fournir un tribu exhorbitant ou une partie de leur armée en échange d’une paix relative. Certaines dominations issues de la guerre sont temporaires, tantôt interrompues par le nouveau suzerain ou brisées par un vassal récalcitrant et revanchard. Dans la plupart des cas, cependant, la vassalité est continuelle entre les deux seigneurs, l’un fournissant sa participation financière, l’autre offrant sa protection. Mais la guerre, aussi brillamment remportée soit-elle, ne suffit pas à imposer les velléités souverainistes d’un noble. Sans titre, la domination du seigneur ne sera pas acceptée à terme, ni par les autres membres de la noblesse, ni par le gouverneur lui-même. Sans titre, un conquérant n’apparaît au mieux que comme un brigand issu des classes supérieures de la société.


La population féodale

Située en marge la noblesse, la population édénienne n’échappe pourtant pas au réflexe de hiérarchisation féodale, et se trouve elle-même catégorisée en plusieurs domaines. L’un des intérêts de cette catégorisation est de distinguer la population située dans le fief d’un seigneur, et la part de cette population placée sous son contrôle direct, appelée population seigneuriale. Dans la plupart des registres, seule la population seigneuriale apparaît, car elle constitue pour le seigneur la source de sa puissance ainsi que celles de ses dépenses les plus importantes.

Population active : Il s’agit de la population en état ou en âge de travailler. Elle comprend l’ensemble des hommes de plus de treize ans, ainsi qu’une grande majorité de femmes vouées à aider leur époux dans leur travail quotidien. En revanche, elle exclut les enfants, les infirmes ainsi que les vieillards dont l’état physique ne permet plus d’assurer une quelconque profession. Etant donné que l’espérance de vie est assez faible parmi le bas peuple, la plupart des individus actifs sont amenés à travailler jusqu’au terme de leur existence. Pour cette raison, la population active constitue près des deux tiers de la population totale.

Population seigneuriale : Il s’agit de la population active exerçant au sein d’une profession dont le contrôle et le financement sont dévolus au seigneur local, comme l’armée, les métiers de la mine, le commerce, l’administration, ainsi qu’une partie infime de la paysannerie. Cette catégorie de la population exclut le gros de la paysannerie, l’artisanat, la marine et les métiers de l’art. Contrairement au reste de la population active, les travailleurs seigneuriaux sont rémunérés par le seigneur, en tout ou pour partie, et son exemptés de taxes. Ils entrent dans la plupart des registres de la noblesse sous le simple terme de « population ». La population seigneuriale constitue la moitié de la population active, et le tiers de la population totale.

Population en servage : Il s’agit d’une partie infime de la population réduite à un état de semi-esclavage, en raison d’un démêlé judiciaire avec le seigneur local. La nature du crime est souvent diverse, allant du vol ou du non-paiement des taxes, au viol ou au meurtre. Dans tous les cas, le servage est une forme de compensation, un tribut payé par le criminel pour l’expiation de ses fautes et le remboursement de sa dette à la société. Les serfs ne jouissent d’aucune liberté, leur travail dans les champs est pénible, et leur espérance de vie est ridicule. La plupart des serfs meurent d’ailleurs en accomplissant leur devoir seigneurial. Aujourd’hui, on compte près d’un serf pour cent édéniens.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre I : Organisation de la société   Chapitre I : Organisation de la société EmptyMar 24 Oct - 23:27

Economie


La monnaie

L’écu : Cette monnaie fut instituée par le Gouverneur Enée en l’an 45, afin de faciliter le paiement des transactions majeures. Aujourd’hui, elle est devenue le principal moyen d’échange au sein de la noblesse et des classes sociales supérieures, bien que sa grande valeur restreigne son usage parmi la population. Frappées en or ou en argent, les pièces d’écu pèsent environ un tiers d’once, soit dix grammes, et sont ornées, sur leurs faces, d’un bouclier finement détaillé et d’une effigie de Bienveillance. Un écu d’or vaut actuellement dix écus d’argent, soit cent quarante deniers.

