Nouvelle Aube
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 Chroniques de la famille Anairês

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Enyalios
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MessageSujet: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyDim 12 Nov - 6:34

Chapitre 1 : le départ



Le chant du coq retentit. Ce qui ne manqua pas de facher Enyo. Quand on est un fils de bonne famille, élevé dans le luxe, on n'apprecie guére d'être réveillé par une aussi frustre bestiole. Mais c'est sans doute un des désagrément à accepter quand on a été chasser de cette famille.

Enyo se passionait pour l'art de la guerre, ce qui ne manquait pas de desoler sa famille. Les guerres en Khorel etaient courentes, et le chef de la famille Anairês ne voulait pas perdre son fils d'une manière aussi horrible. Aussi prépara-t-il dans le dos de son fils un mariage d'obligation avec une autre riche famille. Enyo oublierai vite l'appel de la bataille pour choyer sa nouvelle compagne. Pas de chance, Enyo decouvrit la ruse, et le jour ou sa nouvelle compagne devait lui être presenté, il arriva avec des amis, dans un état d'ébriété plus qu'avancé. Il ne se rappel plus vraiment de ce qui lui était arriver ce soir là, mais le lendemain avait été mémorable pour deux raison : la gueule de bois ce matin là fut la plus terrible qu'il ait connu, et l'altercation avec son père peut apres fut elle aussi mémorable (et peux utile pour dissiper le mal de crane) tant par les insultes qui volerent dans le domaine que par sa conclusion. Ainsi Enyo rassemblas quelques affaires pour partir en voyage, ou en exil, cela depand du point de vue.

Enyo avait passé la nuit dans une petite étable, bien differente de sa couche habituelle. Il avait mal dormit, avait le corp endolorie mais était malgrés tout heureux. Il se dirigeait vers Callianira, la plus grande ville portuaire de la region. Il esperait pouvoir s'engager là-bas, son père ayant prit soin de corrompre les recruteurs de sa ville natale pour empecher cet eventualité. Il reprit donc son baluchon et son épée pour continuer sa route.

Chemin faisant, sa route croisa celle d'une caravanne. Elle se rendait elle aussi a Callianira pour fuir un conflit dans le nord. Il demanda poliment au chef de la caravanne s'il accepterai de le laisser monter dans un chariot. Ce derniers detailla plus attentivement Enyo : il devait avoir une vingtaine d'année, ses beaux vétements salits par le voyage lui donnait un air commique et ses cheuveux blonds en battaille laissaient à penser que ce dernier venait de se reveiller. Malgrés l'épée a laquelle pendait le baluchon, ce garcon ne pourvait être un pillard. Le viel homme se laissa convaincre par le regard d'Enyo : ses yeux bleus ne refletaient aucune animosité, mais plutot une intense joie de vivre, comme s'il venait de se liberer d'un grand poid. Enyo grimpa dans un chariot de foin, et se laissa bercer par les cahots du vehicule : il comptait bien finir sa nuit préalablement écourtée.


Dernière édition par le Lun 30 Juil - 12:51, édité 2 fois
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Enyalios
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyLun 13 Nov - 2:13

Ce qu'il y a de bien dans les grandes villes, c'est qu'elles recelent de nombreuses cachettes. Bien pratique lorsque la milice vous cours après. Derrière les futs qui le dissimulait, Enyo maudissait son père, alors que les gardes passaient près de lui sans le voir, continuant de courir pour rien.


Quelques heures plus tot ...


Après son réveil, il eu le plaisir de découvrir Callianira. Son chariot s'était arrété sur la place du marché. Une partie du foin devait être vendu. Il aida à le décharger, remerçia ses hôtes, et commenca l'exploration de la cité. La ville tout entière était verdoyante. Des arbres, gigantesques pour certains, aussi grand que la plus haute des maisons de la cité, de l’herbe partout autour des maisons, et des fleurs sur chaque place et à chaque fenêtre. L’architecture était somptueuse, on aurait dit une ville fondue dans la forêt. Mais la vue qui s'offrait a l'ouest de la ville était époustouflante : l'océan renvoyait les rayon du soleil, illuminant la ville et son port, tel la peinture d'un grand maitre.

C'est avec une certaine exitation qu'Enyo se rendait vers le poste de garde le plus proche. Il souhaitait s'enroler, et se présenta au recruteur. Ce dernier semblait ravi de voir une nouvelle recrue. Son visage s'assombrit un instant lorsque Enyo se presenta, puis le visage radieux, il demanda a deux hommes d'escorter la recrue a la base. Il s'adressat à Enyo avec des termes si puerils que ce dernier ce demanda si il avait l'air aussi simplet que ca. On l'amena donc a un autre batiment ... Où il se retrouva enfermé sans autre forme de procés. Il hurla pour sa libération, mais rien ne changea. En pretant l'oreille il entendit les palabres des gardes : Il semblerait que le paternel lui ait fait une reputation de fugueur et d'attardé. Enyo comprenait mieux les propos du recruteur. Il allait s'en doute être raccompagné au domaine familliale.

