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 Chapitre II : Les Guildes

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Eternam
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Eternam


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MessageSujet: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:04

Introduction

Guerres, meurtres et complots parsèment le quotidien des guildes, ces organisations tentaculaires dont le pouvoir rivalise bien souvent avec celui de notre bon gouverneur. Que sont réellement les guildes, que veulent ses membres et comment comptent-ils réaliser leurs projets ? Pendant de nombreuses années, j’ai mené mes propres recherches afin de répondre à ces interrogations. Parfois, le résultat fut surprenant, voire terrifiant, mais toujours enrichissant. Finalement, le plus difficile fut certainement de dépasser mes convictions personnelles afin de vous livrer une description fidèle, objective et complète.

Ce chapitre contient une fiche de chaque guilde, lesquelles sont divisées en trois parties.

L’histoire : Où l’on rappelle les origine de la guilde, certains de ses actes célèbres.

Les objectifs : Où l’on décrit les ambitions de la guilde et de ses dirigeants. La description est complétée par une opinion relative aux indigènes, à la religion, au gouverneur et aux autres factions.

La structure : Où l’on s’attarde sur l’organisation de la guilde, la relation qui régit ses membres avec le ou les dirigeants officiels.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:04

La Compagnie du Commerce - Les marchands

Histoire : La Compagnie du Commerce a été fondée quelques années après la colonisation d’Edénia, lorsque Bienveillance autorisa la négoce de terre et de produits avec les indigènes. Rapidement, plusieurs seigneurs rejoignirent cette organisation dans le but d’accroitre leur patrimoine ou de profiter des échanges marchands qui s’instituait entre les deux populations. Par la suite, la Compagnie a développé ses propres routes maritimes afin de commercer librement et loin de la vigilance du gouverneur, puis se rapprocha des colons qui explorèrent le continent en leur fournissant vivres et équipements.

Lorsqu’Enée confia la direction des ambassades à son gendre, Eris, celui-ci fut immédiatement considéré par les dirigeants de la Compagnie comme un interlocuteur privilégié. Aussi, les seigneurs marchands s’impliquèrent-ils davantage dans les efforts diplomatiques menés par le Gouverneur, espérant y percevoir quelques bénéfices substantiels. A cette époque, la Compagnie entama sa politique esclavagiste, non sans crainte que le pouvoir ne se saisisse de ce prétexte pour appeler au démantèlement de l’organisation. Puis la pratique se répandit, justifié par la nécessité croissante d’une main d’œuvre supplémentaire.

Au cours des dernières années, les dirigeants de la Compagnie ont dû faire face à de nombreux actes de piraterie, tantôts isolés, tantôt revendiqués par la Rose Noire. Pour le moment, les seigneurs marchands se sont contentés de demander le soutien du nouveau Gouverneur, mais nul ne peut prédire leur prochain coup de force.

Objectifs et politique : La Compagnie du Commerce vise la prospérité économique de ses propres membres et tente d’influencer le pouvoir pour soutenir sa politique exclavagiste. Il n'est pas rare de penser que les membres de la Compagnie ne sont qu'un rassemblement de pacifistes, uniquement attiré par la perspective de leurs profits futurs. Bien que cette dernière remarque soit relativement juste, cela n'exclue nullement le recours à la force, et de nombreux villages, indigènes autant qu'Edéniens, ont déjà fait les frais d'un pillage de la marine "marchande".

Indigènes : La Compagnie considère la plupart des indigènes comme une marchandise ou une source de revenu particulièrement lucrative. De fait, elle n’hésite pas à attiser les tensions entre natifs et colons, afin que le Gouverneur accepte de légaliser l’esclavage.

Religion : Les seigneurs marchands sont libres de leur culte, mais la plupart d’entre eux sont plus préoccupés par la politique et la finance que par d’inutiles réflexions métaphysiques.