Le denier : Le denier est une petite pièce de cuivre pesant environ un dixième d’once, soit moins de trois grammes. A l’origine, cette monnaie était utilisée sur Khorel, puis reprise sur Edénia dans le règlement d’un grand nombre de transactions. Depuis l’institution de l’écu, la noblesse a progressivement délaissé le denier, en raison de sa faible valeur et de son encombrement conséquent. Cependant, la monnaie étant encore largement utilisée au sein de la population édénienne, elle sert actuellement d’étalon pour exprimer les prix de nombreux produits courants comme le pain, le bois ou la laine.

Monnaies locales : En marge du denier et de l’écu, d’autres monnaies sont couramment utilisées dans quelques lieux d’Edénia. Parmi celles-ci, citons l’ékar, généralement employé dans les territoires septentrionaux et le ducat, dont l’usage est limité aux seules régions côtières et insulaires de l’est d’Edénia.


L’Institut Colonial de la Monnaie

Fondé en l’an 29 par le Gouverneur Enée, cet organisme financier avait pour objectif d’assurer le contrôle de la circulation monétaire par l’administration coloniale. Ses prérogatives se limitaient alors à des fonctions simples, telles que la frappe des pièces, la distribution de la monnaie, et le contrôle partiel de la valeur marchande. Au fil du temps et des impératifs coloniaux, son rôle a cependant évolué. Aujourd’hui, l’Institut gère l’intégralité du processus financier de la colonie d’Edénia.

Distribution de la monnaie : Bien que la monnaie soit un outil essentiel de la gouvernance seigneuriale, il importe tout de même de contrôler sa production afin de préserver sa valeur. Pour cette raison, l’Institut Colonial de la Monnaie fut rapidement chargé par le Gouverneur de centraliser l’étalonnage de la valeur monétaire, lequel fut alors constitué autour d’une caractéristique intéressante du territoire édénien : sa quantité de ressources aurifères. Depuis lors, la valeur de l’écu est indexée sur le poids des produits miniers extraits par les seigneurs de la colonie.
Les seigneurs sont tenus d’envoyer leur production minière aux comptoirs de l’Institut Colonial de la Monnaie à chaque demi-journée. En échange, ils perçoivent un versement en écu d’or correspondant à la valeur de leur envoi. Il est à noter que, les dirigeants de l’Institut se démarquant de plus en plus de la politique du Gouverneur, certains seigneurs entrés en rébellion font tout de même appel à ses services. En effet, le besoin de monnaie est bien plus important pour un noble que sa production de charbon.

Production minière, montant et valeur : Voici une liste des produits miniers reconnus et rachetés par l’administration coloniale. Le montant de la production, ainsi que la valeur associée, correspond au travail abattu par dix mineurs à chaque demi-journée. La valeur est exprimée en écus d’argent afin de conserver des nombres entiers.

Nickel : Huit livres, soit dix écus d’argent.
Charbon : Vingt livres, soit onze écus d’argent
Cuivre : Huit livres, soient douze écus d’argent
Bronze : Cinq livres, soient environ quatorze écus d’argent
Argent : Six onces, soient environ dix-sept écus d’argent
Or : Deux tiers d’once, soient environ dix-neuf écus d’argent
Platine : Un quart d’once, soient environ vingt-deux écus d’agent

Récupération de la monnaie : Les ressources récupérées par l’Institut sont ensuite envoyées aux forges et industries coloniales, pour y être transformés en produits spécifiques. Généralement, il s’agit d’équipement militaire, comprenant armes, bouclier et armures, mais également engins de destructions lourds, tels que les balistes et catapultes. Lorsque la ressource est de grande qualité, à l’instar de l’or ou de l’argent, elle est conservée par l’Institut pour être frappée en monnaie. Les produits généraux et non monétaires sont ensuite mis à disposition des seigneurs au sein de vastes ateliers publics. Pour le moment, seules les grandes villes disposent directement de ces impressionnants édifices, la plupart des bourgades étant contraintes de se ravitailler dans les ateliers régionaux.
Le danger évident d’un contrôle excessif des ressources minières et de la production d’armes par le Gouverneur est tempéré par la lourdeur et la diversité de l’administration coloniale. Durant son règne, le Gouverneur Enée a ainsi progressivement délaissé une partie de son pouvoir au profit des hauts fonctionnaires et des grands seigneurs. Pour le moment, nul n’a réellement détourné les ressources, et ce cas de figure semble assez peu probable tant que la situation politique demeure inchangée. En effet, la production est étroitement surveillée par des individus ou des guildes aux intérêts divergents qui, à défaut de pouvoir s’emparer du trésor colonial, s’emploient au moins à éviter que d’autres ne le fassent.