Quelques heures s'écoulèrent avant qu'un gardes ne viennent chercher Enyo. Ils lui avaient fait comprendre, avec une fois de plus, des paroles que l'on n'emploie qu'avec des enfants, qu'on allait le revenyer chez lui. Dès qu'il furent dehors, comme un enfant, Enyo prétexta devoir céder a l'appel de la nature. Maugréant, l'un des gardes accompagna Enyo dans une petite ruelle pour qu'il puisse se soulager. Enyo poussa la comedie plus loin et feignit de na pas pouvoir oter ses vétements. Le garde enervé et un peu géné, s'approcha pour aider celui qu'il prend pour un handicapé. Il sentit alors une violente douleur naître dans son entre-jambe. Se tenant ce qui lui restait encore, il tomba a genou et leva les yeux vers son agresseur, qui lui envoya un direct dans la machoire. En tombant il voulu appeler ses compagnons, mais tout ce qui s'échappa de sa bouche fut un long cri de douleur entrecoupé de sanglot. A noter que l'effet est similaire : ses camarades ne tarderaient pas a venir voir ce qui se passe. Enyo se mit donc a courir dans les ruelles en esperant semer ses poursuivants.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMar 14 Nov - 5:14

Le soleil commencait à décliner. Et alors que de nombreuses questions assaillaient sont esprit, Enyo déprimait devant ce spectacle qui aurait suffit a émouvoir n'importe qui. Enyo admirait sans vraiment y préter attention ce coucher de soleil, assis au bord de l'eau, près des dockers qui s'affairaient. Il se remémorait les évenement de la journée : jouer aux gendarmes et aux voleurs, n'a jamais été son jeu favoris, pas plus que cache-cache. Il se demandait ce qu'il allait faire maintenant. Il fut tiré de ses songes par les grognements de son estomac. Enyo decida donc de chercher un endroit où se loger et où se nourrir, de préference bon marché et loin de la milice.

En se relevant, une main lui tapota l'épaule. Enyo sursauta, fit volte-face, et par réflexe, fit un pas en arrière. Juste un défaut : Enyo se trouvant au bord de l'eau, il n'y avait rien derrière lui. Il entrapercu le ciel avant de s'enffoncer dans l'eau glacial. La surprise passé, Enyo sortie de l'eau de manière precipitée, et se hissa tant bien que mal sur le quai. Il trouva là ou lui même se tenait il y a quelques instants, une jeune fille qui semblait fortement amusée par sa mésaventure. Entre deux pouffements de rire, elle tentait visiblement de s'excuser. Enyo allait s'emporter, mais la moue de la jeune fille chassa toute son hostilité. Après examen, elle etait plus que charmante : c'était une jeune femme d’une vingtaine d’année. Son physique était agréable et elle avait un visage doux et fin. Elle portait une jupe qui lui arrivait au-dessus des genoux et un petit chemisier à manche courte s’ouvrant sur un joli pendentif en argent qu’elle portait au cou. Les reflets du soleil dans ses long cheveux chatains clairs faisaient resortir le bleu de ses yeux. Le vent faisaient danser ses cheveux et lui conferait un charme envoutant. Enyo sentit ses joues rougir, mais c'était sans doute plus a cause de ce même vent, qui maintenant qu'il était trempé commencait a le faire trembler. Il commenca a se frictionner tout en se plaignant :

-Magnifique ! Maintenant, en plus d'avoir faim, je suis frigorifié. Ya des jours où on devrait vraiment pas se lever ...

La jeune fille semblait avoir reussie a calmer son hilarité.

-Je suis désolée, j'avais crue reconnaitre un ami, et je ne pensait pas vous faire peur ainsi. Que pourrais-je donc faire pour me faire pardonner ?

Enyo eu quelques pensées salaces, qu'il prefera rejeter pour le moment.

-He bien si tu pouvait m'indiquer un endroit où je pourrai me rechauffer et où manger pour pas cher, nous sommes quitte.
-C'est dans mes cordes, suis moi.

La jeune fille le prit par la main et commenca à le tirer. Enyo hésita, peut être des complice l'attendait pour le dépouiller. Bof, il n'avait rien de valeur, aussi emboita-t-il le pas de la demoiselle, après avoir recuperer ses affaires qui était encore sur le quai. Au pire il serait detroussé, et au mieux, la soiré pourrait connaitre une évolution très intimes ...
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMar 14 Nov - 7:12

Finalement, la jeune fille n'avait pas mentie. Elle amena Enyo à l'exterieur de la cité, là ou des roulotte formait plusieurs cercles, avec en leurs centres, des feux de joie. Elle tira Enyo vers l'un des cercles, où Enyo reconnut le vieil homme qui l'avait laissé grimper dans son foin. La jeune fille s'adressa à lui :

-Père, pourrait tu offrir a ce jeune homme des vetements secs et un peu de nourriture ?
-Erinô, ma fille, quelle bêtise a tu encore faites ?

