( Tournoi de Chevalerie ) Haut Festival d'Hiver 54

_ Venez, il faut que j'aille me préparer pour l'épreuve de tir à l'arc. Camille et Juste se dirigèrent vers les campements.

_ Oh-là ! Besoin d'aide Chevalier ? C'était Juste qui posait la question. Après avoir constaté que le Seigneur Edwin s'échauffait, Camille lui posa quelques questions :
_ Seigneur Edwin ! Je vois que les Condottières sont toujours d'attaque et prêt à montrer leur courage. Je participe à l'épreuve de tir à l'arc et j'espère que nous aurons chacun de la chance.
Quel adversaire redoutez-vous d'attaquer Chevalier ? Non, pas que je craigne qu'une personne vous surpasse mais pour connaître votre sentiment.


_ On m'a dit qu'un Seigneur marin avait participé à la joute. Un certain Kelorh' Hestre. Pourriez-vous m'indiquer sa tente.

Doreen avait été attentive aux paroles du seigneur Kelorh' Hestre, tout en restant attentif au déroulement de la deuxième joute entre le seigneur Zangar et Enyalios. Elle avait été impressionner par la carrure du chevalier et la sagesse qui émanait de ses paroles. Doreen changea d'humeur ; elle devint subitement triste en pensant pourquoi les hommes se battait : pour la gloire et l'argent ?

Doreen répondit tristement :

Je suis ici pour divertir le peuple : en effet tous les ans cette fêtes redonne joie et gaieté au sein des demeure et ceci est grâce a nous. Je déplore malheureusement les chevalier qui font ceci pour l'argent ou pour un quelconque titre honorifique. Certes si je gagnais je ferait honneur a ma Famille en acceptant ce titre mais je ne vient pas ici dans l'objectif d'en avoir un.

Doreen esquissa un sourire. Elle regarda de nouveau le spectacle et vu qu'il touchait a sa fin. Elle s'excusa au près de Kelorh' Hestre et se faufila au sein de la foule pour se diriger vers l'étable. Dans sa course elle croisa quelques étables ou l'on pouvait acheter souvenir et babiole. Dans cette précipitation elle bouscula un enfant égaré. Le relevant elle chercha ses parents du regards. L'enfant était perdu et Doreen avait une joute. Elle pris la décision d’aider l'enfant.

Cherchant ses parents, et portant l'enfants dans ses bras Doreen tâtonna de gauche a droite pour voir deux adultes inquiet cherchant son enfant. Cinq minutes s'écoulèrent et comme par miracle elle trouva les parents de l'enfant. Elle s'excusa de ne pouvoir bavarder plus longtemps et leur proposa de passer dans son château pour pouvoir discuter si l'envi leur en prenait. Les parents furent réjouit et Doreen se dirigea vers l'étable.

Son cheval était scellé, le prenant par les rênes, elle lui caressa le museau et lui flatta l'encolure. L'enfourchant, elle fit une petite pression sur le flanc de son cheval pour le faire avancer. Se préparant psychologiquement elle s'avança doucement. Elle croisa le seigneur Zangar qui sortait de l'arène. Lui faisant un signe de la main elle lui sourit gentiment.

Elle s’avança au milieu de l’arène et fit une révérence au seigneur Angelo. Elle lui adressa un sourit et fit faire demi tour a son cheval et le lança au bout de piste. Se retournant pour voir Angelo. Il était loin et elle ne pouvait discerner son visage. Les deux chevaliers commencèrent à s'élancer bride abattue avec leur lance. Le chevalier Angelo et Doreen tombait tour après tour, ou se rattrapait de justesse. Tout d'un coup Doreen fut désarçonné et tomba lourdement à terre. Elle regarda le seigneur Angelo qui se faisait acclamer et sourit. Elle remonta sur scelle et le manège impétueux recommença. Aucun des deux seigneurs n'arrivait a faire tombé l'autre. Doreen ne lui restait plus qu'une chance et part manque d'inattention fut désarçonné une nouvelle fois lorsque quelqu'un dans le publique cria son nom. Doreen tomba le sourire aux lèvres fières, ce fut leur première joute.