Les organisations bancaires

Dans une société où la moindre richesse peut être la proie d’un vol, d’une attaque ou d’un pillage, il est davantage devenu nécessaire de protéger ses biens au sein d’institutions spécialisées. Les banques offrent une solution de réserve de la monnaie pour les seigneurs souhaitant y placer leurs dépôts, mais leurs services peuvent aller bien au-delà.

La Banque Coloniale : Banque officielle d’Edénia, placée sous le contrôle du Gouverneur et de l’Institut Colonial de la Monnaie, elle gère la plupart des dépôts seigneuriaux et les protège des contraintes de la guerre. Les établissements de la Banque Coloniale se trouvent dans chaque région et chaque territoire, bien que la plupart soient situés dans les grandes villes et non à proximité des petites communes. Chaque établissement est surveillé par une pléthore de soldats coloniaux, prêt à soutenir un siège en cas de nécessité. Par ailleurs, la Banque Coloniale suit une règle simple fixée par le Gouverneur afin de limiter son recours : les dépôts, en nombre limité par mois, doivent constituer 20% du trésor seigneurial.

La Banque du Commerce : Comparée à la Banque Coloniale, la Banque du Commerce ne gère qu’une quantité infime de dépôt. Cependant, cette institution privée propose des services dépassant la simple protection de richesse, comme le prêt à taux fixe. Officiellement, la Banque du Commerce est contrainte de financer ses prestations avec les fonds placés dans ses propres dépôts. En réalité, il est avéré qu’une grande partie des prêts proviennent du trésor personnel des seigneurs membres de la Compagnie du Commerce, lesquels détiennent le contrôle de l’institution financière. Par ailleurs, les dépôts effectués auprès de la Banque du Commerce sont en réalité situés dans des coffres loués à la Banque Coloniale, afin de bénéficier de leur solide protection.

Les Réserves de l’Ordre : Bien que l’Eglise rechigne à s’investir dans les affaires financières, il est devenu nécessaire pour ses chevaliers de parer aux agissements de la Compagnie et de protéger leurs richesses des ennemis de la Foi. Les Réserves de l’Ordre ont donc été constituées afin que les membres de la guilde puisse regrouper leur trésor en toute sécurité. Les Réserves servent également de caisse commune pour le financement des activités religieuse et la subvention des nécessiteux. Les prêts sont ainsi accordés sans le moindre intérêt, cette pratique étant explicitement interdite dans les textes saints.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre I : Organisation de la société   Chapitre I : Organisation de la société EmptyMar 24 Oct - 23:29

Commerce


Les produits d’Edénia

Les produits issus de l’agriculture et de la pêche : La nature des produits agricoles varie notablement selon les régions. Les territoires septentrionaux, par exemple, regorgent de cultures céréalières, tandis que la plupart des élevages se trouvent au centre de la colonie. Les régions de l’est sont principalement fournies en produits de la pêche et en potagers. Au sud, les cultures fruitières sont légions. Dans les régions montagneuses, enfin, les produits agricoles sont évidemment plus rares mais néanmoins présents, et généralement orientés vers la production laitière.