La jeune fille fit la moue, et Enyo la trouvait de plus en plus charmante.

-C'est ma faute s'il se retrouve dans cet état, la moindre des choses serait de réparer mes torts, non ?

Le vieillard soupira.

-décidement ma fille, tu est impossible. Toi, suis moi !

Il se leva et fila dans une des roulotte.Enyo le suivi. Le vieil homme lui donna de quoi s'essuyer et des vêtement sec. Après s'être changé, il regagna le coin du feu. Enyo s'appercu vite qu'il était au centre de tout les interets. Ce n'est pas que cela le dérangeait, mais il avait faim, et n'osait pas demander a manger. Il sentait comme des tensions dans ces regards. Une fois encore, son estomac exprima tout haut, ce qu'il pensait tout bas. La réaction fut bien sur une détente géneral de l'atmosphere, de grands éclats de rire et c'est a coup de grande baffe dans le dos que le vieux rétorqua :

-Mais c'est qu'il a l'air d'être affamé le pauvre, donnez lui donc a manger !

Un peu honteux, Enyo ne se fit pas prier malgrès tout. Les langues se délierent, et les conversation allérent bon train :

-Alors mon gars, comment trouve tu notre ragout ? c'est pas le luxe, mais c'est pas mauvais, hein ?
-C'est très bon monsieur.
-Monsieur ? pouah ! appelle moi Scotos, Scotos Alecto, je serais ton hôte pour la soirée !
-Merci Scotos. Mon nom est Enyo Anairês, et j'accepte l'invitation avec joie !
-Dit moi Enyo, on se serait pas déjà vu ? Ta frimousse me dit quelque chose ...
-Vous m'avez laisser grimper dans le foin sur la route ce matin.
-Mais oui, c'est ça !!! je me disais aussi. Mouhahaha

Malgrès son grand age, Scotos semblait être un bon vivant. Le repas finie, de l'alcool fut servie et Enyo ne se fit pas prier pour déguster ce mets. Les conversation allait bon train, et Erinô semblait bien loquace elle aussi. Elle dicuta de banalité avec Enyo jusqu'a aborder ce qui semblait vraiment l'interessée :

-Au fait pourquoi a tu eu aussi peu de moi sur les quais ?

Byzarrement, le bruit se fit moins omniprésents, comme-ci tous ceux ici présent semblait vouloir entendre la réponse.

Mais c'est surement plus pour connaitre les frasque d'Erinô songea Enyo. L'alcool commencait a agir sur Enyo, aussi celui-ci repondit sans aucune gêne

-J'ai crue que la milice avait finit par me retrouver.
-Et pourquoi te cherchait-elle ?
-He bien, peut être pour avoir castrer un des leurs.

La réponse fit sensation, et a nouveau, tous éclaterent de rire. Scatos semblait quand même se poser quelque question. Il finit par demander.

-Et pourquoi a tu été obligé de faire ça ?
-pour rester libre, pardi !

Devant l'expression perplexe de l'assemblé, Enyo raconta la mesaventure qui l'avait amener a Callianira. Et comment il avait passé l'après-midi à courir pour échapper aux gardes. Comment il cherchait une solution quand Erinô l'avait fait plonger dans l'eau. Scatos était de plus en plus hilare.

-Sacré gamin ! Enfin il faut bien que jeunesse se passe. Si tu était plus vieux, tu saurai que la guerre n'est pas faites pour que les bon p'tit gars comme toi aille a l'abatoir. Si tu avait vu l'endroit d'où nous venons, tu comprendrai ...

En même temps que Scatos, parlait, ses yeux s'emplir de tristesse, ainsi que ceux des convives. Même Erinô semblait au bord des larmes. Le problême c'est que Enyo avait deja but plus que de raison. Et sa langue s'agitait sans qu'il sache ce qui allait sortir de sa bouche.

-Et c'est d'où que vous venez ?
-Du nord ...
-La guerre de Megaira ? mais pourquoi aller au sud ? C'est qu'une question de temps avant que les troupes du Baron débarque ici. Lui c'est peut être un abruti, mais ses généraux sont vachement bon.
-Nous voulions quitter ces terres pour aller là où la guerre n'est pas.

Quelle connerie, la guerre est partout en Khorel songea Enyo.

-La guerre finira toujour pas vous rattraper. C'est sans issue.

Erinô se leva et se mit a crier

-C'est faux, nous trouverons une terre de paix

Dans tes rêves

-Et où ? Même un enfant gaté comme moi, sait que si je ne vais pas a la guerre, c'est elle qui ira à moi

Erinô sembla vouloir répondre, mais rien ne sortit de sa bouche ouverte. Elle finit par partir hors de la vue de chacun.

Gamine

C'est Scatos, qui reprit la parole.

-Tu a été un peu dur avec elle.
-Je suis réaliste, c'est tout.
-Peut être trop ... As tu entendu parler de l'Utopie ?
-C'est quoi cette bestiole ?
-C'est un navire, qui avec bon nombre de ces semblables, va prendre la mer, pour decouvrir une nouvelle terre, une terre où cette stupide guerre ne nous affectera plus. Une terre où nous pourront vivre en paix.