Gouverneur : Pour le moment, la Compagnie soutien le Gouverneur mais envisage déjà de porter au pouvoir l’un ou l’autre de ses rivaux, au cas où celui-ci ne tarderait à autoriser l’expansion coloniale. Il semble que les autorités aient appris les projets de l'organisation et tentent d'affaiblir sa position commerciale.

Autres guildes : Officiellement, la Compagnie s'abstient de toute position diplomatique, craignant que ses activités ne fassent les frais de ses engagements. Cependant, l'organisation soutient clairement la position des Fils d'Edénia, qui partagent ses vues sur l'esclavage et sur les terres indigènes. Seule la Rose Noire reste un adversaire de taille pour les seigneurs marchands, qui tentent déjà de trouver un terrain d'entente.

Composition : La Compagnie du Commerce est dirigée par un Haut Régent, littéralement un membre de la noblesse dont les aptitudes au commerce et à la négoce sont assez développées pour lui permettre d’occuper un tel poste. Sous la gouvernance du Haut Régent, chaque seigneur membre est apte à formuler ses critiques et points de vue, quoique l’avis du plus compétent est souvent prépondérant. Chaque membre est désigné sous le terme d’Agent.

Interprétation : Les membres de la Compagnie sont avant tout des négociateur et des beaux parleurs qui aiment à trouver une solution diplomatique avant d'entamer les hostilités. Cependant, la voie de la guerre et du conflit ne leur est pas interdite, bien au contraire, à condition que cela présente un intérêt évident et/ou ne soit pas trop couteux pour leur bourse. N'oubliez pas non plus que la Compagnie est particulièrement retorde et que l'espionnage peut être une source de revenu supplémentaire.


Dernière édition par le Ven 15 Sep - 15:52, édité 1 fois
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:05

Les Partisans Khoréliens - Les loyalistes

Histoire : L’organisation des Partisans n’a pas d’origine ni de naissance exacte, à tel point que la plupart des colons originels pouvaient s’en réclamer. Ce ne fut qu’à la disparition de Bienveillance, lorsque certains seigneurs réclamaient l’indépendance d’Edénia, qu’il devint évident que la discorde faisait son chemin et que la loyauté au sein de la noblesse se devait d’être restaurée. Une poignée de seigneur fondèrent donc les Partisans de Khoral, une faction militaire autant qu’une alliance seigneuriale constituée en soutien de la politique du premier Gouverneur. Cette fonction ne démentit pas l’ambition ni le message de ses créateurs. En quelques années, forte du soutien populaire, les Partisans s’imposèrent comme les garants d’Edénia.

Au cours du règne d’Enée, les dissensions entre nobles aboutirent à la création des Fils d’Edénia, nationalistes radicaux, farouchement opposés à la soumission de leur nouvelle contrée. Les Fils d’Edénia causèrent bien du tort aux Partisans, dont le principal fut de soutenir sans mesure les exploration coloniales et les incursions en terres indigènes. La conséquence fut que les loyaliste perdirent le soutien d’une partie importante de la noblesse, soucieuse de l ‘avenir, et surtout de la croissance de ses terres. Les dirigeants de l’organisation choisirent donc de se rapprocher du clegé de Bienveillance et de soutenir – d’aucuns disent hypocritement – leur politique anti-esclavagiste.

Malgré leurs relation privilégiées avec les indigènes, les Partisans furent dans l’obligation de repousser plusieurs assaut des population autochtones installées dans la région d’Heiden. Bien que cela n’ait pas encore eu de conséquences à long terme, cette situation tend à indiquer l’état d’isolement progressif des Partisans Khoreliens.

Objectifs et politique : Principale force militaire du pays, les Partisans assurent la protection de la Province et défendent la citadelle du Gouverneur contre toute attaque éventuelle. Par ailleurs, ces fervents loyalistes envoient régulièrement des expéditions maritimes à travers la Mer des Tumultes, dans l’espoir que celles-ci parviennent à rallier les côtes de Khorel. Pour l’instant, ces tentatives semblent avoir échoué, mais les Partisans attendent l’heure où, pointant fièrement leurs voiles à l’horizon, les navires khoréliens viendront réclamer leur colonie.