Les produits issus de l’artisanat : Ces produits sont généralement issus de l’agriculture pour être transformés et revendus dans leur état final. Tout comme pour les produits d’alimentation générale, leur propriété est par décret réservée aux seuls artisans, bien que ces derniers puissent librement choisir de revendre le fruit de leur travail au seigneur local. La nature de la production artisanale varie assez peu selon les régions, car la demande est la même en chaque lieu. Certaines spécificités culturelles et contraintes naturelles ont cependant joué un rôle. Ainsi, le travail du bois est plus courant dans les régions fortement boisées, comme la Haute-Forêt et autres territoires du nord.

Les produits issus des mines : La nature des produits miniers ne dépendant ni du climat, ni de la culture locale, mais seulement de la spécificité du terrain, leur répartition se trouve être relativement homogène en Edénia. Nickel et charbon sont assez courants, quelle que soit la région. La production d’argent et d’or est relativement plus importante dans le nord de la colonie, mais la variation est plus grande encore selon les villes considérées. Les gisements de platine sont enfin trop rares pour être l’objet d’une étude approfondie. Il est à noter que les régions montagneuses à l’ouest, au nord et au sud-est de la colonie sont plus riches en minerai, mais leur extraction se révèle plus ardue.


Propriété de la production

Propriété libre : Le producteur possède le fruit de son travail et peut, tout à fait librement, venir le céder sur le marché local afin d’en percevoir un bénéfice. Seules les marchandises à propriété libre, qui représentent près des deux tiers de la production édéniennes, peuvent ensuite intégrer le circuit commercial. Elles comprennent l’ensemble des produits issus de l’agriculture, de la pêche et de l’artisanat, à l’exception des céréales.

Propriété seigneuriale : Le producteur, généralement un serf ou un paysan habilité à la tâche, travaille pour le compte du seigneur local et ne possède pas le fruit de son travail. Ce type de produit est directement destiné au grenier de la ville pour y être ensuite consommé, et sa mise en vente sur le marché est explicitement interdite par les lois coloniales. Les marchandises provenant de la production à propriété seigneuriale sont essentiellement constituées de variétés céréalières, comme le blé, l’orge ou l’avoine.

Propriété coloniale : Le producteur travaille pour le compte du Gouverneur ou d’un seigneur quelconque, lequel est tenu d’envoyer l’ensemble de la production aux institutions coloniale en échange d’une rémunération proportionnelle. Comme pour les produits précédents, les marchandises à propriété coloniale ne peuvent être mises en vente, et sont systématiquement envoyées aux comptoirs de l’Institut Colonial de la Monnaie. Cette catégorie comprend l’ensemble des ressources aurifères extraites sur Edénia.


Le fonctionnement du commerce

Le commerce suppose un échange entre deux parties consentantes, dont l’une représente la vente et l’autre l’achat. Pour cette raison, seuls les produits à propriété libre, c’est à dire non soumis à la propriété seigneuriale pour les besoins de la ville et à la propriété coloniale par décret, intègrent le système commercial d’Edénia. Celui-ci repose sur deux institutions clairement établies : le marché local, et le Grand Marché d’Edénia.

Marché local : Situés dans chaque ville et dans chaque village, les marchés locaux sont des endroits d’échanges important où les producteurs de la région ( paysans, éleveurs, pêcheurs ) viennent vendre le fruit de leur labeur. La plupart du temps, le seigneur local est assez puissant pour reprendre la totalité des produits mis sur le marché, mais il advient parfois qu’une cité étrangère envoie ses négociants pour en acquérir une partie. S’ensuit alors une bataille commerciale entre les deux rivaux pour obtenir le plus grand nombre de contrats commerciaux. Lorsque les boutiquiers, c’est à dire les marchands travaillant pour le compte du seigneur local, triomphent des négociants étrangers, les marchandises issues des contrats commerciaux restent dans la ville pour être entreposées dans le grenier. Dans le cas contraire, elles quitteront la région au profit du seigneur rival.