Doreen était heureuse de cette expérience et fut joyeuse lorsqu’ Angelo lui offrit des fleurs à la fin joutes. Se mettant a part pour discuter Doreen le regarda le sourire au lèvre…

_ Heikel de Fonril ? Il est vrai que cet homme et sa soeur sont de la trempe des paladins. Nous verrons bien si Bienveillance sera clément avec ses fils. Sur ce je vous laisse et vous souhaite bonne chance.


_ Seigneur Kelorh' Hestre ?" dans sa bouche les sons tantôts rauques et tantôt fluides sonnaient comme le ressac des vagues contre les rochers.

Les deux personnes attendirent que l'homme de la mer leur réponde.

Sur son cheval, dame d'Arasi portant une armure noire, elle portait les armes de sa famille, un serpent en lasant une rose. Elle était maquillée et ses cheveux était entrelassés pour donner une jolie natte, plus pratique pour les combats.

Elle descendit de son cheval pour aller rejoindre la charmante dame Alistriona qui était seule.

"Je vous salue, ma chère. Alors comment allez vous?" demanda t elle avec curiosité.

Perdue dans ses pensées, Alastrìona n'avait pas remarqué l'arrivée de Dame d'Arasi. Elle détourna son regard du Gouverneur pour le poser sur son amie Roxane, elle la trouva resplendissante, comme à l'accoutumée, mais sa tenue de joute lui donnait un côté encore plus séducteur, malgré le fait qu'elle ait attaché ses cheveux.Elle se reposa la question de son amie, comment allait-elle ? Elle même n'en était pas sûre, elle s'approcha pour ne pas peiner à essayer de se faire entendre avec le bruit de la foule.

-"En toute franchise, je vous répondrais que je me pose la même question : une part de moi est anxieuse de perdre malgré mon inexpérience et je me dis également que cela va enfin être l'occasion pour moi de m'affirmer, et je l'espère de faire mes preuves. Mais votre compagnie me réconforte et je me sens plus calme.

Mais cessons de parler de moi, vous allez joutez avant moi, comment vous sentez vous ? Puis-je vous apportez mon soutien de quelque manière ?

Regardant dame Alastrìona avec un certain plaisir et écoutant sa douce voix, dame d'Arasi se rapprocha pour lui dire:

"Ne vous inquiètez pas, ma tendre amie. Tout va bien se passer, le plus important est de s'amuser même s'il y a certaines personnes parmis nous qui feront tout pour gagner et obtenir ces titres." Chuchota Roxane à l'oreille de dame Alastrìona.

Dame Roxane regarda autour d'elle, aprés avoir examiner les participants. Elle s'adressa de nouveau à dame Alastrìona.

"Ecoutez, je me sens trés bien. J'espère que ces joutes vont me permettre de faire la rencontre de nouvelle personne." dit elle calmement.

"Vous pouvez peut être m'aider en me disant ce que vous pensez de certains participants masculins. Lequels est selon vos gouts par exemple." demanda t elle avec une certaine malice en regardant quelques males participants aux joutes.

Alastrìona ne put retenir un léger rire en entendant les paroles, elle ne pensait pas Dame d'Arasi être autant à l'aise, elle s'attacha sur la confiance de son amie en elle, comme du charisme qui se reflétait sur la jeune femme, cela lui redonna de l'enthousiasme et lui rétorqua :

-"Je trouve le sir Ascagne assez remarquable, j'espère qu'il saura garder la tête froide pour le reste des épreuves et qu'il saura à la hauteur de sa réputation, mais on ressent en lui l'expérience et cela fait de lui un adversaire d'autant plus redoutable." Elle ria encore en se rendant compte qu'elle ne répondait pas vraiment à la question,puis elle continua :

-"Sinon pris à part, je ne le connais pas et excepté cette aura qu'il dégage, il n'est pas à mon goût, il garde un côté trop brute selon moi.

J'ai assisté à la joute entre Dame de Fonril et le sir Di Torrebruna, j'admire la bravure de la demoiselle, mais j'ai l'impression que les deux concurrents ne se donnait pas entièrement, comme voulant retenir leurs coups, je me demande quelle relation peuvent ils entretenir. Et pour mon avis sur le seigneur, je dirai seulement qu'il a un certain charme.

Quelles sont vos impressions ? Avez-vous jeté votre dévolu sur quelqu'un ?