Indigènes : Les Partisans Khorélien ont tendance à respecter les accords passés avec les tribus indigènes et à se contenter d’une région en guise de colonie. Pour cette raison, les dirigeants de l’organisation entretiennent d’excellent rapport avec les chefs de clans, quelques tribus agressives mises à part.

Religion : La plupart des Partisans sont restés fidèles aux anciennes croyances de Khorel mais, peu à peu, certains se convertissent au culte de Bienveillance. Ces revirements sont relativement mal vus au sein de l’organisation.

Gouverneur : La protection du Gouverneur et de sa citadelle sont l’une des principales prérogatives suivies par les Partisans. Cependant, ceux-ci craignent qu’un jour, les autorités ne tentent de réformer le statut de la colonie et ne provoquent une défection de la population à l'égard de leur patrie d'origine. Ce jour-là, les Partisans seront prêts à se retourner contre leur protégé.

Autres guildes : Les Partisans sont en bons termes avec l’Ordre de Bienveillance et, bien qu’ils s’efforcent de le dissimuler, avec les membres de la Rose Noire. La Compagnie du Commerce apparaît comme un soutien hypocrite, quant aux Fils d’Edénia, ils sont condamnés par l’ensemble des Partisans.

Composition : Les Partisans sont dirigés par un Chef de Guerre, dont la soumission au Gouverneur est totale. Chaque membre de l’Armée est tenu d’envoyer ses troupes pour défendre les intérêt de l’organisation et pour soutenir son effort de guerre contre les indigènes de Heiden et les indépendantistes. Cependant, ces derniers n’ont pas de titre ni de reconnaissance particulière, si ce n’est l’appellation de Partisan, commune à tous les défenseurs de la cause Khorélienne.

Interprétation : Les Partisans sont de loyaux serviteurs de la cause Khorélienne. Toute solution est bonne à trouver, pourvu que cela desserve les indépendantistes, et nulle guerre, nulle alliance, n'est improbable tant que cet objectif est atteint. Par ailleurs, la guilde soutient farouchement le Gouverneur et ses armées tant que celui-ci maintient sa position politique ( Voir le texte introductif ). Qu'il change d'avis, et votre guilde ne tardera pas à assiéger son castel.


Dernière édition par le Ven 15 Sep - 16:12, édité 1 fois
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:06

La Rose Noire - Les Esthètes


Histoire : La naissance de la Rose Noire est directement liée à celle de la Compagnie du Commerce. Lorsque les échanges marchands s’intensifièrent, que la traite humaine ou la négoce de produit locaux, licites ou illicites, devinrent réalité, les premiers actes de piraterie firent leur apparition tout le long de la côte édénienne. D’abord fruits d’intérêts isolés et relativement distants de Port-Sâr, ces actes devinrent récurrents et se rapprochèrent de la capitale. Bien que l’on supposa depuis quelque années qu’une volonté commune liait ces nombreuses attaques, ce ne fut qu’après la disparition de trois navires militaires que la Rose Noire révéla son existence.

Cette organisation étrange et méconnue regroupait à l’origine plusieurs nobles issus de factions différentes, lassés par les politiques hypocrites de leurs anciens dirigeants ou attirés par l'esprit de liberté. Comble de l’ironie, deux des fondateurs de la Rose Noire provenaient de la Compagnie du Commerce et cachèrent durant cinq ans leur double allégance. Quelques années après être sortie de l’anonymat, la Rose Noire multiplia les assauts contre les navires isolés et contre les petits villages, provoquant la colère de la Compagnie, de l’Ordre de Bienveillance et même des Fils d’Edénia, en raison de leurs positions contre l’esclavage.

Aujourd'hui, la Rose Noire regroupe ce qu'Edénia compte de seigneur libertins, d'avantage fascinés par les plaisirs charnel, la beauté artistique et le goût de la bonne vie, plutôt que par de futiles idéaux religieux et d'encombrantes préoccupations financière. Lorsque l'organisation désire accroître son patrimoine, elle le prend par la force ou la ruse, non par la concurrence commerciale.

