(Salon du quartier Marchand) Petite fête

_ Je me présente : Camille de Valefor !! Et en l’honneur de mon non-anniversaire j’invite tous les fêtards à venir à ma table et à manger comme quatre, à chanter, à danser pendant toute la nuit. » sa voix était fluette mais portait.

Demoiselle Alastrìona Dextre accompagnée de quelques amies étaient assis non loin de la table de Camille de Valefor lorsqu'elle fit son annonce. Alastrìona vit tout de suite que De Valefor et elle était de la même trempe, que c'était tout comme elle, une femme qui savait s'imposer dans ce monde tout en sachant restée féminine.

De Valefor fît bonne impression auprès de la jeune demoiselle qui ne pût retenir sa curiosité plus longtemps.

Elle s'approcha de la table, une fois que De Valefor la remarqua elle leva son verre en lui disant :

-"Je lève mon verre à votre santé et j'accepte votre invitation pour que nous puissions faire plus ample connaissance. "

De Valefor afficha un sourire somptueux d'approbation, et Alastrìona alla s'asseoir à côté d'elle. Le parfum de De Valefor l'enivra, la jeune demoiselle savait qu'elle allait passer une bonne soirée ...

_ Dame Alastriona, vous êtes venue."s'adressant à la cantonnade" Figurez-vous que nous nous sommes connus de bien étrange façon. Une personne braconnait sur mes terres ; qu'elle ne fut pas ma surprise quand j'appris que la Maîtresse -Dame Alastriona- de cette personne était aussi belle. Tant de beauté ferait chavirer n'importe quel coeur ... Je dois l'avouer par la suite je ne pus que la supplier de passer à mon non-anniversaire. Vous connaissez tout mes bons amis.


_ Parlez-moi de vous bel enfant. Je ne vous avez jamais vu à Sâr auparavant. Cette ville vous convient-elle ? Avez-vous l'arrivée de Télamon ? Qu'en pensez-vous ?

Alastrìona se sentait bien en la compagnie de De Valefor mais elle ne pensait pas être questionné directement, elle eut quelque hésitation à vouloir répondre, puis en regardant les yeux verts de son interlocutrice, elle vit qu'elle n'avait aucune inquiétude à avoir et livra une partie de son histoire :

"-Je dois avouer que je n'étais jamais encore venu à Sâr auparavant, j'ai toujours vécu dans la seigneurie de mon défunt père et je n'en sortait que pour l'accompagner à la chasse..."

Voulant changer de sujet pour ne pas faire remonter à la surface des souvenirs trop douloureux pour la jeune demoiselle, elle continua :

'"-Je suis emerveillé par cette superbe cité, mais hélas je ne suis pas habituée à la foule alors je n'ai découvert que ce que j'ai vu en arrivant. Que diriez-vous de m'accompagnez en promenade en ville ? Vous pourriez me la faire découvrir plus en détails et me servir de guide ?

Une des raisons pour lesquelles je suis venu à Sâr est l'annonce du nouveau gouverneur, hélas mon fief étant trop éloigné de la ville, le temps que l'annonce ne m'arrive et le temps du trajet, je suis arrivée après le discours du Gouverneur, ainsi je ne l'ai jamais vu et j'ai donc une opinion vierge sur le sujet."

Alastrìona redoutait quelque peu un refus de la part de De Valefor, mais était heureuse de converser avec une personne si intéressante.

Une diligence s'arrêta devant une des maisons du quartier marchand où se déroulait une petite fête. Le cocher ouvrit la porte de la calèche. Un grand homme noir imposant en descendit, il était habillé d'une large chemise, d'un pantalon noir et à la ceinture il portait une rapière dont la paume était finement ornée.

Puis une délicate main dont les ongles étaient vernis d'un noir ébène sortit de la calèche. Le colosse prit avec délicatesse cette douce main qui fit découvrir lentement son propriétaire. Le bras était fin et d'une couleur pâle. Une tête sortit doucement, des cheveux roux et ondulés encadraient un joli visage. Ses yeux étaient envoûtants et mis en valeur par du khôl. Ses lèvres étaient sensuelles et d'une couleur pourpre désirable. Puis le corps de la femme finit se révéla afin de montrer une magnifique robe de soie noire dont le décolleté était plongeant et mettait ses seins en valeur. Sa robe laissait voir un dos d’une extrême beauté et une chute de reins gracieuse. Cette femme se nommait Roxane D'Arasi, elle était venue avec d'autres personnes : des femmes désirantes de s'amuser et de vivre de folle nuit.