Il sont malades !

-Serieusement ? Vous y croyez ?
-Nous l'esperont en tout cas.

Enyo voulu se moquer de ces reveurs simplet, mais ils se retint. Sa démarche n'etait pas si différente après tout. Lui aussi cherchait un endroit ou il serait libre de faire ce qu'il veut. Comment pouvait-il les blamer pour ca ? La vision de Erinô quittant le campement, les yeux mouillé lui revient en mémoire. Il se sentait honteux et géné. Elle avait été adorable avec lui, et lui s'etait mal comporté, et l'alcool n'excusait pas tout. Il se leva soudainement.

-Que t'arrive-t-il ?
-Je dois présenter des excuses a Erinô.
-Et pourquoi ?
-J'ai ... dut lui faire du mal, et elle ne le méritait pas, pas après tout ce qu'elle a fait pour moi.

Scatos dévisagea le jeune homme. Il semblait réfléchir. Il finit par soupirer.

-Un peu plus loin, à l'est, ya une petite source, Erinô a l'habitude de s'y rendre quand elle veut être seul.
-z'êtes pas du nord ?
-Si mais, j'ai un petit pied-a-terre ici pour les vacances.
-Je vois ...

Enyo se pencha pour rammaser une outre pleine de vin, puis commenca a marcher plus ou moins droit vers l'est. Scatos l'interpella :

-Ta pas assez bu ?
-Il me faut du courage : ya rien de pire qu'une femme en colère.

Un grand rire resonna pendant qu'Enyo partait vers la source en cherchant comment se faire pardonner ses propos ... et comment ne pas tomber en route.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMer 15 Nov - 3:46

L'alcool a bien des avantages, mais dans la situation où il se trouvait, Enyo en resentait plutot les désagrement. Non seulement, le moindre petit relief menacait de provoquer sa chute, mais en plus il avait l'impression que ses satanés arbres dansaient autour de lui. Mais ce qui lui semblait le plus dur, c'est de trouver les mots pour se faire pardonner, car il commançait à oublier ce qu'il devait se faire pardonner. Il finit par entendre le bruit de l'eau, et finit par trouver un ruisseau. Après avoir reflechit dix bonnes minutes, il etait parvenue a la déduction logique que, si il remontait le courant, il trouverait la source. Restait a déterminer le sens du courant. Facile : cinq minute après avoir vu une feuille d'arbre passer devant lui, il fut en mesure de se diriger vers la source.

La source était magnifique. Elle formait un petit lac peu profond, a l'eau cristaline. Les quelques arbres présents filtraient les rayons de la lune, eclairant la place d'une lueur presque magique. Pour compléter le tableau féerique, des lucioles volaient au dessus de l'eau, tel des fées s'amusant, loin des regards indiscrets. Et au bord de ce tableau, Erinô était assise, la tête entre les genous, contemplant la surface de l'eau avec un regard triste. Enyo but une rasade de vin.

C'est là qu'il va falloir bien jouer

-Erinô ?

La jeune fille sursauta, jeta un regard noir au jeune homme, et detourna le regard, les yeux emplie de rage.

C'est pas gagné ...

Enyo s'approcha.

-Ecoute, au sujet de ce que j'ai dit tout a l'heure ...

au fait, j'avait dit quoi ?

Je suis desolé, mes paroles ont dépassées mes pensés.

Erinô ignora royalement les pâteuse excuses.

-Je veux dire, je connaissait pas ton histoire, et j'ai eu des propos deplacés, j'aurais pas dut...

Erinô tourna la tête vers Enyo, elle semblait avoir pleurée, mais elle gardait toujours le silence. Enyo but une nouvelle gorgé de vin.

Un dernier effort, et c'est bon ...

-J'ai tendance à être trop progpta ... pragta ... Merde ! Trop terre-à-terre, et a negliger les autres. Ta été vraiment gentille avec moi, et je regrette de t'avoir fait pleuré, c'est indigne d'un homme. J'avais jamais pensé a partir à la conquéte d'un nouveau monde...

Pas a jeun en tout cas ...

Erinô semblait peu convaincu par les paroles du jeune homme, mais néanmoin, les plates excuses du garçon semblait l'avoir quand même poussé a réagir. Elle pencha la tête sur le coté.

-Menteur, je suis sur que tu a la tête remplie d'arrière pensée, et que tu ne pense pas un mot de ce que tu dit.

Elle a pas tout a fait tort...

-J'ai surtout la tête remplie de vin, et le reste est vide malheureusement. Mais maintenant que j'y pense, il reste de la place sur votre bateau ?

Là, la jeune fille semblait avoir été touchée, elle se redressa d'un seul coup.

-Tu serait près a quitter ta famille et tes amis pour partir avec nous ?

Là je tiens le bon bout ...