Objectifs et politique : Les membres de la Rose Noire sont unis par leur mode de vie, plus que par un quelconque objectif politique. Cependant, l'organisation s'efforce de récolter suffisamment de fond pour subvenir à ses besoin et maintenir son arsenal militaires. Une grande partie de cet or est toutefois employée à l'organisation de vaste orgies et à des cérémonies d'une rare "beauté".

Indigènes : La Rose Noire n'a jamais pratiqué l'esclavage, préférant engager ses hommes sur la base du volontariat. Cependant, il n’est pas rare qu’il village soit détruit ou qu’un groupe de natifs soit massacrés par les hommes de l’organisation à la recherche d’un butin éventuel.

Religion : La Rose Noire promeut un style de vie libéré et décadent, débarassé des entraves morales habituelles. Ces valeurs sont parfaitement incompatibles avec les idéaux de l'Eglises et bien différents de traditions khoréliennes, ce qui explique que les implications religieuses soient relativement mal perçues au sein de l'organisation.

Gouverneur : le Gouverneur a de lourde présomption sur l’émergence de la Rose Noire et la perte de ses trois navires militaires. La culpabilité des dandys n’a pu être mise en évidence mais depuis le gouvernement garde un œil sur l’organisation.

Autres guildes : La Rose Noire ne possède guère d'alliés et tente d'empêcher l'émergence de nouveaux ennemis. Pour l'heure, l'organisation n'a pas pris part dans le combat d'indépendance qui menace de déchirer Edénia, ses deux seuls adversaires étant l'Eglise de Bienveillance, par idéologie, et la Compagnie du Commerce, par intérêt.

Composition : l’organisation se caractérise par une absence de hiérarchie. Chaque Seigneur est libre de respecter sa propre conduite tant qu’elle ne met pas en péril l’organisation. Cependant chacun admet implicitement l’autorité d’un dirigeant de temps à autre.

Interprétation : Bien que pirates, les membres de la Rose Noire sont avant tout des esprit libres, des seigneurs débarrassés de leur scrupules, plutôt que des "méchants" sans saveur et sans subtilité. Il ne tient qu'à vous d'en faire des hommes cruels, cupides ou simples libertaires, pourvu que vous ne sombriez pas dans la caricature.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:06

L'Ordre de Bienveillance - Les religieux

Histoire : Lorsque l’Eglise de Bienveillance entama sa longue période d’évangélisation, les protestations furent nombreux parmis les tenants des anciennes croyances. Certains seigneurs allèrent même jusqu’à proférer des menaces à l’encontre des clergés, et l’on ne comptait plus les églises et les paroisses brûlées par les opposants au dogme. L’Ordre de Bienveillance fut fondé par le premier Patriarche dans l’espoir de protéger les intérêt de l’Eglise à l’encontre de ses adversaire et rallier ainsi une partie de la noblesse à la cause religieuse.

Pendant trente ans, l’Ordre accompagna l’expansion de l’Eglise et assura son assise militaires. Nombre de nobles ralliés au Patriarche sacrifièrent leurs soldatesque au nom de la cause religieuse et contribuèrent à la chute des anciennes croyances. Bien après sa disparition, Bienveillance fut ainsi loué et imploré partout en Edénia. Seuls les indigènes constituèrent un obstacle de taille, d'abord parce que leur culture étrange et primitive les insensibilisait au message des missionaires, ensuite parce que Bienveillance lui-même avait condamné tout exaction à l'encontre de ces populations natives.

Constatant l'ampleur du développement religieux en Edénia, Enée, le Gouverneur de la région, rencontra le Patriarche et accepta de reconnaître l’Eglise comme religion à part entière. En échange, celle-ci fournirait son appui militaire au Gouverneur en cas de nécessité. Pour le moment, cette promesse n’a pas encore eu l’occasion d’être tenue.