Dame D'Arasi s’avança vers l'entrée de la maison. Elle entra et visita la maison en espérant trouver la personne à l'origine de cette fête. Des pièces somptueuses et remplies de fêtards dansant, buvant et se parlant de manières plus moins tactiles. Roxane reconnut, dans une salle, une ancienne connaissance. Elle s'avança vers elle mais elle était en compagnie d'une charmante personne.

-"Bonsoir, ma chère amie. Je vous souhaite un joyeux anniversaire. Je dois remarquer que vous êtes en agréable compagnie, je crois que je suis un peu jalouse, ma tendre amie. Puis-je m'installer avec vous?" Dit-elle avec un petit sourire.

_ Mais c'est avec une joie immense que je vous ferai découvrir Sâr et ses environs. Je connais tous les salons à la mode, ceux où l'on s'amuse le plus. Je vous emmènerai à l'Académie voir les expositions : et oui !! les scholiastes ne sont pas que des vieils hommes barbants et laids. Certains savent peindre ou sculpter divinement ...

_ Roxane ! Vous êtes venue. Vous me faites un immense plaisir. Venez vous asseoir près de moi ! Je vais vous présenter à notre invitée.

_ Dame Alastriona je vous présente Dame Roxane d'Arasi : une amie intime et charmante. J'espère que nous nous entendrons.
Roxane, avez vous entendu le discours de Télamon ? Qu'en avez-vous pensé ?

Roxane s'installa auprés de dame De Valfor avec un grand plaisir. Elle observait sa nouvelle connaissance, dame Alastrìona. Ses yeux étaient remplis de malice envers cette dernière. Dame d'Arasi pris un verre de vin et regarda sa charmante voisine pour lui dire:

-"Ma chère, le discours du nouveau gouverneur Télamon n'était pas trés intéressant. Il ne s'attache qu'à la sauvegarde du territoire et il ne fait aucune promesse. C'est domage. Il n'a pas de nouveaux projets, il va seulement se contanter de finir les projets actuels du viel Enée. De plus cette arrivée était vraiement pitoyable." dit-elle à sa douce Camille.

Elle but un peu de ce délicieux vin et elle dit à ses charmantes voisines.

-"Et vous, mes chères amies, quelques sont vos avis sur ce discour et sur cette mise en scéne?" demanda-elle.

Roxane se rapprocha un peu plus prés de Camille pour sentir un peu plus la chaleur de son corps soyeux.

_ J'ai trouvé le Gouverneur bel homme et je me demandais s'il pourrait me procurer autant de plaisir que ceux que je vois en ce moment.

Le trouble s'était emparé de l'esprit d'Alastrìona, elle ne savait plus trop quoi penser de la situation, elle n'était pas choquée par les paroles de De Valefor mais son attitude la laissait perplexe. Elle interrogea les yeux de sa nouvelle amie en quête de réponses et compris les intentions de De Valefor.

Elle dégagea sa main et tandis qu'une partie d'elle lui disait d'en rester la, une autre ne pouvait s'empécher de vouloir assouvir son insatiable curiosité.

L'ambiance de la fête, les bruits de rires et des discussions, les parfums et odeurs mélangées, les paroles de son hôte, l'arrivée d'une mystérieuse inconnue, tout ceci l'a mis dans tout ses états et la jeune demoiselle commençait à avoir chaud. Elle ne put contrôler sa main qui alla délicatement caresser le lobe droit serti du diamant de De Valefor puis lui chuchota à l'oreille :

-"Faisons d'abord plus ample connaissance, et nous verrons si nos destins peuvent se rapprocher."

Alastrìona perçut de la jalousie de la part de Roxane, De Valefor s'en était également aperçue, la jeune demoiselle continua ses caresses avec encore plus de tendresse. Elle savait qu'elle aurait l'occasion par la suite de mieux découvrir Dame Roxane.

Dame D'Arasi acceuillit les doigts fin et délicats de sa douce amie avec un doux baisé, puis elle vit dame Alastrìona se rapprocher doucement de son hote. Roxane eut du mal à entendre les mystérieux mots de la charmante inconnue mais quand la douce femme carressa l'oreille de son agréable proie, un sentiment de jalousie surgit en elle.

Roxane regarda droit dans les yeux de dame Alastrìona et elle posa sa main doucement et discretement sur la cuisse sa charmante et tentante Camille, elle commenca à caresser de manière sensuelle sa cuisse délicate et le contacte avec le pantalon était trés agréable.

-"Ma chère Camille, je ne pense pas qu'il puisse rivaliser avec ce que vous voyez en ce moment." dit Roxane à l'oreille de Camille.