-Ma famille ma chassé et mes amis restaient avec moi pour la taille de ma bourse. Je te rappelle que je voulais m'engager a la base. Partir à la guerre ou sur la mer en quete d'un nouveau monde, je dois avouer que la seconde solution a l'air plus sympa : non seulement j'ai jamais navigué, mais en plus découvrir un nouveau monde, c'est une sacrée aventure. La guerre n'est qu'un éternel recommencement, un massacre perpetuel : je me léve, je me bat, et si je survis, je recomence demain. Soldat, c'est pas un metier qu'a une belle perspective d'avenirs.

Enyo s'appercu que la jeune fille lui souriait.

-Je sais pas si c'est l'alcool, mais tu tien presque des propos intelligents.
-Je vais bien le prendre, si tu me pardonne.
-Je te pardonne si tu t'embarque avec nous, à la fin de la semaines, histoire de voir si tes pas totalement bourré.
-Ca marche.

Erinô s'allonga dans l'herbe et contempla les étoile. Enyo la deshabilla du regard. Elle était vraiment magnifique ainsi immérgée dans les rayon de lune qui filtraient. Il decida de vider son outre et de regarder le ciel lui aussi en s'allongeant.

-Les étoiles sont vraiment magnifiques. Tu crois qu'elle seront aussi belle là ou on va ?
-Bof, elles seront jamais aussi belles que toi

Cette fois ses pensés étaient sortit toute seul. Il se rassit et vis que la jeunes fille le devisageait, avec des grand yeux brillant. Il lui semblait quelle se rapprochait de lui. Elle était trop craquante. Et s'il partait vraiment en quête de chimères avec elle ? Alors qu’il continuait de réfléchir à tout cela, sa tête commença à tourner, et le décor commença à vaciller autour de lui...
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMer 15 Nov - 4:13

Enyo n’avait pas les idées claires, il ne savait plus ni où il était ni quelle heure il pouvait bien être. Il entendait le bruit de l’eau, il se sentait y flotter, tranquillement bercé par les doux bras qui caressaient son torse.

Stop ! Retour en arrière. "Il entendait le bruit de l’eau, il se sentait y flotter… ". Ça, ok… "Tranquillement bercé par les doux bras qui caressaient son torse." C’est bien ce que j’avais cru comprendre !

Essayant d’ouvrir les yeux, il se heurta à la douleur de ceux qui n’ont pas vu la lumière depuis plusieurs heures. Les yeux toujours clos, il essaya de se remettre d’aplomb, sans succès.

- Tu es réveillé Enyo ?

Lui susurra-t-elle à l’oreille.

- Je ne crois pas non, je suis en plein délire là.

Il sentait qu’il était entièrement nu, et à la douce pression qui s’exerçait sur son dos, il estimait qu’elle l’était aussi.

- Allez, arrête de faire ton idiot…

Dit-elle en lui mordillant l’oreille. Malgré la fraîcheur agréable de l’eau, Enyo sentait le sang lui monter à la tête, et descendre autre part…

- A… attend ! Qui… que… qu’est-ce qu’on fait là ? Où on est ?!

Balbutia-t-il très légèrement paniqué. Il commençait à y voir un peu plus clair, et le doux visage d’Erinô au-dessus du sien se dessinait de plus en plus clairement.

Oui, je me rappelle, je me suis assoupi près de la source ! Mais je n’étais pas rentré dans l’eau, et j’étais encore habillé surtout !

- E… Erinô ?
- Oui mon cœur ?

Répondit-elle en l’embrassant dans le cou. Enyo commençait sérieusement à se laisser faire sans chercher à résister.

- Qu… qu’est-ce qu’on a fait cette nuit ? J’ai… quelques problèmes de mémoire là…

Erinô éclata de rire à ses propos, puis recula de quelques mètres avant d’éclabousser Enyo.

- Hé ! Qu’est-ce que tu fais !

s’exclama-t-il en l’arrosant à son tour.

- J’essaye de te réveiller, parce que tu m’as l’air encore endormi mon pauvre. J’avoue être assez vexée que mon premier… homme ne se rappelle pas de notre première nuit…

dit-elle l’air un peu déçue. Les yeux dans le vague, Enyo eut une pensée ressemblant à quelque chose comme :

"Heiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ????????!!!!!!!!!!!"Non, ce n’est pas possible ! Je m’en souviendrais !!!

L’eau étant toujours aussi claire, il pouvait détailler de haut en bas le corps sans défaut d’Erinô, dont les courbes affriolantes ne manquaient pas, de plus en plus, de faire accélérer son rythme cardiaque.

Non, ce n’est pas possible ! Concentre-toi Enyo, tu ne peux pas avoir oublié une telle nuit.

Fronçant les sourcils et se concentrant à s’en donner mal à la tête, Enyo du reconnaitre que les heures passées étaient un vaste trou noir.

Rien ! Il n’y a rien qui me revient !

- Dit Enyo ?
- Quoi ?

Répondit-il désemparé.

- Tu n’aurais pas envie des fois ?

Dit-elle les joues en feu en fixant la partie basse de l’anatomie de son compagnon.

