(Place du Peuple) Discour de Télamon

13 Silas de l'an 52

Le retour de Télamon avait été très attendu. Le ciel était gris et le vent soufflait sur la ville morne et silencieuse. Le poids d’un lourd fardeau semblait peser sur les Sâriens eux mêmes, comme une vague tristesse ou inquiétude…

La troupe traversa au galop la grande Porte du Nord sans même daigner faire attention aux passants et commerçants s’écartant à la hâte du passage. Les gardes en tête frappaient les flancs à l’aide de leurs éperons et claquaient les rênes de cuir avec vigueur faisant apparaître de la mousse aux extrémités des mors de leurs montures épuisées et affolées. Les soldats disposaient de manteaux rouges et blancs sales, les heaumes baissés et un étendard au vent aux motifs de leur seigneur.

La traversée de la Chevauchée fut rapide et les passants, les yeux écarquillés, ne semblaient comprendre ce qu’il se passait. Seul les couleurs et l’homme de tête semblait être connu et les esprits prirent conscience du retour de l’homme le plus attendu à Port Sâr et en Edénia elle même…

Une fois devant le palais, la troupe ne tarda guère et laissèrent les chevaux en plan devant les courtines.

L’heaume flamboyant en forme de puma, orné et ciselé d’or, le pas résigné, l’homme échoua son manteau à terre, révélant une armure de cuir clouté autrefois somptueuse et richement travaillée, mais vraisemblablement très usée par les nombreux combats et coups subis. L’individu enleva alors son heaume tout en pressant le pas dans le grand hall du palais et n’eut qu’à tendre le bras pour qu’il soit immédiatement pris par son escorte tout aussi résignée. Les cheveux blonds et le visage d’une grande beauté, l’homme avait la mine sévère et le regard sombre.

Télamon était revenu…

Citation :

Peuples d’Edénia !

Le temps est le facteur le plus douloureux et le plus ancien et il en sera ainsi pendant des siècles encore à venir. Une fois de plus, ce fléau a pris un être cher, un être que tous reconnaissent comme ayant été un des fondateurs de la grande terre d’Edénia et de Port Sâr, son chef lieu.
Les mots ne sont pas assez forts pour véhiculer le mal qui m’a épris lors de la nouvelle de la mort d’Enée et je ne pourrais que vous demandez de vous rappeler de sa personne comme le plus grand gouverneur de tous temps. Enée était un ami et un père pour nous tous, il nous a montré la voie dans les ténèbres et nous a permis de protéger nos rêves et nos désirs.

Je suis Télamon, soldat de Port Sâr et de ses colonies. Nombres d’entre vous connaissent mon nom ou l’ont entendu. Je ne suis pas de ces hommes qui vous promettront d’être un bon gouverneur ou un bon seigneur. Je n’ai pas à le faire, car ma tâche sera de donner le meilleur de moi même dans le travail qu’Enée avait entamé. Je suis attaché à Edénia depuis des années tout comme vous et je ne permettrais pas que la décadence prenne le pas sur la beauté de sa diversité, sa culture, qui font d’elle son identité.

Je protègerais cette terre qui est la nôtre et je la rendrais belle.
Vous serez son bouclier et son épée. Vous serez les peuples qui témoigneront de la continuité de la Grande Edénia.
Depuis la traversée de l’Océan des Tumultes, nous avons acquis l’expérience de nos erreurs et de nos succès.
Nos alliances et ententes contrastent avec nos guerres et nos mésententes. Je salue les fidèles à Port Sar et à ses terres, ainsi que ses alliés et ses partenaires. Les peuples d’Edénia sont nombreux et je ne peux qu’espérer le meilleur pour tous.

Bienveillance m’en est témoin, nous bâtirons la terre de nos enfants, ensembles.

Les fidèles seigneurs et loyaux conseillers d’Enée seront ceux d’Edénia aussi longtemps que je siègerais à Port Sâr. Ainsi, je salue Eris, Ascagne et Taegus qui m’épauleront dans la gérance de nos terres. Je souhaite que vous reconnaissiez en eux, les voix de notre réussite.

Peuple d’Edénia, je serais vote gouverneur et je veillerais à ce qu’Edénia soit forte !