Kelorh' Hestre pouvait voir Dame Arasi jubiler de s'être fait enfoncer le flanc de son armure et il semblait voir au loin un mince filet de sang au commissure des lèvres. Cette dame n'aurait jamais du participer aux jeux, c'était suicidaire et dangereux...

Finalement elle fut aidée par ses hommes et sembla feindre d'être heureuse d'avoir participée à la plus grosse vautrée de tous les temps. Bref, elle devait confondre Joutes d'Hiver avec la Grand Table de la Chaude Saison...

Le combat suivant fut plus intéressant. Dame Enyalios, première Condittieri et femme de guerre connue pour son habilité à être un bon chef de guerre contre Sire Zangar, membre de l'Ordre, homme d'honneur disait on.

Les chocs furent plus poussés et l'on pouvait voir moins de facilité à mettre l'adversaire à terre. Deux chevaliers aux motivations réelles...

Kelorh' Hestre entra dans sa tente et s'assit sur une chaise de route faite de tissus soutenus par des pièce en bois croisées. Il prit son heaume et le frotta de sa main gantée par réflexe... C'est alors que le pan de la tente s'ouvrit alors qu'un Odéthien lassait entrer deux personnes.

Kelorh' Hestre se leva et salua courtoisement les hôtes, il sourit aux paroles de l'une d'entre elles...

L'homme à l'entrée vous a sûrement confirmé que j'étais cet homme.

Il posa son heaume sur la chaise.

Allons dehors, l'air libre est essentiel à tout homme. Ainsi vous pourrez vous présenter et parler tout en regardant les joutes.

La foule cria alors qu'un choc métallique sourd suivait immédiatement.

Suite à la défaite magistrale de Dame Arasi et le bel échange de Dame Enyalios et du Chevalier Zangar, la foule attendait avec impatience de voir le superbe combat entre le Chef des Fils d'Edénia et de la Dame De Fonril de l'Ordre de Bienveillance.

La foule attendit un échange impressionnant et une vraie joute comme la précédente. La foule scandait d'un côté le nom du bel Angelo Di Torrebruna, des femmes crasses et des hommes aux beaux habits criant son nom avec ferveur. De l'autre côté, les gens admiraient Dame De Fonril pour ce qu'elle était, belle et généreuse. L'Ordre ne suscitait point d'excitation mais un respect profond et une dévotion calme et fanatique.

L'annonceur prit la parole et tous se turent d'un coup comme hypnotisés.

Dame De Fonril, Ordre de Bienveillance, venue des contrées de la grande...

Les gens écoutaient et semblaient galvanisés par l'excitation et l'espoir de voir son favori prendre le pas sur l'autre.

... Angelo Di Torrebruna, Chef des Fils d'Edénia, de la ville de Kostane et meneur des chevaliers de...

L'annonceur s'arrêta. Les deux jouteurs prirent place...
Télamon se leva et écarta les bras et attendit quelques secondes en regardant chacun d'entre eux... Puis les baissa.

Les trompettes jaillirent dans une longue plainte grave et vibrante, les tambours prenant le pas sur les destriers lancés dans leur course effrénée...

A l'appel des deux participants dame d'Arasi et du seigneur Ascagne. Ils saluèrent le gouverneur, puis ils se placèrent pour commencer le duel à cheval.

Dame Roxane apprenant qu'elle commençait les joutes contre le seigneur Ascagne, elle était tendue.

Le premier son de trompette sonna et les chevaux partirent aux gallots. A la rencontre, le choc fut violent pour la dame la lance percuta son bouclier qui lui fit perdre l'équilibre et dame Roxane chuta. Sonnée, elle se releva difficilement et on l'aida à remonter à cheval.

Le second son de trompette sonna et les chevaux repartir de plus belle. Le seigneur Ascagne positionna sa lance de travers de telle sorte à balayer son adversaire. Dame Roxane essaya de viser le bouclier de son adversaire mais elle était trop sonnée pour le faire. Elle prit de plein fouet la lance ce qui l'a fit chuter en arrière. Elle resta au sol pendant quelques secondes et se releva difficilement. Elle retira son heaume, on voyait un large sourire où une larme de sang coulait du coin des lèvres. Dame Roxane s'approcha lentement du vainqueur et le félicita.
Un grand homme noir courut vers dame D'Arasi pour l'aider à rentrer dans sa tente pour se soigner.

