Nouvelle Aube
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 [Maison de Valefor] : Chronique

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Camille de Valefor
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MessageSujet: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyMer 22 Nov - 0:59

En cette nuit, Camille de Valefor jouait du clavecin dans sa loggia au Manoir de la Rose. Celle-ci se trouvait à une extrémité de la bâtisse et avait vu sur la Tumultueuse mer. Une orgie de peintures, de tapis, d’objets rares et délicats et de douces senteurs s’offraient à la vue. Sous l’immense baie vitrée s’élevait d’un clavecin une sonate suave et douceâtre.

L’immense mer des Tumultes comme à son habitude était grosse ; l’orage zébrant le ciel et l’horizon -accrochant des couleurs vives aux cieux -laissait entr’apercevoir la fureur océane.

Assis sur un tabouret finement ciselé et capitonné de velours, l’individu était de petite taille (1m69), une cascade de cheveux châtains mi-longs coupés au carré flottait sur son dos. De dos, ses vêtements moulants et cintrés laissaient entrevoir une taille fine et cambrée. Sa mince carrure roulait au grès de la musique tandis que des doigts délicats et agiles parcouraient les touches d’ivoire, de nacre et d’ébène du clavecin. Ses jambes fuselées parfois battaient la mesure.

[Maison de Valefor] : Chronique Devalefor2kr3

L’orage, la musique et sa migraine s’accrurent. Son cœur battait à ses tempes, le mal sourdait des pores de sa peau. La musique, les divines compositions l’aidaient à se calmer.

Aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, la personne appelée Camille de Valefor avait toujours peu dormi. Depuis quelques années ses crises d’insomnies avaient atteint des sommets, ne dormant que par brèves périodes entrecoupées. Parfois il fallait plusieurs jours avant que le sommeil réparateur berce de ses bras Camille. Alors s’en suivait une longue période magique et bénéfique ; ses rêves en étaient si forts, si intenses et si … contradictoires.

La migraine atteint son paroxysme. Dès lors, les doigts lestes, la musique fluide comme de l’eau et le craquement assourdissant du tonnerre raisonnèrent en son sein comme milles épines sonores. Soudain une voix traversa le tumulte, l’apaisant quelque peu.

_ Camille ?

La silhouette s’interrompit et la musique s’évanouit. Camille se retourna. Présentant un visage ovale et pâle, ses yeux verts -soulignés de khôl- viraient sur le bleu-gris. Des cils longilignes accentuaient la pression de son regard. Le lobe de son oreille droite était percé d’un minuscule diamant. Ses joues blêmes faisaient ressortir ses lèvres carminées et charnues - appelant les baisers. Prenant un plaisir évident à prononcer le nom de son interlocuteur (en faisant siffler les « s ») Camille l’invita à parler.

_ Simon de Sirène ? Que veux-tu, oiseau de mauvaise augure ?
_ J’étais venu voir si tu allais bien, tu ne m’as même pas entendu entrer. Tu devrais te reposer …
_ Je n’arrive pas à dormir.
_ … j’aimerai qu’on reparle de cette lettre …
_ Assez !! ASSEZ !! Veux-tu ma mort à m‘houspiller de la sorte ? Et on peut dire que tu choisis ton moment : j’ai mal à la tête.
_ Ce que tu t’apprêtes à faire est mal » répondit Simon. « Cette lettre peut provoquer une guerre sans précédent, des hommes mourront … J‘en ai mal au cœur rien que d‘y penser. »

Camille, la tête embuée sourit.

_ Simon de Sirène, n’est-ce pas toi qui a décidé de « porter ma conscience » ? De porter mon fardeau ? Sache que je n’éprouve aucun remord.

Les deux personnes se regardèrent longuement. Camille reprit :

_ Oh et puis fais comme tu veux !! J’ai enfin envie de dormir : ça doit être ta présence. J’aurai dû te noyer le jour où je t’ai rencontré.

Se dirigeant vers son lit :

_ La lettre est sur la table Simon, il ne tient qu’à toi de décider : je t’abandonne ma destiné.


Dernière édition par le Mar 29 Mai - 23:24, édité 1 fois
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Camille de Valefor
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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyJeu 30 Nov - 23:19

Quinze ans plus tôt (environ) - les Tumultes …

La mer était grosse, sa femme aussi.
La pluie battait son visage, le vent baignait sa tête d’embruns salés. Son épais tricorne ruisselait d’eau s’écoulant sur ses habits en torrents incessants. Sous l’action de la salinité le cuir de son gilet ressemblait à de la viande mâché et le feutre de sa gabardine s’en allait en bouloche brune.

_ Cette putain de tempête m’a déjà bousillé trois marins émérites : un bosco, un gabier et un cambusier. L’Écoutille !! L’Écoutille, maudit second, vas-tu faire rentrer les voiles : nous allons démâter.