Longue vie au peuple d’Edénia !

Télamon avait parlé en face d'une foule rassemblée sur la Place du Peuple en face du grand palais de Port Sâr. Son visage ne montrait aucune fierté ou satisfaction, il était gouverneur et se devait d'assurer la tâche que le gouverneur Enée lui avait assigné.

Il regarda au loin les quais, les maisons des riches marchands et plus aux abords de la cité celles beaucoup plus modestes. Enée fut un homme bon et juste, il était dorénavant de son devoir de soutenir le poids des tensions et des décisions Edéniennes. Il sortit de cette rêverie puis dévisagea les hommes ayant accompagnés Enée ; leur réaction dut être plus que mitigée face au testament... Qu'importe, ils oeuvreraient comme lui pour les contrées d'Edénia et son peuple : là, était leur mission...

_Ainsi notre nouveau Gouverneur est arrivé." C'était le grand métis Simon de Sirène qui parlait. Il a l'air bon et j'espère qu'il tiendra ses engagements.
_ Moui. J'ai trouvé son discours creux et pompeux. Une façade en quelque sorte. Par contre il est indéniable que c'est un bel homme." La personne venant de parler était Camille de Valefor, de petite taille par rapport au géant, elle avait l'air de s'ennuyer ferme. "J'aimerai partager ma couche avec lui une nuit, pour voir s'il ne sait agiter sa langue qu'en belle parole".
_ Camille tu es incorrigible. Tu sais très bien que je n'aime pas cet aspect de toi ...

_ Il faudra que nous allions le saluer.

En retrait sur la place du peuple, une damoiselle encapuchonée dans une cape de soie noire regardait avec un petit sourire toute cette mise en scéne. Elle tenait un éventail qui cachait une partie de son visage mais on pouvait quand même aperçevoir ses yeux envoutant. A coté de cette mystérieuse personne se tenait un grand homme couleur ébéne en armure de cuir.


-"Cette arrivée montre bien que notre nouveau gouverneur travaille son image. Il faut dire que ces paroles me laissent perplexe, il ne fait aucune promesse mais il dit voulloir donner le meilleur de lui même dans toutes ses actions ..." dit La charmante jeune femme.

Elle fit par se retourner et se diriger vers sa diligence, l'homme noir suivait la jeune femme. La diligence était marquée par le blason de la famille D'Arasi. Le cochet ouvrit la porte, la comtesse D'Arasi entra et son garde précéda son pas.

-"Cochet, à la résidence familliale!" cria-t-elle.
-"Je vous verrai plus tard mon petit gouverneur, j'espére pour vous que vous serez plus solide que votre vielle armure..." se dit-elle en regardant par la fenêtre le gouverneur au loin.

Au balcon d’un bâtiment proche, un jeune homme en tenue de salon s’appuyait à la balustrade, bras et jambes croisées.
Au nom d’Enée, il baissa la tête pour se recueillir un moment puis la releva doucement.

La foule était imposante, pourtant le silence dura jusqu’à la fin de ce discours.

-« Enée était un grand gouverneur, Telamon suivra certainement son chemin.
C’est tout ce que nous pouvons espérer. Mais il est bien entouré, les anciens conseillés ne le laisserons pas tomber, ils étaient fidèles au « Grand » ils lui seront aussi.

Reposez vous gouverneur, dans peu de temps, il vous faudra répondre à d’importante question. »

une légère brise se leva faisant frissonner Heïkel qui rentra.

Aedarn, jeune seigneur, lorsqu'il avait appris les nouvelles, accourut à Sâr. L'événement valait la peine qu'on se déplace en personne. Il avait donc enfourché son cheval, crié quelques ordres et foncé sur la capitale-port. Contrairement à feu son seigneur de père, Aedarn croyait que le pouvoir se trouvait avec les gens qui le détenaient, et par conséquent à Sâr. Or comment prospérer sans l'aval des Grands ?