- Ah ! Non, ce n’est pas ce que tu crois !

S’écria-t-il en se retournant.

- Ah bon ? C’est quoi alors ?

Dit-elle en s’approchant. Sentant à nouveau cette douce pression sur son dos, et les jambes de la jeune fille l’entourant, Enyo sentit qu’il ne pourrait plus résister bien longtemps. Prenant sa décision, il se retourna pour lui faire face. Mais ce n’est pas Erinô qu’il trouva face à lui mais un Dasdéides. Enyo poussa un hurlement, et se réveilla au bord du lac ou il s'etait endormi. Il était à la fois déssus et soulagé. En se levant il sentit avec une certaine géne que son entre-jambe était humide. Il decida donc de nettoyer son pantalon avant de retourner en ville.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyLun 20 Nov - 4:08

La gueule de bois, il n'y a que deux moyen de s'en défaire : Soit on attend au calme que ca passe, soit on se prend une nouvelle cuite. Bien qu'il est souvent choisi la deuxième option par le passé, Enyo comprit que cette fois-ci, il devrait apliquer la première. C'est pourquoi, après avoir finit de laver ses dessous, il resta faire la sieste a coté de la source. A son réveil, sa migraine avait certe diminué, mais était toujours là.

Décidement, faut vraiment que j'arrête de boire ... un jour...

Il se releva, et repartit vers la ville, en évitant le campement de Scatos. Pour la première fois, il avait peur de se retrouver face a une femme. Il avait déjà participé à de sacrés pugilat dans les auberges où il descendait avec ses anciens potes, et avait même déjà défendu sa vie, l'épée a la main. Mais il craignait de se retrouver devant Erinô. Il ne pouvait s'empecher de trouver cela ridicule, mais il avait d'autre chat a fouetter : sa bourse ne lui permettrait pas de tenir plus longtemps. La question est : comment gagner de l'or facilement, en sachant que l'on a peut être la milice a ses trousses ? Bien qu'il ne l'ait jamais fais avant, il savait que la nuit venue, il pourrait, dans n'importe quel tripot, trouver un petit emploie plus ou moins légal, qui lui remplirait les poches. La nuit tombée, il s'en tient à ses plans. Il s'acoquina avec quelques petites frappes, qui recevraient un "sacré pactole", si ils livraient de "la bonne marchandise".

Ca devrai pas être trop dure... Mais quand est-ce que cette p***** de migraine va me lacher ?

Au hasard des ruelles, Enyo compris quelle était la "marchandise" en question : ces soudards recherchaient des filles pour les vendrent.

Et bien sur, la première fille sur laquelle ont tombe, c'est Erinô. C'est pas vrai, après la milice, je vais avoir ces idiots collés a mes basques. J'aurais dût aller direct au nord ...

Un peu de chance dans ce jour funeste, Enyo a été choisie pour l'acoster, et l'amadouer, étant le seul type potable parmis les quatres (avec un borgne, un édenté, et un super poivrot, le choix est vite fait). Il s'approcha donc d'Erinô, et l'accosta. La jeune fille, surprise, lui répondit de manière très froide. Sans doute a cause de la dispute de la veille. Enyo lui murmura ces paroles :

-Connait tu un endroit où tu pourrait te cacher ?

Surprise, la demoiselle répondit de manière moins discréte.

-Tu sais, je commence a me demander si ton père et la milice n'ont pas un peu raison...

Mais c'est pas vrai, c'est pas vrai, elle peut pas enterrer la hache de guerre cinq minute ?

-Ecoute Erinô, au coin de la rue, y'a trois types qui m'attendent, et qui veulent te vendre comme une catin. Alors deux solutions : soit tu pars te cachers en me plantant là, soit je serais obligé de te livrer à eux... choisie.
-Je vais prendre la troisième option.

Elle avait dit ca avec un magnifique sourire, qui fit faire un bond au coeur d'Enyo... qui se calma d'office quand la giffle d'Erinô lui fit faire un pas en arrière.

C'est quoi ce plan, j'ai rien fait... Quoi que...

Erinô fit volte-face et commenca a s'eloigner d'Enyo qui se tenait la joue, visiblement surpris. Ce qui ne fut pas du gout de ses compagnons. Ils commencaient déjà à sortir leurs lames pour forcer la demoiselle à les suivre. Enyo du réagir vite. Le borgne passa coté de lui, laissant Enyo dans son angle mort. Ni une, ni deux, le coude partit s'abatre dans la machoires du borgne, qui entraina ses complices dans sa chute. Enyo courru, saisie la main de Erinô, et commenca a la tirer derrière lui.

-Maintenant on cours !
-Mais ...
-ON COURS !!!