Objectifs et politique : En tant que bras armé de l’Eglise, l’Ordre a pour mission de protéger le clergé et d’escorter les délégation religieuse en territoire ennemi. Par ailleurs, l’organisation suit à la lettre les préceptes enseignés par l’Eglise, condamnant le vice, la dépravation et l’esclavage avec la même ferveur, et combattant pour faire triompher le message de Bienveillance.

Indigènes : L’Ordre s’aligne sur la position du clergé de Bienveillance et reconnaît l’existence ainsi que l’indépendance des tribus indigènes. Cependant, elle admet difficilement l’existence des dogmes primitif, ce qui provoque parfois quelques tentatives d’évangélisation.

Religion : L’Ordre défend le culte de Bienveillance et condamne toute autre religion païenne, ce qui ne manque pas de provoquer de nombreuses tensions avec les autres religion installées en Edénia.

Gouverneur : Tant que le Gouverneur reste fidèle à la mémoire de Bienveillance et évite de s’acoquiner avec des organisation douteuses, l’Ordre défend les colonies et les intérêts du gouvernement colonial.

Autres guildes : L’Ordre est indifférent aux querelles d’indépendance et s’efforce de rester neutre vis à vis des Partisans et des Fils d'Edénia. La Compagnie du Commerce, pour sa part, provoque la méfiance des autorités cléricales qui hésitent à condamner ses agissements. La Rose Noire, enfin, représente l’antithèse des idéaux de l’Eglise et doivent être combattus avec véhémence.

Composition : L’Ordre suit une hiérarchie stricte. Au sommet se trouve le Grand Maître ( ou Magister ), un seigneur d’importance placé sous le commandement direct du Patriarche, chargé de transmettre la parole sacrée auprès de ses frères d’armes. Le Mystagogue, ensuite, est promis à la succession du Magister. Son rôle principal est d’assurer le commandement au sein de l’Ordre lorsque ce dernier est indisponible ou de relayer ses consignes. Enfin les Chevaliers constituent l’essentiel des membres de l’Ordre, lié par serment à leurs supérieur au sein de l’Eglise et de la Noblesse.

Interprétation : Dévouement, piété et honneur sont les maître mots de votre guilde. La fin ne doit pas justifier les moyens, et si le combat est un moyen noble pour imposer votre morale, la manipulation et le mensonge n'en sont pas. Evitez les alliances injustifiée mais ne vous enfoncez pas non plus dans le cliché du fanatique. Les membre de l'Ordre agissent pour une cause qu'ils croient juste, pas pour réduire Edénia en poussière.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 15 Sep - 11:06

Les Fils d'Edénia - Les Indépendantistes

Histoire : Loin de l’organisation vaste et populaire qu’il est devenu, le mouvement indépendantiste n’était à ses débuts qu’un petit rassemblement de seigneurs mécontents de la gestion coloniale. Par la suite, le pouvoir du gouverneur ainsi que la mainmise invisible de Khorel allant croissants, la contestation s’est peu à peu diffusée au sein de la noblesse édénienne, au point d’en devenir l’une des sources majeures de conflit sur le continent. La rébellion s’installa finalement lorsque le Gouverneur appuya son opposition à l’esclavage.

Les Fils d’Edénia grandirent rapidement, d’abord parce qu’ils promettaient aux nobles cupides d’accroître leur richesses par la main d’œuvre indigène et l’exploitation de nouveaux territoires, ensuite parce qu’ils annoncèrent aux paysans édéniens que l’esclavage des autochtones serait en mesure de remplacer le servage. De ce fait, l’organisation acquis un large soutien : la noblesse se rallia au mouvement, la population participa à de nombreuses expéditions, et la Compagnie du Commerce fourni son appui financier.