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Contemplant le spectacle avec du recul (il était en dehors de la foule), Aedarn remarqua que le gouverneur et sa suite manquaient d'élégance et exposaient aux yeux de la populace un spectale de gens d'armes fatigués. C'était étrange : l'allure aurait pourtant dû être soignée pour une telle occasion. Cela ne l'empêcha pas de se diriger vers le gouverneur d'un pas résolu à se faire voir par les badauds et la noblesse. Vêtu d'habits riches et bien coupés, il arrivait devant Telamon comme jeune chat devant un vieux loup. Leurs âges devaient néanmoins être similaires à quelques années près. L'oisiveté faisait la différence.

Aedarn s'inclina respectueusement.

"Votre Excellence, mes félicitations pour votre nomination. Tous se désolent de la mort du grand Enée, mais il a eu la grande sagesse de choisir son successeur parmi les meilleurs."

La foule se dispersa quand , une petite troupe de cavaliers arriva vers la place, il y avait a leur tete Angelo di Torrebruna et a cotés les Fils , son corps de gardes lourdement protégés attira rapidement les regards ,et quelques hommes reconnaisserent Angelo et commencèrent a l'accoster

Des fidèles ou alors de simples mais commencèrent a parler a Angelo qui décida de descendre a terre pour le saluer, rapidement suivis par ses Fils.

Etc 'est maintenant accompagné par une dizaine d'hommes qu'il s'avança tranquillement , rapidement un vaste cercle se forma auprès d'Angelo et ses amis , et finalement âpres des discussions plus ou moins animés

Allons mes amis , je vous invite a boire un verre chez nous
Nous pourrons y discuter politique , femmes et labeur

Qu'en dites-vous?

Une rumeur d'acclamations se fit entendre et un groupe de 80 personnes environ s'avança vers l'ambassade des Fils menée par Angelo qui , personne ne le vit , sourit un instant avant de continuer a serrer des mains ou accoler des hommes du peuple

Le gouverneur fit un geste modeste de salutation à la foule et entama de descendre rejoindre la palais pour quitter la foultitude de seigneurs et autres personnalités désirant lui parler. L'heure n'était pas aux négociations et discussions diplomatiques.

Les gardes empêchèrent la population de passer et laisser aux conseillers et au gouverneur la possibilité de circuler librement.

Jansen était garde du palais depuis de nombreuses années et il n'avait que trop souvent connu ce genre de situation où tous souhaitaient le saluer ou l'acclamer. Un homme avait une fois baisé les pieds du gouverneur Enée et avait été évacué tout autant que le soldat ayant manqué à son devoir.

La foule fut au loin éventrée en son sein par un groupe de cavaliers. La foule avait sûrement dû apprécié de se faire bousculer ainsi par les montures de ces cavaliers inconscients. La Place était certes grande, mais elle ne pouvait se permettre de se faire chahuter ainsi.

Jansen se tourna vers le capitaine de la garde qui suivit son regard vers le groupe se dirigeant vers le bâtiment des Fils d'Edénia. Celui-ci fronça des sourcils et partit en direction de soldats de réserves postés aux portes du palais. Il afficha un visage sévère et donna quelques directives. Ainsi une dizaine de gardes partirent en direction du groupe de cavaliers aux manières... cavalières.

Le gouverneur venait d'annoncer au capitaine ayant soudain changé d'humeur qu'il recevrait sous peu les délégations et seigneuries reconnues pour les salutations et négociations habituelles. Il devait être fatigué de par son long voyage, mais il n'en laissa rien paraître.

Jansen, tu t'occupes d'ici !

Je hochais la tête en grommelant...

_ Ah ! Ah ! Le rire de Camille était clair et sincère. Regarde Simon, il semblerait que De Torrebruna veuille voler la vedette à notre nouveau Gouverneur. Il ne manque pas de culot le bougre. Il a bien su profiter de ce rassemblement ...
_ Le Gouverneur ne va pas apprécier. Le grand métisse regardait la silouhette de Télamon. Quel manque de tact et quel indélicatesse de la part de cet homme.
_ Oh ! La barbe Simon, Télamon est aussi divertissant que le Patriarche pendant ses sermons. Angelo met un peu d'agitation, voilà tout. Et j'ai bien envie d'aller boire et faire la fête ...
_ Moi je reste. Je veux voir ce que ce jeune Gouverneur à a nous dire.
_ Fais ce que tu veux, je m'en lave les mains !