Le vaisseau se balançait au grès du vent et de la houle. Maîtresse toute puissante, Déesse borgne ou clairvoyante chaque homme redoute l’ire des Tumultes. La fureur des cieux et la colère océane prenaient en « sandwich » le bateau, tel une enclume maritime et un marteau céleste gigantesques.
Ghern à la barre tenait bon. Ce n’était pas la première fois qu’il affrontait un coup de tabac. Droit devant depuis vingt semaines, de la pointe des Tumultes jusqu’à maintenant il avait tenu. Il avait une raison supplémentaire maintenant : sa femme allait (ou avait) accouchée.

_ Juste ! Mon gars » Ghern du hausser le ton : le vent et la pression de l’eau couvrait sa voix. « ECOUTE MOUSAILLON, VA ME CHERCHER L’ECOUTILLE ! ». Le petit mousse dû crier pour se faire entendre.
_ L’Écoutille est mort, Seigneur de Valefor !! Une vague l’a entraîné par-dessus bord avec d’autres … »

La pluie avait plaqué sa chemise de lin cru sur le corps du gamin, laissant apparaître sa peau rosit par le vent. Quel âge avait-il ? Six ans, sept tout au plus ?

_ Écoute petit, tu vas monter dans le gréement et tu vas aider ces imbéciles à rentrer les voiles. Cette mission est primordiale : nous pouvons chavirer.

Le mousse partit. En quelque seconde il disparut, happé dans la tempête. Ghern savait qu’il venait de l’envoyer à la mort. Il se promit que si le gosse y réchappait il ferait de lui le meilleur des marins …

[Maison de Valefor] : Chronique Tableauchaffrey3ws0

Ghern de Valefor arriva pour constater le décès de sa femme. Celle-ci avait donné naissance à de faux jumeaux : une fille et un garçon. Malheureusement l’un des jumeaux avait suivit sa mère dans l’au-delà. Frappé de mutisme pendant un cours temps, il sortit de sa torpeur pour reconnaître son enfant en le nommant Camille. Il reprit la mer aussitôt et respecta sa promesse éduquant par la suite Juste (et Camille) en terme d’éducation nautique.
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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyJeu 7 Déc - 23:41

La lune se mirait dans l’onde saline.

La silhouette écoutait les sons caractéristiques du vaisseau, accoudée au bastingage du château. Non loin, dans la pénombre de la chambre, une vihuela égrenait des notes célestes et cristallines.


_ Quelle complainte ! Par ce temps, il n’est pas improbable que les Dieux eux-mêmes t’entendent Simon … et les sirènes aussi. » la silhouette avait ponctué sa phrase par un sourire, sifflant sur les « s ».
_ Tu ne vas pas m’empêcher de jouer Camille ? Je trouve déjà très incommodante l’assignation perpétuelle à ta cabine pour la traversée …
_ Tu sais très bien qu’il ne s’agit pas d’une quelconque traversée Simon, » lui répartit la silhouette « et c’est pour t’empêcher de me faire obstacle que je t’ai congédié. »
_ Camille, je t’en prie réfléchis aux conséquences de tes actes, aux morts, … »

La silhouette sourit. Depuis qu’elle l’avait rencontré, Simon de Sirène avait toujours tenté de la ramener dans le droit chemin. Elle n’avait jamais compris pourquoi cet homme l’attirait : ne dit-on pas que les contraires s’attirent ?

Pourtant Heimdall représentait son antagoniste, et ce en tout point. Ne symbolisait-il pas la moralité, l’immaculée vérité et la désespérante routine dogmatique ? Il était vieux, au crépuscule de sa vie, baignant dans la viscosité amoureuse de son Dieu et de son prochain, reconnu, admiré et adulé par ses fidèles. Contraste saisissant et brutal, la silhouette était à l’aube de la sienne et cependant possédait déjà un nombre de méfait incroyable à son actif. Débauche, dépravation, athéisme, brigandage, … la silhouette était le reflet latent du Patriarche, son Ombre mensongère et ambiguë : le Tétrarque des Libertins.

Non, la relation qui unissait Simon de Sirène à la silhouette était autre. Plus intime, plus animal et plus fusionnel, comme si leurs âmes (la silhouette n’aimait pas ce concept d’âme) parfois vibraient à l’unisson. C’est comme si on vous redonnait une moitié de votre être depuis longtemps oubliée et que vous vous sentiez alors de nouveau complet -quoique cette moitié tape parfois sur les nerfs et que vous ayez envie de l’étrangler.


_ Capitaine ! » des coups frappèrent à la porte « le bateau est en vue, Capitaine ! ».
_ Bien, j’arrive tout de suite. Prépare les hommes.

Se tournant vers Simon.