Cependant, en dépit de sa popularité et de son influence, les Fils d’Edénia ne commirent jamais l’erreur d’affronter ouvertement le Gouverneur. Les troupes coloniales étaient nombreuses, bien entraînées et assistées par l’armée des Partisans. L’Eglise, quant à elle, n’apporta qu’un soutien mitigé au mouvement, préférant réserver ses efforts pour une cause plus religieuse. La Rose Noire fut enfin un allié des Fils d’Edénia (mais de courte durée) car la Compagnie, allié de choix, s’opposa à cette entente. Finalement, la rébellion prit la forme de raids et de pillages sans revendication, plutôt que celle d’une guerre franche et totale.

Aujourd’hui, les Fils d’Edénia tentent de conforter leur influence populaire. Pris entre la résistance indigène et la condamnation des Partisans, leur position apparaît chaque jour un peu plus dangereuse.

Politique et objectifs : Les Fils d’Edénia se battent pour l’indépendance de la colonie et pour l’expansion de leur territoire. A terme, il envisagent de renverser le Gouverneur, dont la position résolument favorable à la soumission d’Edénia est un affront aux premiers colons.

Indigènes : les Fils d’Edénia sont favorables aux incursions coloniales dans les territoires indigènes et n’hésitent pas à recourir à l’esclavage. Cette position a provoqué plusieurs incidents diplomatiques.

Religion : L’organisation honore Bienveillance comme le guide des exilés et le fondateur de la colonie, mais n’apprécie guère certains aspects du culte religieux surgi après sa disparition, comme l’interdiction de l’esclavage ou la reconnaissance des indigènes.

Gouverneur : Tant que le Gouverneur s’évertue à soutenir la domination khorélienne, les Fils d’Edénia n’ont de cesse de l’apparenter aux Partisans : un adversaire de l’indépendance qu’ils devront tenter d’abattre. Pour le moment, cette position dangereuse n’a tout de même pas été clairement revendiquée.

Autres guildes : Les Fils d’Edénia privilégient des liens avec la Compagnie du Commerce et l’Ordre de Bienveillance (pour leur stabiliser ou leurs idées). Ils ne voient par contre pas d’un bon œil les Condottières qu’ils prennent pour des rustres sans idéaux, méprisables par leur manque d’engagement.
Les Fils d’Edénia apprécient le Conseil Huantar pour la main d’œuvre qu’il représente. Sinon ils ne sont qu’un frein au développement des colons. Un problème qui trouvera sa solution dans le sang. De même ils détestent les Partisans Khoréliens qu’ils prennent pour des chiens incapables de se détacher de leur ancien maître afin de vivre libre.

Composition : Cette organisation récente ne possède guère de structure marquée. Seul un seigneur plus charismatique ou plus entreprenant que ses compagnons parvient à prendre le contrôle du mouvement, mais cela reste variable et fluctuant selon les évènements. Quoiqu’il en soit, les Fils d’Edénia sont unis par leur cause commune et bien peu tenteraient d’affaiblir leur dirigeant pour une vulgaire querelle de pouvoir. (a voir avec le Leader)

Interprétation : Les Fils d’Edénia sont nationalistes, fiers. Ils sont convaincus de leur bon droit et comptent bien renverser le Gouverneur dès qu’ils auront le soutien du peuple et la puissance nécessaire. N’hésitez pas à être raciste envers les indigènes : vous ne les aimez vraiment pas (mais modérez vos propos tout de même). L’idéal, les idées sont le credo des Fils d’Edénia. A vous d’incarner le chauvin de base jusqu’au fanatique prêt à mourir pour ses idées.
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Enyalios
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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyVen 22 Sep - 1:21

Les Condottieres - Les mercenaires


Histoire : Lors de la conquête d'Edénia, le gouverneur Enée a rencontré certaines difficultés que les methodes orthodoxes auraient mis des années à régler ; indigénes recalcitrants, petits seigneurs mettant en peril l'établissement de la colonie ... Le gouverneur jugea plus simple de soudoyer discretement certains seigneurs de guerre pour résoudre ses problemes de maniere définitive et souvent radical.