Grand Marché d’Edénia : Cette institution fut fondée, une fois n’est pas coutume, par le Gouverneur Enée afin de permettre aux seigneurs de revendre ou d’acheter de nouvelles marchandises, plutôt que de les livrer à la consommation générale. Le Marché, dont l’accès est réservé aux seuls nobles et grands propriétaires foncier, comporte une centaine d’étals proposant à des clients d’importance d’y céder leurs produits ou, au contraire, de compléter leur stock. Bien qu’en partie financée par l’administration coloniale, l’institution réalise d’intéressants bénéfices en fixant un prix de vente 25% supérieur au prix d’achat.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre I : Organisation de la société   Chapitre I : Organisation de la société EmptyMar 24 Oct - 23:32

Métiers d’Edénia

Sur vingt quatre travailleurs édéniens, sept sont paysans, six sont mineurs, quatre sont militaires, trois sont artisans, deux sont commerçants, deux sont marins, un travaille dans l’administration et le dernier est artiste.

Métiers de la paysannerie

Avec sept hommes pour vingt-quatre édéniens actifs, la paysannerie constitue le plus important groupe de travailleurs de la colonie, juste avant les ouvriers de la mine. Leur importance apparaît quotidiennement, depuis leur rôle dans le système commercial jusqu’à leurs fréquentes et sanglantes révoltes, en passant par leur contribution à la survie d’une communauté. Les paysans sont variés, tant dans leurs activités que dans leur statut au sein de la population.

Paysannerie seigneuriale : Ces paysans travaillent sur des terres appartenant au seigneur local. La plupart d’entre eux sont des serfs, soumis à des tâches harassantes et payées pour une bouchée de pain. Les rares travailleurs libres sont appelés métayers ou laboureur. Ils ne possèdent pas le fruit de leur travail, mais sont mieux payés que les serfs et sont exemptés des taxes seigneuriales. Les métayers et les serfs sont parfois appelés céréaliers, en raison de la nature particulière des cultures au sein desquelles ils évoluent.

Paysannerie libre : Ce sont des paysans qui possèdent leur propre travail, généralement au sein de cultures variées. Certains paysans ont cependant spécialisé leur activité, comme les éleveurs, qui possèdent un cheptel destiné à la production de viande ou de lait. Ces derniers sont parfois appelés macaires. Les sauniers récoltent et vendent le sel, tandis que les bouviers gardent les bêtes avant les grands travaux agricoles, comme le labourage. Les alleutiers sont enfin des paysans libres exempt des droits et taxes seigneuriaux. Généralement, ils travaillent pour le Gouverneur ou cultivent sur des terres épargnées par la présence de la noblesse.


Métiers de l’artisanat

Les artisans regroupent le huitième de la population active, juste après les paysans et les mineurs. Leur rôle consiste à transformer les matières premières issues des métiers de la récolte, comme l’agriculture, la pêche ou la chasse, puis de fournir au client des produits finis et exploitables. Bien que de nombreux artisan possèdent leur propre point de vente, certains préfèrent céder leur travail à des commerçants, plutôt qu’à des acheteurs occasionnels.

La forge et l’armurerie : En marge du forgeron, de nombreux artisans sont passés maîtres dans la fabrication et l’entretien d’un équipement particulier. Parmi ceux-ci, l’archer ou arctier, spécialisé dans le travail des arcs, et l’arbalétrier, dans celui des arbalètes, occupent des professions réputées. Mais on trouve également le taillandier pour les outils de la paysannerie, l'haubergier pour les armures, le heaumier pour les casques, l’écucier pour les boucliers, ou encore le coutelier pour les dagues, les poignards et les couteaux.

Le travail du cuir : Le tanneur est un artisan chargé de travailler les peaux animales à partir de poudre d’écorce fournie par le tacrenier. Une fois les peaux préparées, celles-ci sont transformées en cuir par le corroyeur puis envoyées aux cordonniers, pour les bottes et souliers, aux bourreliers pour les harnachements de chevaux, aux gainiers pour les étuis et les bourses, ou encore aux relieurs pour les livres.

Le travail du bois : Le travail du bois est fourni en amont par les différentes professions de bûcherons, tels que les élagueurs, spécialisé dans la coupe des petites branches, ou les éhouppeurs, dans celle des grands arbres. Le matériau est ainsi récupéré par les charpentiers ou les menuisiers. Parmi ces différentes professions, l’ébéniste s’occupe de la construction des meubles, l’huissier, celle des huis et des portes, le huchier, celle des huches et, enfin, le cochetier, également appelé charpentier des navires, participe à l’édification des bateaux et autres barques..