De Valefor s'avança dans la foule. Celle-ci s'agitait sous l'influence de Télamon et d'Angelo. Qu'il était bon de sentir cette énergie.

Angelo vit une troupe de soldats s'avancer vers eux et Angelo traversa le groupe des 80 personnes pour faire face au capitaine qui arrivait
IL lacha sur le ton de la desinvolture

-Mes amis , ne m'attendez pas , je dois discuter avec ces messieurs mais commencez je vous rejoins rapidement

Et le groupe continua son chemin vers l'ambassade
Puis il s'avanca vers un de ses Fils

-Rentre nos chevaux dans l'ecurie de l'ambassade et recoit nos amis comme il se doit

Puis avec ses gardes restants il se dirigea vers le soldat de Sar

-Damoiseaux ,que nous vaut votre presence?
N'aies pas le droit de me rendre dans mon ambassade , j'arrive de Kostane et je souhaite fêter cela ....... et la nomination de notre nouveau gouverneur bien sur


Angelo vit au loin Sa chere amie Camille se mouvoir dans la foule
Et se dit qu'il la retrouverait lors du banquet d'honneur

Lucinius qui passait non loin de là , vu cette scène. Cet attroupement lui paressa bizarre. Il s’avança sur son destrier et interpella un homme qui se tenait juste devant lui d’une voix presque menaçante :

-Que ce passe t-il donc ici, pourquoi une telle cohue ?

L’homme lui répondit d’un ton sûr et plein de fierté :

-C’est Telamon , il est de retour .

Lucinius parti alors en direction de la foule , en arrivant devant elle, il aperçu un groupe de cavalier qui traversaient la foule , il regarda autours de lui , puis demanda a un jeune homme :

-Où est Telamon ?

-C’est l’homme a la longue chevelure blonde la bas, entouré des gardes,
lui répondit le jeune homme.

-C’est donc lui le grand Telamon ……… se dit tout bas le seigneur Lucinius

Sur ces mots ,Lucinius resta de marbre et regarda la foule s'agiter ainsi que ses different acteurs toujours du haut de sa monture une main tenant les rênes et l'autre posée sur son fourreau....

Un parleur annonça les visites habituelles dans la salle de gouvernance des seigneuries, hauts dignitaires et organisations coutumières du palais. Elles prendraient place dans la soirée vraisemblablement.

Les gardes arrivèrent vers l'homme dont la prétention et la dégaine théâtrale n'était plus à faire.

Le chef de troupe demanda à ses hommes de les entourer pour contenir la foule pour qu'il puisse parler au chevalier sans encombres.

Chevalier Di Torrebruna,

Je vous salue au nom de Sar.

Les habitudes sont de mises lors d'attroupement tel que celui-ci sur la Place du Peuple. Il me semble opportun que vous évacuiez vos montures et que vous repreniez la coutume de ne point bousculer la foule en passant de l'autre côté de l'ambassade des Fils d'Edénia.
J'espère que vous comprendrez qu'une arrivée telle que celle-ci peut susciter un tumulte non désiré et de plus en période de bonne nouvelle.
Vous et vos hommes n'auront pas de nouveaux avertissements.

L'homme salua le chevalier achetant le peuple après l'avoir bousculé et attendit la réaction de celui-ci avec calme et autorité.

Des hommes n'avaient d'yeux que pour ces beaux soldats encrassés alors qu'une partie protégeait leurs femmes et enfants, ayant failli être réduits en crottin de cheval, la mine sévère et le regard frustre.

Parmi la foule, se trouva une jeune femme montée à cheval. Elle portait une longue robe bordeau à manches amples, une ceinture était placée sous ses seins, de petits souliers chaussaient ses pieds. Ses longs cheveux noirs, flottaient dans l'air, ses yeux regardaient en face: le gouverneur avait l'air fatigué mais son regard était toujours plein de confiance en lui.. Elle avait un petit sourire sur son visage qui était d'une beauté indescriptible.
A côté d'elle, il y avait un homme qui devait petre son protecteur. Elle s'adressa à ce dernier.


- Mon cher Victor, il semble que le gouverneur Télamon attire la popularité du peuple dans son ensemble. J'espère que la confiance en lui que je lis dans son regard va lui permettre de donner le meilleur d lui-même. Je suis persuadée qu'il y arrivera. Vous ne trouvez pas?