La colonie établie, ces seigneurs retournèrent à de plus saines occupations. Mais une poignée d'entre eux, avec la création de la compagnie du commerce (et dans son ombre, de la Rose Noire), decidèrent d'un commun accord de rendre officiel leur groupe de mercenaire et prirent pour nom : les Condottières.

Aujourd'hui, les condottières sont regroupés par une charte qu'ils ont tous rattifiée, leurs activités vont du protectorat au pillage, en passant par l'espionage ou la diplomatie, du moment que les rétributions sont a la hauteur des risques, ils deviennent les plus precieux alliés comme les plus redoutables adversaires.


Politique et objectif : les condottières ont choisi le mercenariat pour diverses raisons : certains s'ennuyaient, d'autre par appât du gain ou soif de sang. Ils se moquent des causes tel que l'indepance des colons, leur principale soucis et de remplir leurs poches en utilisant les moyens à leurs disposition.

Indigenes : ils representent des clients potentiels comme de la main d'oeuvre bon marché, c'est pourquoi les condottières les traitent avec respect, et les indigènes qui se trouvent dans leurs armées sont remunérés pour leurs services. Tel est la politique affichée par la guilde. Mais cela depend aussi du condottière, et de ses convictions politques et/ou religieuses ...

Religion : les condottieres n'affichent pas de religion. La guilde n'en a pas, mais rien n'empêche ses membres de croirent en une divinité, quel qu'elle soit.

Gouverneur : un client comme les autres ... et qui apprecie leur discretion, c'est pourquoi il tolere parfois quelques écarts.

Autres guildes : officiellement, les Condottières n'ont aucune alliance, et ne sont en guerre avec personne. Mais de par la nature de leur activité, il sont en bon terme avec la Rose Noire et la Compagnie du Commerce. A l'inverse, l'Ordre de Bienveillance et les Fils d'Edénia n'apprecient pas leur manque de conviction nationaliste ou religieuse, et répugnent a faire appel à leurs services.

Composition : le Condottièri est le chef de la guilde, c'est lui qui accepte ou décline les contrats les plus importants. Chaque Condottière peut avoir ses propres contrats, mais les plus gros, qui doivent engager la guilde ou une partie doivent passer par lui. La guilde se divise ensuite en deux branches dirigées par les deux bras droits de la guilde : le Condotla et Condotta. L'un gère les armées et les généraux et le second gère les espions et les réseaux d'espionage. Les autres condottières sont tous égaux, et seuls les faits d'arme pourront leur valoir une éventuelle promotion.

Interprétation : Mercenaires mais pas « grands méchants » les Condottiere n’agissent que par l’appât du gain. Ce sont des hommes pragmatiques qui réfléchissent à leur intérêt avant d’agir - comme des commerçants. A vous d’incarner les marchands de morts, les spadassins cyniques des Condottières.
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Uiop
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Uiop


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MessageSujet: Re: Chapitre II : Les Guildes   Chapitre II : Les Guildes EmptyMer 25 Oct - 20:45

Académie de Thaer Finn (Académie Coloniale d'Edénia )

Histoire : Seigneur éclairé et proche de Bienveillance, Thaer Finn fut à l’origine chargé d’entamer les premières négociations avec le peuple huantar. Au cour de ses voyages, il consigna ses découvertes et ses anecdotes sur ses carnets personnels, imaginant qu’elles seraient par la suite enseignées. Cependant, déçu par le manque d’intérêt de Bienveillance, Thaer Finn décida de prendre les devants. Il convainquit plusieurs seigneurs de financer ce projet, celui d’un vaste lieu de connaissance où les scholiastes, des professeurs issus des quatres coins d’Edénia, viendraient dispenser à des étudiants soigneusement sélectionnés les grandes connaissances de l’époque, et notamment l’enseignement de la culture huantar. L’édification de l’Académie débuta alors, sans la collaboration de l’administration coloniale.