Cria-t-il sans vraiment le réaliser. Et il courrèrent, dans les rues, entendant les jurons de leurs poursuivants. Enyo savait qu'il ne connaisait pas assez bien la ville pour les semer. Aussi il lacha Erinô, se retourna, et commenca à dégainer. A trois contre un, il avait peu de chance, mais c'est toujours mieux que pas de chance du tout. Contre toutes attentes, Erinô le tira par le col, manquant de l'étrangler, en jurant qu'elle connaissait une cachette non loin. Jouant le tout pour le tout, il la suivi, pres d'une grande villa. Ils étaient hors de vue de leurs poursuivants, mais pas pour longtemps. C'est avec surprise qu'Enyo vit sa compagne ouvrir la porte de la villa et tout deux se refugièrent à l'interrieur. Blottit l'un contre l'autre, c'est avec un certain soulagement qu'ils entenditent les pas des malfrats s'éloigner dans la nuit.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyDim 26 Nov - 5:54

Deuxième giffle de la soirée. Il semblerait que la demoiselle n'ai pas apréciée d'être serrée d'aussi près par un garçon dans un lieu sombre. Cela parait normal, mais quand même, il venait de lui sauver la vie.

Ca doit être mon karma...

Une fois ses yeux habitués à l'obscurité, il chercha a deviner ou il se trouvait, et surtout à voir où pourrait se trouver les éventuels résidants. La jeune fille elle semblait connaitre les lieux, et surtout ne pas s'inquiéter du bruit qu'elle faisait. Elle cherchait visiblement quelque chose.

-Mais tu va nous faire repérer avec tout ce boucan !
-Aucun risque, les occupants de la maison sont absents.
-Ha... Donc tu t'était renseignée... Je me doutait pas qu'une si jolie fille pouvait être une voleuse.
-Voleuse, c'est toujour mieux que trafiquant de chair humaine. Et puis tu a déjà vu une voleuse avec une cléf ?

Une cléf ? d'accord, ca doit être la maison de campagne dont Scatos m'a parlé.

-Minute, je pensais que je devais transporter de la marchandise. Je pensais pas qu'ils designaient ainsi les filles qu'ils voulaient ...
-Excuse facile. C'est quand même un travail pas très reluisant.
-Bah, j'ai déjà la milice après moi, un délit de plus ou de moins... Et puis je suis un fou, on ne m'en tiendra pas rigueur. Un passage a tabac peut-être...

La jeune fille finit par allumer une chandelle, visiblement c'était ce qu'elle cherchait. Elle souriait, visiblement amusé par la désinvolture d'Enyo.

-Au moins, tu a eu l'intélligence de les abandonner. Ca prouve qu'ont peux encore faire quelque chose de toi.
-A t'entendre, on pourrai croire que mon cas est desepéré.
-C'est ce que je dit.

Son humeur semble s'être amelioré... à la différence de mon mal de crane.

Une idée traversa alors l'esprit d'Enyo.

-Dit moi, c'était ta maison, non ?
-Oui, c'est bien ce que j'ai dit.
-Et ta famille était riche avant de vouloir émmigrer ?
-Que veut tu dire ?

demanda-t-elle suspicieuse.

-Je te demande si vous étiez riche.
-Nos moyens se situaient au dessus de la moyenne si c'est ce que tu veux dire...
-Et vous avez vendu cette maison ?

Erinô avait de plus en plus de mal à suivre la logique des question. Elle était plus que perplexe.

-He bien, on aurait voulu, mais on a pas trouvé d'acheteur ...
-Parfait.

Enyo n'était pas fou, contrairement à ce que le visage de la jeune fille semblait exprimer. Elle monta a l'étage, en laissant une bougie a son compagnon. Lui chercha ce qui le motivait dans la pénombre. Il trouva une porte qui pouvait recelé ce qu'il cherchait. Il descendit l'escalier qui le conduisit à la cave.

J'adore avoir raison.

La cave contenait bon nombre de bouteille. Beaucoup de bon vin, et certain de très bon millésime. Après une grande hésitation, il choisit deux bouteilles de rosé, et remonta montrer sa découverte a son amie. Cette dernière c'était endormie dans une chambre, sans doute la sienne, dans un lit qui semblait bien douillet. Enyo se demanda comment une jeune fille pouvait s'endormir avec un jeune homme dans la maison, jeune homme qui pourrait se montrer très entreprenant. Son visage endormi inspira a Enyo quelque pensé, que la moral nous interdit de décrire. Neanmoins, à la façon que la jeune fille avait de lui montrer son animosité, il considéra que tenter quelque chose serait compromettre ses relations avec les seuls personnes capablent de l'aider. C'est pourquoi il remonta la couverture sur ses epaules, afin qu'elle ne prenne pas froid. Il alla chercher une chaise et la pausa à la fenêtre. Il ouvrit les vollets afin de pouvoir déguster son vin tout en admirant les étoiles. Il trouvait que le vin avait meilleur gout ainsi. Le visage endormie d'Erinô lui aussi, donnait au vin un parfum subtil et delicieux. Et il but, il but, et enfin sa migraine commenca a se dissiper...
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyVen 1 Déc - 3:36

La lumière qui traversait les rideaux de sa chambre réveilla doucement Enyo, les premiers rayons de soleils caressant son visage tandis qu’une légère brise de vent fit tomber son drap. Ouvrant tant bien que mal les yeux, Enyo contempla quelques instants la chambre dans laquelle il était installé. Elle était de taille correct, de l’ordre de dix mètres sur quinze, et la fenêtre, faisant face à l’Est, laissant pénétrer la lumière du matin, donnaient un aspect de suite royale.