Après une longue discussion avec le seigneur Angelo, Dame Doreen le laissa, pour qu'il puisse se préparer pour la prochaine joute. Repartant avec le bouquet de fleur qu'il lui avait offert elle retourna calmement sous sa tente lorsqu'elle croisa le seigneur Edwin.

Cela faisait maintenant Plus d'une heure qu'elle avait quitté la tente d'Edwin et elle avait ressentit un manque. Lui lança un regard que seul lui avait pu voir elle continua sa route comme rien ne s'était passé. Arrivé dans sa tente elle vit son frère. Elle lui embrassa sur la joue et lui dit :

As tu vu mon combat ?

Oui tu étais magnifique.

Ne soit pas trop gentil avec moi, ce n'est pas comme cela que je vais progresser.

Lui donnant un bisous sur la joue elle s'enquit d'aller s'asseoir a son bureau. Elle pris du parchemin et commença a rédiger une lettre. Une fois fini elle chargea un serviteur d'aller la remettre au chevalier Edwin. Le serviteur s'empressa d'aller lui la porter.

Doreen a écrit:

Cher Edwin,
Notre entretient ma marqué et je ne sais comment réagir fasse à cela. J'ai des obligations et vous les vôtres. Vous occuper mes pensées depuis notre entretient et je ne sais comment les enlever.
Il m'est impoli vis a vis de vous et de l'ordre de vous écrire cette lettre mais je ne peux m'en empêcher.
Que faire ?

Amicalement Dame Doreen.

La joute entre le seigneur Angelo et Dame Doreen avait été un combat presque amical. Bien que le combat avait été un peu monotone pour les gens du gouvernement le peuple les avait acclamé avec force et enthousiasme. Le combat terminé, deux autre seigneur se préparaient déjà : le chevalier Eodarn contre le chevalier d’Emerande.

Doreen parla quelque peu avec Angelo lorsqu'elle entendit un cors sonner : le combat commençai...

Alors que le combat commencait entre eux, Ascagne était allé envoyé le meilleur médecin de ses bataillons auprès de Dame d'Arasi accompagné d'un mot :

Citation :

Navré d'avoir frappé si fort, mais je joute pour la victoire.

_ Bonjour Chevalier Hestre. L'on m'a dit que vous étiez un Seigneur de la mer. J'ai voulu voir de mes yeux le noble qui osait braver les Tumultes. Je n'ai malheureusement que très peu de temps car je dois me préparer en vue de l'épreuve de tir à l'arc. Bonne chance Chevalier !!

_ Oïl Chevalier Kelorh'Hestre ! Je me nomme Juste, certains rajoutent "le Bien Nommé". Tel que vous me voyez je reviens d'un long voyage au frontière des confins : la mer est toujours aussi gaillarde là-bas" dit-il en souriant. J'ai entendu dire que vous étiez marin, je n'ai pas eu l'honneur de voir vos couleurs sur l'Etendue sans Fin. C'est un tort que je me dois de réparer : la connaissance des bons marins est une chose essentielle.
Je mettrai ma main au feu que vous êtes un bon navigateur car la Tumultueuse vous a jugé ; et son jugement est sans appel : sur la mer azuré les faibles périssent.

Citation :

Cher Edwin,
Notre entretient ma marqué et je ne sais comment réagir fasse à cela. J'ai des obligations et vous les vôtres. Vous occuper mes pensées depuis notre entretient et je ne sais comment les enlever.
Il m'est impoli vis a vis de vous et de l'ordre de vous écrire cette lettre mais je ne peux m'en empêcher.
Que faire ?

Amicalement Dame Doreen.

Citation :

Chère Dorren,

Il en va de même pour ma personne que cette entretient m’a aussi touché, de plus que votre grâce n’a d’égale que votre beauté.

Je sais très bien que votre Ordre a mauvaise opinion des mercenaires mais que faire lorsque cette fonction vous est héréditairement transmise et que vous en avez prêté hommage à la guilde.

Je ne sais pas exactement comment nous sommes perçus mais ce que je peux vous dire c’est qu’il existe sûrement de grands seigneurs laïcs plus cruels et moins respectueux d’un certain code de l’honneur qui je pense est plus ou moins rependus dans nos comté.