Elle lui lécha tendrement le lobe et le mordit doucement sans vouloir lui faire mal. Dame D'Arasi croisa s'est jambe et la fente de sa robe fit découvrir une grande partie de sa soyeuse et délicate jambe.

-"Que pensez-vous du Gouverneur, ma chère Alastrìona?" demanda Dame D'Arasi avec un petit sourire malicieux.

La charleur du corps de la ravissante Camille faisait naitre en elle, un ardent désir au fond de son être.

Alastrìona écoutait avec attention les propos de la belle Roxane,et malgré les premières appréhensions lors de son apparition, elle commencait à apprécier de plus en plus la jeune femme. La manière qu'elle avait de la dévisager tout en caressant son amie ... Lorsqu'elle lui posa sa question, un frisson parcoura son dos mais elle n'en comprenait pas le sens, tout du moins elle feignait ne pas comprendre.

Alastrìona savait ce que cachait la question, mais elle ne souhaitait pas créer de rivalité entre elles deux, bien au contraire, elle n'avait provoquée Dame Roxane dans le seul but d'en apprendre plus sur elle. Elle était ravie de la réaction, c'était sans nul doute la raison du frisson. Elle se contenta de répondre en essayant de ne rien laisser transparaitre :

-"Notre chère De Valefor, elle insista légèrement sur la manière de prononcer le nom de sa nouvelle amie, et moi en parlions juste avant votre arrivée, je pense qu'il saura satisfaire le peuple et sera un bon gouverneur, mais je ne pense pas qu'il saura être assez talentueux pour satisfaire notre amie et être un bon amant...

Elle ne finissa pas sa phrase mais ria en s'entendant parler, elle qui, quelques heures auparavant, ne se s'aurait jamais imaginer tenir de tels propos.

Elle ne souhaitait pas surrenchérir aux propos de Dame Roxane ne voulant pas perdre la chance de s'en faire une future amie. Alors elle en resta sur son rire qui était accompagné par De Valefor.

-"J'ai passée une agréable soirée, dit-elle en prenant un ton sérieux mais tendre à la fois, et mes fonctions me demandent la plus grande attention dès l'aurore, je vais marcher quelque peu en profitant de cette belle nuit sans nuage afin d'admirer l'éclat des étoiles sur la ville. Ce fut un réel plaisir que de partager ce moment en votre compagnie mesdames, j'espère vous revoir bientôt Dame D'Arasi, et j'attends avec impatience votre invitation à me faire découvrir la ville Dame de Valefor.

_ Vous partez déjà ? Méchante ! Mais vous avez un gage alors ... Approchez-vous.

_ J'avais envie de faire ça depuis le début de soirée ... J'espère que vous me pardonnerez mais vos lèvres sont si tentantes. Je brûle de vous revoir le plus tôt possible Dame Alastriona. Je vous souhaite en attendant un bon retour sur vos terres.


_ Charmante personne, n'est-ce pas ? La soirée m'a épuisé et je vais rentrer. Désirez-vous dormir chez moi Roxane ? J'ai un nouveau lit en plume blanche de perroquet : il parait qu'on rêve d'ange après avoir fait l'amour.

Lorsque l'escorte revint, l'un d'entre eux donna un petit mot succint à De Valefor :

-"Voici mon adresse en ville si vous êtes toujours d'accord pour me faire découvrir Sàr et j'espère plus encore ...

Vous êtes toute pardonnée pour le baiser, je n'ai d'ailleurs rien à vous pardonné, car j'y ai pris un réel plaisir.

Sentant l'enivrant parfum de dame De Valefor, Roxane était bien installé prés de sa charmante hote. Voyant dame Alastrìona anoncé son départ. Dame d'Arasi sentit que ce moment d'intense plaisir allait se finir.

-"J'espère aussi vous revoir ma chére, ce fut un plaisir de vous recontrer." Dit elle à dame Alastrìona.

Aprés le départ de cette dernière, Roxane entendit avec un grand plaisir la délicieuse proposition de sa tendre Camille.

-"Oui, vous avez raison, je la trouve à croquer."dit elle avec un sourire malicieux.

Puis, regardant Camille droit dans les yeux.

-"Un lit avec des plumes blanches de perroquet. J'aimerais bien voir ces anges en votre compagnie ma tendre amie." Avoua Roxane.

Elle s'approcha du visage de Camille et l'embrassa tendrement.

-"Je vous suis ma chère." dit elle avec des yeux remplis d'un ardent désir.

Edit : fin de conversation