- Je pense que vous avez raison Maîtresse.

- Je crois que nous devrions nous retirer mais avant nous allons tout de même saluer le gouverneur. Je préfère ne pas paraître impolie. Je suis la duchesse d'Auriel et il serait insultant de ne pas se présenter au gouverneur.

- Vous avez raison Maîtresse.


La jeune femme descendit de cheval, et s'approcha du gouverneur sans être trop près. Elle inclina la tête, donna sonnom au gouverneur. Elle se retourna et remonta sur son cheval qui endossait une sortie de piste en satin où on pouvait voir l'initiale "A" brodé d'or de la jeune femme. Son protecteur, Victor, la suivit avec son cheval.
Ils partirent tranquillement.

Lucinius , qui avait laissé sa monture accrochée solidement a un arbre, s'était avancé et se trouvait maintenant tout près de l'attroupement qui rassemblait, a en croire se qu'il entendait , le seigneur Telamon et le seigneur Di Torrebruna.
Lucinius qui voulait approcher se fit retenir par un garde comme toute la foule mais il parvient tout de même a entendre la conversation et s'offusqua devant les dires du seigneur Telamon.
Il se dit tout bas:

Comment ose t-il dire que c'est une période de bonne nouvelle , il nous annonce la mort du seigneur Enée et..........

Lucinius s'interrompit quand il vit qu'un homme a sa droite l'entendit, il posa la main sur son fourreau le regard noir, l'homme compris tout de suite , fit mine de n'avoir rien entendu et s'éloigna doucement.......
Lucinius regarda autours de lui pour voire si personne d'autre ne l'avait entendu puis il écouta attentivement la suite de la discussion

De l'incommensurable foule sortit un petit homme frele, de bleu vetu, le crane tonsé, qui interpella son Suzerain. Posant un genoux à terre, il se racla la gorge, puis d'une voix forte et claire:

Messire,

Auriez vous l'aimable obligeance de rencontrez la délégation de notre eglise?

On pouvait apercevoir au fin fond de la foule, une petite troupe bleue dont seul un point brillé, cela devait etre la cross d'argent du patriarche...

De sa fenêtre, Heikel reconnu le patriarche venus saluer le gouverneur comme le souhaité la coutume.

Lorsque le bienveillant vu Heimdall échanger quelque mots avec Telamon, il mit sa robe d'aparat par dessus ses vétements, puis se dirigea vers la porte.

-"Il semble que le nouveau gouverneur veuille profiter de cet instant, allons le saluer comme il se doit..."

Le jeune homme brun s'avancait dans la foule, un jeune vassal lui frayait un chemin parmis le peuple, etant à une portée suffisante tant du gouverneur que de la foule son serviteur lui tapota le creux de lamian et l'hommes'arreta... Puis il ele va la voix de tel sorte que nul ne put l'ignoré...

Nous voici en présence un scélérat, l'un de ces hommes qui ne vivent que pour le pouvoir rongé par le desespoir. Un de ces hommes belliqueux, stupides, et arrogants qui n'apportera sur nos terres prospèrent que le feu et le sang. Tous ici etes eblouis par les somptueuses paroles de cet oiseau mais tot ou tard vous verrez que la vie sur cette terres n'est rien d'autre qu'une epreuve... La matière n'existe pas, ce que vous donnerez aux autres on vous le rendra ensuite au centuple... Seul compte la meditation, le partage et la connaissance!!!

Mes frères rejoigner moi, et ensemble combattons le mal qui empregnent nos terres...

Deux demoiselle se promenait dans la ville de Port-Sâr. La première était habillé a la garçonne, ce qui collait assez bien avec sa stature : elle faisait très masculine, malgrés ses atourts. Ses cheveux mi-long blond et ses yeux bleus lui confférait une aura de calme et de bien-être. La seconde beaucoup plus jeune, ses longs cheveux chatains lachés au vent, courait d'échoppes en échoppes, ses grands yeux vert pétillaient en comtemplant les merveilles que ces marchands ramenaient de tout Edénia.

Enyalios veillait sur sa petite compagne avec un sourire a la fois plein de douceur et de chaleur.