Il est vrai que vous avez plus a perdre que moi si nous venions a nous connaitre un peu plus, je ne peux point vous forcez a me côtoyer.
Ce que je peux vous dires c’est que vous ne m’avez pas laissé indifférente et que de mon coté j’ai grandement envie de vous compté parmi mes connaissance les plus apréciés.

La question que vous pouvez vous poser et que vous étes a même de résoudre serait :
Est-ce que Bienveillance y verrait un inconvénient ?

Mes hommages Dame de Fondril, Sir Edwin Odesseiron

En écoutant dame Alastrìona, dame Roxane resentit une douleur à l'endroit où elle avait recu le coup du seigneur Ascagne. Malgrés la blessure, elle essaya de cacher la géne par une certaine aisance.


"Il est vrai que le seigneur Ascagne est trés fort malgrés son envie de gagner, il a du coeur. Sachez le, il m'a envoyé un bon médecin." dit Dame Roxane avec un petit sourire malicieux.

Alastrìona a écrit:

-"Je trouve le sir Ascagne assez remarquable, j'espère qu'il saura garder la tête froide pour le reste des épreuves et qu'il saura à la hauteur de sa réputation, mais on ressent en lui l'expérience et cela fait de lui un adversaire d'autant plus redoutable." Elle ria encore en se rendant compte qu'elle ne répondait pas vraiment à la question,puis elle continua :
-"Sinon pris à part, je ne le connais pas et excepté cette aura qu'il dégage, il n'est pas à mon goût, il garde un côté trop brute selon moi.

"Pour l'instant, personne, j'attend de voir qui fera le premier pas." dit elle d'une voix basse.

Alastrìona a écrit:

Quelles sont vos impressions ? Avez-vous jeté votre dévolu sur quelqu'un ?

Edit Modo : Et non !! à l'avenir vous éviterez de faire des quotes à part si la citation provient d'un texte manuscrit. On ne cite pas les paroles des personnes.

Eodarn de Formague avait observé discrètement les différents échanges après sa défaite contre le Haut Régent si cher à son père. Quelle absurdité que ces fastes représentations où chacun se devait de courtiser les grands et de mépriser les faibles. Il rajusta sa tenue sombre en déplissant le donjon blanc symbole des Formague et se dirigea vers les quartiers de sa famille où l'attendait certainement le Chevalier Romald Kuand.

Ce dernier faisait les cent pas au centre d'un modeste pavillon aux dimensions des moyens de la famille et accueillit son fils d'un regard froid et distant, la récente prestation avait en effet de quoi faire froisser plus d'un sourcil.

"Vous auriez au moins pu vous permettre de faire semblant de vous intéresser à votre combat, mon fils."

Ne prenant même pas la peine de répondre à cette remontrance, Eodarn poussa un soupire en pensant à la prochaine épreuve et tendit ses armes à un vieux serviteur fidèle à la famille. Il s'installa doucement sur le lit sommaire qui avait été dressé en cas d'éventuelles blessures et s'endormit rapidement, ne faisant que peu de cas des habituels tracas du chevalier.

Le Chevalier d'Emerande était parvenu discrètement sur les lieux du Tournoi, et c'est avec la discrétion qu'il avait préparé son entraînement. Sans prendre la peine de se livrer aux formalités d'usage, il n'avait rencontré personne avant la première joute, attendant de savoir si le dénouement était à la hauteur de ses espérance.

Le Haut Régent fut comblé par une victoire aussi rapide. Il se sentait capable de remporter la joute, et même de parvenir jusqu'aux phases finales, mais il n'avait jamais espéré recevoir les acclamations de la foule pour l'un de ses combats. Lorsque la joute fut terminée, Nicholas d'Emerande observa son adversaire partir, avec un sentiment de regret. Peut-être eut-il été plus judicieux qu'un autre adversaire désarçonne le fils d'un membre de la Compagnie.