A ses début, la construction était modeste, mais elle fut ensuite étendue à plusieurs reprises, attirant par là-même de nombreux scholiastes. Thaer Finn succomba malheureusement à une maladie en l’an 32, quelques mois avant que le vaste édifice ne soit achevé. Au cours des années suivantes, l’Académie étendit son rôle à l’enseignement de nombreuses disciplines, telles que l’astronomie ou la médecine. Par ailleurs, l’institution accrut sa présence en Edénia et sur les terres indigènes, avant de s’imposer sur la scène politique en contestant ouvertement les méthodes employées par les Fils d’Edénia. Durant les dernières années, son pouvoir au sein de l’administration prit de l’importance, lorsque certains anciens étudiants de l’université, nobles ou roturiers, accédèrent à d’importants poste au sein de l’administration coloniale. De fait, elle fut peu à peu perçue comme un danger par les tenants de l’expansion édénienne.

Aujourd’hui, de nombreux nobles et bourgeois aisés envoient leur fils étudier au sein de la prestigieuse Académie Coloniale. Cependant, certains s’inquiètent parfois de savoir si les enseignements restent purement théoriques, ou si la « noble » institution ne profite pas de son pouvoir pour asseoir son prestige sur la future génération.

Politique et objectif : L’Académie Coloniale a pour but de rechercher, de conserver et d’enseigner la connaissance sous toutes ses formes. Pour cette raison, elle est actuellement amenée à financer de nombreuses expéditions afin de protéger le patrimoine huantar, mais également à agir sur le Gouverneur afin de ralentir la colonisation édénienne. Les seigneurs qui dirigent l’Académie voient également dans l’institution un excellent moyen d’infiltrer l’administration par le biais de leurs anciens étudiants.

Indigènes : Les huantars sont une source de fascination pour de nombreux scholiastes, intrigués par leur société et leurs coutumes fondamentalement différentes. Certains les perçoivent comme des sujets d’études, d’autres nourrissent à leur égard une admiration sincère, mais tous éprouvent un certain respect pour les indigènes.

Religion : L’Académie prodigue de nombreux cours de religion, mais ses dirigeants tentent d’éviter le carcan dogmatique. De fait, le prosélytisme est vivement découragé voire, dans certains cas, soumis à des sanctions sévères. Les seigneurs possèdent toutefois leurs propres croyance, et la plupart d’entre eux restent fidèles aux cultes khoréliens.

Gouverneur : L’Académie ayant investi l’administration coloniale, son intérêt réside dans une stabilité politique avantageuse. Par ailleurs, le Gouverneur tolère sa présence et soutien sa lutte contre les Fils d’Edénia. Seules quelque divergence idéologique, et le manque de conviction affichée par feu Enée pour ralentir l’expansion ternissent le tableau diplomatique.

Autres Guildes : L’Académie s’oppose aux guildes dont les objectifs et les méthodes aboutissent à de nombreuses dommages au sein du patrimoine huantar, comme la Compagnie du Commerce, et les Fils d’Edénia. Elle collabore souvent avec les Partisans Khoréliens, et ignore la plupart des autres organisations.

Structure : Dirigée par un Ordonnateur Principal, l’administration de l’Académie Coloniale est répartie entre nobles et scholiastes. Les premiers s’occupent du financement de l’institution, de l’organisation des expéditions, tandis que les seconds choisissent et dispensent les enseignements. La plupart des décisions importantes sont votée au cours de grandes réunions rassemblant les membres nobles, l’Ordonnateur Principal, et le Doyen de l’Académie, chargé de représenter et de surveiller ses pairs scholiastes.

Interprétation : Bien que membre de l’Académie, vous êtes toujours un noble et n’avez que peu à voir avec l’enseignement. Toutefois, il y a de forte chance pour que vous soyez érudit, et votre goût pour la connaissance peut parfois aller très loin, peut-être pour certains jusqu’à l’extremisme. Le piège serait de voir le personnel ou les dirigeants de l’Académie comme des gens de bien car, ne l’oubliez pas, culture et bonté ne sont pas synonyme.
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