-Cesse donc de t'agiter, Corélia. Si tu venait a tomber et a abimer ta robe, mère ne te le pardonnera pas.

Tout en courant a une autre devanture, la petite Corélia repondit a sa soeur par un grand sourire, devant lequel Enyalios ne put que hausser les épaules.

Enyalios entendit alors des chevaux et apperçu ce bellatre pretentieux qui dirigeait les Fils d'Edénia galoper en direction du palais du gouverneur. Il semblait pressé et failli renverser Corélia, si Enyalios ne l'avait pas retenu. Il commenca a s'élever une rumeur comme quoi le nouveau gouverneur venait d'arriver.

La petite Corélia serra la main d'Enyalios, et avec de grand yeux mouillé, et une petite voix suppliante.

-On va voir, dit ?

Enyalios ne n'avait pas vraiment envie, mais elle ne pouvait rien refuser a sa petite soeur, aussi prirent elles la direction du Palais.

Devant ce derniers se trouvait déjà une grande foule, et Télamon était en train de declamer. Il était logique qu'Enée l'ai choisi : il était le plus polyvalent de tout ses conseillers. Un discours d'investiture tout ce qu'il y a de plus classique, mais Corélia buvait ses paroles. Elles semblait trouver le Gouverneur a son gout.

-Pense tu qu'il soit mariée ?

Demanda-t-elle rougissante. Enyalios hocha la tête ...

-Je l'ignore, mais je devrais sans doute lui présenter mes hommage se soir. Je lui poserait la question pour toi.

Corélia serra sa soeur dans ses bras.

Soudain, un homme commança a tenir un discour qu'il vaut mieux eviter de tenir les jours comme celui-ci. Soit la situation se calmera d'elle même, soit cela tournera a l'émeute. Aussi Enyalios forca Corélia a s'eloigner de la place, tout en mémorisant le visage du trouble fête.

Sa tête vaudra peut être le coup par la suite ...

songea-t-elle en s'élognant

_ Je suis d'accord avec vous Chevalier. Que voulez-vous, l'appât du gain transforme les hommes ... qui aurait pû penser qu'un homme aussi beau cache autant de bassesse. Mais suis-je bête, Camille de Valefort.


_ Venez mon ami, approchons-nous pour mieux entendre ce qui ce dit. Tenez j'apperçois là-bas un ami. Angelo !!


_ Méchant !! Vous aviez proposé de partir faire la fête au lieu de quoi nous sommes compressés comme hareng en caque.



_ Alors que pensez-vous de Télamon ?

Lucinius se retourna vers la personne qui venait de lui tendre la main ,fit de même et lui répondit:

Lucinius , heureux de voir que certaines personnes ont le même point de vu que moi sur ce sujet, je trouve cela particulièrement désolant.

Lucinius suivit, Camille de Valefort qui s'adressa a un homme qu'elle appela Angelo et, sur sa dernière question, il prit la parole:

Si vous me permettez, je pense que cet homme n'est point celui qu'il faut a Edenia, enfin du moins c'est ce que je ressens, il ne m'apparaît pas comme l'homme qu'il faut a ce peuple.

Mais présentez-moi donc votre ami ..........

Angelo sourit au capitaine , sur de lui et prit un air effronté et détaché

Ma fois je puis comprendre qu'avec l'agitation de cet avènement , votre vision des choses soit altérée quelque peu , effectivement lorsque vous me rendez coupable d'avoir bousculé la foule je ne peux vous blâmer d'avoir une mauvaise vue et de ne pas me connaître

Angelo s'avança et prit effectivement la situation a son avantage

Surement n'avait vous pas vu mes hommes et moi desceller des que le premier homme s'approcha de moi
Surement n'avez vous pas vu que je m'entretenais avec des amis et des frères

Puis Angelo haussa le ton pour que le peuple malgré la distance mise entre eux et Angelo puisse entendre les paroles du chevalier

Vous ne savez vous pas que je preferais mourir plutôt que d'entacher le nom et l'honneur Des Torrebruna , en blessant un seul d'entre eux

Car leur vie est plus précieuse a mes yeux que la mienne
Vous vous chargez d'assurer leur sécurité , je me charge de m'assurer de leur bien-etre