Divers : Il existe quantité d’autres domaines artisanaux. Le travail des étoffes, tout d’abord, regroupe les filandiers, chargés d’enrouler les pelotes de lin, les tisserands, qui fabriquent les toiles et les tissus de toute sorte, et les teinturiers, chargé de la coloration. Citons également le potier pour le travail des poteries, le vannier pour les paniers, le meunier pour le grain, ou le sabotier pour la fabrication de sabots.


Métier de la mer

Edénia est née grâce à la mer, et nul n’oublie qu’une partie de ses origines est liée à ces vastes espaces de liberté. Bien que la profession ait subi de nombreux départs par le passé, les marins restent nombreux au sein de la colonie. Certains ont choisi une voix pacifique, embarquant sur les petits navires de pêche, ou sur les imposantes caravelles marchandes. D’autre ont opté pour une vie d’aventure, rejoignant tant d’hommes sur le sentier de la piraterie.

L’équipage : Outre le capitaine, la conduite d’un navire, notamment s’il est de grande taille, exige la présence d’un équipage complet et dévoué à des tâches précises. Ainsi, l’avitailleur est-il chargé d’apporter les vivres sur le bateau, bien que l’on retrouve son rôle durant les sièges ou les déplacements de troupes. Le cambusier est un marin affecté à la distribution des vivres en pleine mer, tandis que le gabier est chargé de l’entretien des pièces, en particulier les voiles. Le manœuvrier, enfin, est un préposé au guet et à la manœuvre du navire, parfois repris par le bosco, chargé des relations entre l’équipage et les maîtres de navire, notamment dans la marine de guerre.

La piraterie : Crains ou haïs, les pirates sont avant tout l’objet de nombreux amalgames. Pourtant, derrières les attaques sans revendications et les pillages côtiers se cachent différentes professions, aux objectifs souvent distincts. Les corsaires, par exemple, agissent avec l’autorisation de certains seigneurs, généralement pour couler les navires d’un rival. Nombre d’entre eux sont même directement payés par la noblesse, notamment au sein de la Rose Noire. Les boucaniers sont des pirates insulaires, ou installés non loin des côtes, qui possèdent leurs propres villages et se livre au commerce, en marge de leurs activités maritimes. Les flibustiers, enfin, sont des boucaniers distingués par leurs actions contre les navires coloniaux.


Métiers du commerce

Les commerçants vendent les marchandises dont la fabrication est issue de l’agriculture ou de la mine pour l’extraction, et de l’artisanat pour la transformation. Leur nombre restreint par rapport aux métiers précédents, ne les rend pas moins indispensable à l’égard du bas peuple, pour les richesses qu’ils apportent, ou de la noblesse, pour les marchandises qu’ils procurent.

Les tenanciers : Propriétaires de gîtes ou de maison de repos, les tenanciers fleurissent tout au long des grandes routes et des principaux axes de voyage. Les aubergistes représentent une grande partie de la profession, et leurs maisons proposent le logement ainsi que la nourriture au voyageur de passage. Bien que cela soit parfois source de confusion, les taverniers, ou cabaretiers, ne proposent que la nourriture et ne fournissent pas le logement. Le mastroquet, pour sa part, est un tenancier dont la maison est spécialisée dans la vente de vins.

Les boutiquiers : Ce sont des marchands qui possèdent un point de vente, tel qu’un étal sur la place du marché local, ou une boutique confortablement installée. Les professions de boutiquiers varient selon la nature des marchandises proposées. L’apothicaire, par exemple, propose des potions médicinales et des objets de soin divers, le caucassier revend de la volaille achetée auprès des éleveurs, et le mercier offre des articles relatifs à la couture. Certains commerçants, comme l’armurier, sont également des artisans, cédant à l’acheteur des produits fabriqués par leur soin.