Quelques temps plus tard, alors que le Chevalier d'Emerande se reposait avant de livrer combat, il reçu la visite du seigneur Kuand. A l'intérieur de la tente, quelques disposition avaient été prévues afin d'accueillir les visiteurs éventuels, mais la décoration était modeste en compairon du fastueux Palais du Commerce. Lorsque le vieil Agent entra, les domestiques du Chevalier d'Emerande se dirigèrent vers lui et le déchargèrent de ses affaires. Puis le seigneur des lieux vint à sa rencontre, feignant de prendre un air grave pour ne pas froisser son hôte après la défaite de son fils.

" Entrez mon ami, et je vous en prie, prenez place. " Lança-t-il tout en désignant quelques coussins installés dans la tente.

Le chevalier de Formague s'installa respectueusement sur les coussins, il remercia les différents serviteurs de leur sollicitude et se tourna vers son hôte en affichant un léger sourire.

"Messire Chevalier, je tenais à vous adresser mes félicitations pour vos prouesses et à vous porter mes excuses pour la conduite d'Eodarn. Il a hérité de sa mère un caractère assez taciturne et malgré sa jeunesse il aurait dû vous opposer une résistance plus courtoise ; il n'a pû m'accompagner souhaitant s'entraîner quelque peu pour la prochaine épreuve à l'arc et je ne peux que le blâmer de son manque de correction. Croyez bien que la situation me dérange."

Son sourire se figea quelque peu au souvenir de la prestation du jeune héritier de la vieille noblesse de Formague et il se remmémora les nombreuses discussions qu'il avait dû avoir avec Eodarn pour le convaincre de participer aux joutes. Ce genre de divertissements étaient propices aux rencontres diverses mais l'impolitesse dont avait fait preuve le jeune écervelé ne pourrait que le renforcer dans cette espèce de solitude dans laquelle il aimait se contempler.

Alors rencontrer une jeune demoiselle ... il faudrait attendre encore quelques années avant que ce projet secret ne se réalise. Après tout, Eodarn n'avait encore que quinze ans et largement le temps de prendre un peu de plomb dans la cervelle.

"Je vous porte mes plus sincères voeux de réussite pour vos prochains combats et vous conseille plus particulièrement de porter attention au seigneur Ascagne qui risque de s'avérer un redoutable adversaire si vous avez à l'affronter.

Pour l'heure je dois hélas me retirer, n'en tenez pas rigueur mais j'ai une formalité à accomplir avant d'assister aux prochaines rencontres et je ne saurais vous ralentir plus longtemps dans votre préparation."

Tandis qu'Heikel revenait des joutes qui l'avait fort diverti, il vu sa sœur courir les larmes aux yeux... tout naturellement il l'avait suivit jusque devant la tente du seigneur Edwin.
Son cœur se mis à battre de plus en plus rapidement, une sueur froide le pris.
Des questions sans réponse se bousculaient dans sa tête, au bout de quelque instant il sera le poing et entra dans la tente.

Il s'approcha de sa sœur en tachant d'avoir une voix la plus neutre qui soit.


-" Chère sœur que se passe t'il, je te croise les larmes aux yeux et je te retrouve dans la tente de ce... mercenaire, race méprisable d'édénia. la colère monté plus en plus
Que ta fait cet homme pour que cela te mette dans un tel état, ou se cache t'il?"

Les yeux d'Heikel étaient emplis de rage, une rage rare sur son visage qui masqué son sourire habituel.

Doreen se retourna doucement vers son frère. Le voyant elle se reprit immédiatement le sourire. L'enlaçant, Heikel luis caressa les cheveux. Doreen parla d'une vois frêle toujours au bord des larmes :

Je ne sais comment je suis atterrit ici. Je ne me souviens pas très bien ce qui m'est arrivé mais je sais que j'ai pris peur lorsque j'ai pris conscience que je ne savait ou tu était. Avec cette grande festivité cela ma rappelé la mort de mère et père. J'étais devant l'arène et maintenant je suis ici a tes cotés.

Doreen regarda sont frère, elle sentait que malgré sont sourire il était énervé de la trouver en ces lieux. Elle avait eu le temps de réfléchir pourquoi sont corps l'amena jusqu'ici mais n'en dit rien à son frère. Pour le calmer, elle lui souffla dans l'oreille :

Ne t'inquiète pas il ne m'a rien fait.

Doreen lui sourit. Ce sourire devait certainement être faux pensa t elle. Comme pour changer de sujet, elle lui dit :

Ou étais tu ?