Apres si vous jugez que votre vision des choses est exacte alors arrêtez moi maintenant
Et montrez ainsi a tous ces habitants quelle est la justice de Telamon le sage
Puis Angelo se calma et reprit le ton serein et posé qu'on lui connaissait

Ma fois , Angelo montra ses hommes rentrer les chevaux depuis 5 minutes maintenant

-Je crois que si une chose doit être montrée du doigt ici c'est bien votre vision des choses

Je vous ferais grace de ne pas dénoncer vos agissements a vos supérieurs et déclencher un scandale dans une si bonne journée comme vous l'avait dit

Maintenant si vous m'excusez je dois rendre visite a votre cher Gouverneur Telamon

Angelo se retourna vers la foule

Mes chers , je vous rejoint rapidement , mais vous comprendrez que je rencontre notre cher Gouverneur mais je vous en prie ne m'attendez pas et soyez chez moi comme chez vous


La population une fois de plus émit une acclamation et se dirigea vers l'ambassade
Angelo quand a lui partait en direction du Palais

Le capitaine fut outré de voir la réaction aussi honteuse du chevalier Di Torrebruna...

Avant que celui-ci ne prenne le pas vers le palais et la foule se souvenant précisement de la bousculade assez éffarouchée de celui-ci et de ses compères.

Chevalier Di Torrebruna,

Vous vous oubliez,

Je vous pris de bien vouloir écouter ce que la Garde sert : Port Sâr.
Je n'ai pas la prétention de me déplacer et de vous déranger pour un fourvoyement grotesque. Donc chevalier, veuillez ne point parader la graine de folie de ma Garde.

Maintenant, la population pourra très soigneusement vous signifier son enthousiasme à l'idée de voir les femmes et les enfants bousculées par votre arrivée. Je suis sûr que vous ne prendrez pas non plus l'opportunité d'afficher tant de courtoiserie envers ma personne... Je parle bien sûr des faibles menaces sur la Garde elle même.

Je vais minimiser l'évènement, car si votre but était de parader, l'effet ressenti était mitigé, veuillez faire le tour lors de foule sur la Place du Peuple et attendre les fêtes d'Hiver pour parader sur la Chaussée. Il n'y a pas de blessés ni de morts d'hommes tout au plus quelques vermines, donc nous vous en remercierons pour si peu. Faites attention au peuple ici comme vous le faîtes dans Edénia...

Sar est Grande !

Le capitaine salua le chevalier avec courtoisie. Il est clair qu'il s'était retenu devant la foule. L'allusion à Télamon était déplacée et totalement hors sujet étant donné sa propre initiative... Mais les extrapolations et déformations étaient monnaie courante de nos jours.

Angelo se retourna , et afficha un large sourire vers le capitaine

Mon cher,vous n'avez pas réussi a m'enlever ma mauvaise humeur , c'est peut-être la seule chose que vous auriez pût m'enlever avec vos remontrances et vos mise en gardes

Quand a la foule mon cher eh bien laissez la s'exprimer

Angelo éleva la voix , dans un exercice de style qu'il maîtrisait assez bien

Peuple de Sar, m'avez vous vu vous bousculer ?
Non , répondit timidement la foule aux alentours

Trouvez vous que ma parade était ratée ?
Non répondirent plus fermement quelques personnes, tandis que les autres restaient silencieuses.

Ma fois trouvez vous que je ne vous respecte pas ?

Non répondirent une fois encore les partisans des Fils aux paroles du leader de la guilde.

Il était indéniable que le capitaine de la garde ne jouissait pas du prestige de personnes tel qu'Ascagne ou Telamon
En tout cas il ne ralliait pas les voix du peuple sur cette question la

-Voila mon cher je trouve que vous oubliez parfois de laisser le peuple s'exprimer et j'espère que votre gouverneur changera tout cela a l'avenir

-Quand a nous deux , eh bien j'ai bien peur que nous devions en rester la mais si vous voulez revoir un jour la définition du mot "bousculer" alors je me ferais une joie de vous assister dans cette quête de savoir

Et cette fois ci , Angelo partit d'un bon pas vers le Palais du Commerce, suivi de pres par ses Fils