Généralités : Quelques métiers évoluent en dehors des structures commerciales traditionnelles. Les négociants sont parmi les plus célèbres de ces marchands, discutant, pour le compte d’un seigneur, les contrats de commerce au sein d’une ville étrangère. Les regrattiers, par ailleurs, sont des marchands de seconde main, revendant à la sauvette des produits issus des boutiques ou des étals de la ville. Viennent enfin les colporteurs, les marchands ambulants qui traversent le pays en quête de nouveaux clients.


Métiers féodaux

L’organisation d’une société féodale telle que la colonie d’Edénia réclame qu’une grande quantité d’individus travaillent et agissent à chaque niveau de la structure. Au sommet de l’échelle, on retrouve évidemment les nobles ou les ecclésiastes, mais nombre de travailleurs sont avant tout des roturiers, des hommes du peuple particulièrement chanceux de trouver de telles conditions de vie. Les métiers féodaux comprennent, entre autres, les différents corps d’armée. Ceux-ci seront développés un peu plus loin au cours de ce chapitre.

L’administration : Ces métiers sont parmi les plus prestigieux pour un roturier ou un homme issu des classes inférieures. Le prévôt par exemple, est un magistrat chargé d’appliquer la justice auprès peuple au sein d’un territoire défini, comme une ville ou un domaine seigneurial. Le Bailli, ensuite, est attaché au service du Gouverneur, et occupe une fonction semblable à celle du Prévôt Colonial. Le rôle du bailli est néanmoins plus vaste, comprenant parfois l’administration des terres ou la réception des nobles lors de certaines cérémonies. L’intendant, enfin, est chargé de l’administration d’une terre, d’une cité ou d’un patrimoine pour le compte d’un seigneur. Il est à noter que l’intendant personnel du gouverneur n’est cependant pas un roturier mais un homme issu de la noblesse.

Le service seigneurial : Les nobles sont souvent entourés d’une pléthore de serviteurs voués à satisfaire leurs caprices et entretenir leur train de vie. Le chambellan, par exemple, est un domestique d’importance chargé des grandes affaires du château, comme l’accueil des visiteurs, ou l’organisation des visites auprès du seigneur. Le précepteur s’occupe pour sa part de l’éducation et de l’instruction des enfants au sein d’une famille noble, tandis que l’échanson, parfois appelé boutiller, est un valet ou un officier chargé de l’intendance des réserves d’alcool seigneuriales.


Métiers divers

Les métiers divers regroupent les professions de la mine ou de l’art, dont la diversification insuffisante ne leur permet pas de figurer dans une catégorie distincte. Pour autant, leur importance est loin d’être négligeable, en particulier pour les mineurs, qui représentent le quart de la population totale.

La mine : Les mineurs sont nombreux en Edénia, et constituent à eux seuls le quart de la population active. De fait, la profession est elle-même divisée en petits métiers, associés à des tâches précises telles que le chargement, l’accrochage et le roulage des wagonnets, respectivement attribués à l’envoyeur, à l’accrocheur et au hercheur, l’abattage et la récolte du minerai, effectué par le havreur, également appelé abatteur dans les mines de charbon, le déblaiement dudit minerai attribué au reculeur, ou encore le remblayage des galeries, pris en charge par le restapleur.

La représentation : Qu’ils parcourent les routes à la recherche d’une auberge ou égayent les soirées d’un seigneur, les ménestrels sont nombreux en Edénia. On leur connaît d’autres noms, variant selon le lieu et le niveau social. Ainsi, les musiciens réputés au sein de la noblesse sont généralement appelés troubadours, tandis que les trouvères ou les ménétriers sont des artistes itinérants évoluant pour la plupart dans les régions côtières et les lieux reculés de la colonie. D’autres professions apparaissent dans le domaine de la représentation, comme les jongleurs, les danseurs, les magiciens, les forains, ou encore les comédiens. Leur rôle n’est cependant pas apprécié de tout le monde, comme pourraient en témoigner les auteurs satiriques et autres moqueurs publics.
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