_ Bien mon cher, je te laisse là : j’ai un navire marchand à capturer et un massacre à superviser.
_ Tu n’as rien écouté de ce que je t’ai dis, …
_ Oui, c’est vrai, j’apprécie tout particulièrement ton silence ma sirène. Tu as tenté de me convaincre Ô ma Conscience et tu as échoué : ce soir tu ne porteras pas ma croix et les orbes des vagues se teinteront de pourpre.

La silhouette sortit de sa cabine, devenue pour le coup étrangement vide …


[Maison de Valefor] : Chronique Bataillenavalepyg4
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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyVen 15 Déc - 15:41

16 Eliath **

Le médecin Heinz venait de sortir de la chambre de Camille. La cheminée diffusait de la chaleur à profusion et sa faible lumière rougeâtre n’éclairait que son âtre. Camille sentait son esprit plonger lentement dans les méandres du sommeil. Sa vision se teintait de noir. Au pied de son lit émergeant tel un spectre des brumes ténébreuses Simon de Sirène apparut. Son contour était irréel parfois flou, parfois translucide : Camille tombait de sommeil.

[Maison de Valefor] : Chronique Croquischambre1we2

La voix grave et pénétrante de Simon parvinrent à ses oreilles comme un doux chuchotement :

_ Tu laisses encore ce charlatan poser ses mains sur toi, malgré mes mises en garde. Sais-tu ce qu’il t’injecte ? Sais-tu les horreurs qu’il a commise ? Bienveillance ne savait pas ce qu’il faisait en permettant à tel homme d’exister.
_ Laisses moi Simon : j’ai envie de dormir.
_ Je te préviens que la prochaine fois qu’il vient te dispenser ses poisons je ne le laisserai pas faire …
_ Ah ! Vas-tu me laisser en paix. Tu ne vas pas gâcher mes heures de sommeil. Évidemment que je sais qui est le bon médecin Heinz. Mes hommes le surveillent depuis longtemps, remplaçant ses poisons par d’inoffensives potions. Mes doutes se sont transformés en convictions ; surtout grâce à son livre de notes.
_ Que vas-tu faire ? » lui répondit la voix grave de Simon.
_ Ce que j’aurai dû faire il y a bien longtemps de ça … Le bon médecin va me rendre la monnaie de sa pièce.
_ Tu ne vas pas le tuer ? Camille je t’en pris écoute moi, tu sais que tu n’as jamais eu à le regretter. La vengeance n’est pas une bonne chose : remet-le à la justice de Télamon. Le Gouverneur est un homme bon il jugera équitablement Heinz. Tu n’auras pas de sang sur les mains …
_ Ma Conscience, mon ami fidèle, mon amant, … que ferai-je sans tes bonnes intentions. Comme tu dois maudire mes actions et la personne que je suis. Il est vrai que j’ai un penchant marqué pour les mauvaises actions et que tu me tempères dans celles-ci. Je n’ai jamais compris ton attachement à vouloir que je fasses le bien …

Un silence s’installa. Finalement Simon crut que Camille dormait, pourtant sa voix s’éleva, faible, luttant contre le sommeil :

_ Heinz paiera pour ses exactions Simon. Je sais déjà qu’il veut fuir. La maison qu’il a loué dans les confins est déjà sous ma coupe. J’ai saboté son travail en simulant les symptômes qu’il s’attendait trouver ; je détruirai son travail et mes hommes le tortureront … Il mourra comme il a vécu : comme un raté. Maintenant laisse-moi, je veux dormir.

Simon fit un pas en arrière se diluant dans les ombres jusqu’à perdre sa consistance et Camille s’endormit. Ses rêves furent agités …
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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptySam 30 Déc - 21:18

En cette fin d’après-midi, Camille regardait l’horizon à travers la grande véranda de sa loggia. Au loin la mer s’agitait, le soleil diffusait sa molle chaleur sur le fauteuil à oreillette … Camille crut entendre les lattes du parquet ; surgit de nul part Simon s’avança. Il était indéniable qu’il savait masquer sa présence.

_ Es-tu fier de toi ?
Silence, seul le ressac était perceptible.

_ Que me veux-tu Simon ?
_ Je te conspues et je te hais Camille. Combien de personnes sont mortes par ta faute, ne serait-ce que pendant les émeutes ?
_ Allons mon ami, ma Conscience, ce n’était qu’une petite plaisanterie. Il y avait longtemps que les commerçants ne se méfiaient plus …
_ Fallait-il que des innocents périssent ? N’as-tu aucun remord ?
_ J’enverrai une gerbe de fleur en souvenir des victimes. Seras-tu apaisé ? Ou alors dois-je avouer mes fautes pour expier ?
_ Oui, tu devrais. C’est ce que je ferrai à ta place.
_ « Mourir pour ses idées c’est bien beau mais lesquels ? » Je ne crois pas en ton Dieu, je ne crois pas en la bonté humaine. Si tu ouvrais un peu les yeux Simon, toi aussi tu verrais. Ton Ordre est pourri, le ver est dans la pomme depuis longtemps, commandé par deux personnes incestueuses.
_ Crache ton venin tant qu’il te plaira Camille, tu ne vas pas te mettre à croire aux rumeurs que tu lances toi-même.

Une vague céphalalgique submergea Camille, projetant son corps à bas de son fauteuil.

_ Maudit ! Tu aimes me voir souffrir. Cette douleur me brise, fais-la cesser …

[Maison de Valefor] : Chronique Anguishgp7

Simon se dressait de toute sa hauteur au dessus de Camille. Son visage dans la pénombre se déformait au rythme de la crise. La situation irréelle perturbait Camille ; il semblait que l’accès hémialgique était directement lié à Simon. Puis d’un coup la pression céphalée s’évanouit.

_ Excuse-moi Camille. Mais ton comportement est horrible. Permets-moi au moins d’envoyer une lettre pour disculper les personnes innocentes …
_ Fais-ce que tu veux mais laisse moi. Vas t-en !

Le sommeil s’emparait de Camille. Le reste devint flou, Simon se décomposa dans la pénombre aussi spontanément qu’il était apparu.
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Horn Erthe
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Horn Erthe


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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyMer 30 Mai - 13:39

_____________________________

La mer était grosse, on la sentait s'agiter à travers la dunette.

_ Par les couilles de Keldan, Port Sâr enfin" la voix grave et sourde d'Horn Erthe roulait comme les galets d'un torrent.

Horn devait se dépêcher. Mandaté par l'Ordonnateur Principal, Horn avait récupéré méticuleusement chaque miette de culture Huantar. Il demanderait par la même occasion sa nomination au sein de l'Académie.

_ Dépêche-toi Ivane, fais hausser la haute vergue et dresse nos couleurs.
_ Bien Capitaine.

L'Almanach entra dans le Port. Horn posa le pied à terre.
[Maison de Valefor] : Chronique Hornertheyz9
Agé, Horn ne connaissait pas son âge. Son visage était commun, orné d'un collier de barbe. Grand et massif, son poids lui donnait un aplomb manifeste lors des discussions. Il fouina dans sa poche pour en sortir une blague à tabac et une pipe d'écume rongée. Après en avoir allumé la cullasse, Horn se mit en route pour l'Académie de la démarche d'un homme ayant passé un long temps en mer.

Horn descendait de la lignée des De Valefor par un lointain parent. Aussi pouvait-il jouir du titre de Chevalier de De Valefor même s'il préférait se faire appeler Horn. Si la lignée principale venait à s'éteindre -ce qui n'arriverait pas, pensait-il- il hériterait des terres, de la Baronnerie.

Horn frappa à la porte de l'Académie
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Matisse De Valefor
Chevalier
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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique EmptyMar 24 Juil - 19:55

Matisse De Valefor n'avait que six ans lorsque, emmené à l'assaut du Cap de Saint Augure, il accosta sur les rives de Port Auguste. Il ne savait pas alors que cette ville et la Grande Révolte allaient changer sa vie. Matisse aimait le vent de liberté qui soufflait alors sur les terres nouvelles, l'espoir de lendemain meilleur et les idées fourmillantes véhiculées par les penseurs … Les hommes bien que durs et vulgaires avaient plus d'attrait ici que dans le vieux Port Sâr.

Matisse, issu d'une branche éloignée de la famille De Valefor -remontant à Gern De Valefor- n'était pas appelé à régner. C'est pourquoi il n'eut pas à supporter la lourdeur de sa charge. Il passa une partie de sa jeunesse dans la bouillante Auguste où il apprit à chérir sa liberté et son indépendance. Il s'y livra à toute sorte d'expérience et ce même quand le Gouverneur Jamal et la Révolte Augustoise furent matés ; étrangement les pirates restèrent à Auguste comme si un accord tacite avait été passé …

Fils de *** De Valefor, Matisse est un jeune homme enthousiaste et curieux. A six ans, sa vie est déjà remplie des nombreux voyages, des batailles et des hommes qu'il a vus. Parent peu nécessaire à la pérennité de la famille De Valefor, il put jouir d'une grande liberté d'action. Ainsi il découvrit les souks, les marchés, le port aux milles histoires d'Auguste et se familiarisa avec ses coutumes.
Il ressemble à Camille De Valefor. Son visage est moins androgyne mais garde l'air noble caractéristique de sa famille. Son corps est souple et élancé, sa silhouette filiforme.

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MessageSujet: Re: [Maison de Valefor] : Chronique   [Maison de Valefor] : Chronique Empty

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