Les évènements qui s’était déroulé la veille avaient été épuisant et riche en surprises (pour ceux dont il se rappelait), Enyo avait encore du mal à réaliser où il était. Mais le soupir qu’il entendit à sa droite le ramena à la réalité et lui rafraichi vite la mémoire : Erinô, allongée à ses côtés dormait paisiblement, un air angélique sur son visage.

Un air angélique hein ? Hm… sourit-il intérieurement.

Un ange bien curieux, car il devait porter la guigne, car en plus de la milice, Enyo devait esquiver maintenant ses ex-complices.

-C’est de ta faute ça encore.

Chuchota-t-il en passant sa main dans les cheveux de son amie.
Toujours endormie, elle ne réagit pas à la caresse d'Enyo, et se contenta de soupirer à nouveau, dérangée par ce vent qui la refroidissait. Tremblant légèrement, elle se recroquevillait peu à peu pour essayer de se réchauffer. Il ne pu s’empêcher de penser qu’elle était vraiment craquante avec son petit air fragile.

Erinô était encore endormit, Enyo la regardait sommeiller, ne se lassant pas d’observer chacune de ses expressions, chacun de ses gestes. Il y avait de la grâce en elle même quand elle dormait. Ses longs cheveux étaient en désordres, mais cela lui donnait un air encore plus angélique.Entreprenant de dégager le visage de la demoiselle des mèches rebelles qui s’y était installées, la main de d'Enyo s’arrêta sur sa joue.

Si belle, si adorable…

Se penchant, Enyo s’apprêtait à déposer un baisé sur les lèvres de d'Erinô, mais au dernier moment, il opta pour un baisé sur le front, sa conscience ayant reprit légèrement le dessus. Elle tremblait encore un peu, il faisait toujours frais dans la chambre. Il couvrit sa compagne, et decida d'aller chasser un peu pour se nourrir, étant sans le sous, il préférait eviter les petite gargote ou ses poursuivants pourrait avoir idée de le chercher.

Dans la petite forêt entourant la source, il finissait de dévorer sa proie. Ce petit lapin constituait son repas du jour. Encore quelque jours à passer dans cette ville. Il avait finie par réaliser que ses sentiments vis-à-vis d'Erinô était plus que de l'amitié. Aussi a-t-il choisi de partir en bateau avec elle et sa caravane, juste pour rester en sa compagnie. Sa côte de popularité n'était pas au beau fixe, mais en restant avec elle, il pourrait changer les chose. C'est donc d'un pas décidé qu'il se dirigea vers la ville pour essayer de se renseigner sur le bateau qui devait partir pour à la recherche d'un nouveau monde.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyJeu 23 Aoû - 21:16

Chapitre 2 : le voyage



Cela faisait maintenant deux jour qu'Enyo lorgnait le ciel d'un regard morne, bercé par le doux ressac de la mer. Le voyage avait pourtant bien commencé mais avait vite tourné a la catastrophe. Enyo avait reussi a monter a bord de l'Utopie sans se faire voir, et avait reussi a se planquer pendant plus d'une semaine ... avant de se faire chopper a cause des gargoullis intempestif de son estomac. Il parvenait a se "procurer" un peu de nourriture mais pas assez pour faire taire son estomac. Sa cavalcade dans le navire n'avait pas été de tout repos et il fallut pas moins de quatre homme pour le deloger de la vigie où il avait fuit. Le chatiment qui attendait les clandestin était clair et simple : on le livrait a Odethis. On mettait le coupable dans un tonneau, avec un couteau et on balance le tout a la flotte.

Et voila deux jour maintenant qu'Enyo derivait. Il avait soif et faim. Les nuage commencait a prendre des forme de poulets, de gigot et d'autre chose dans son esprit. Sa derniere pensé heureuse était Erinô prenant sa defence et negociat son pardon, sans succé, ce qui peut se comprendre vu qu'il avait legerement amoché le capitaine dans sa fuite.

J'aurais pas du lui dire que tordu comme ca, son nez lui donnait un air viril...

Fidéle a lui même, ligoté dans son tonneau, il n'avait put resister a envoyer quelque pique au visage des marin.

Il faudrait vraiment que j'apprene a la fermer de temps en temps...

Quatrieme jour : la pluie est tombé remplissant le fond du tonneau et ce qui pouvait servir de recipient.

Encore un peu et j'était bon pour boire la tasse

Septieme jour : d'étranges poissons sont venu s'ecraser au fond du tonneau. Long, avec des nageoires comme des ailes, ils sautaient hors de l'eau, et une bonne dizaine atterirent dans le tonneau. Il les devora cru, tiraillé entre sa faim et son degout pour la barbarie de l'acte.

dixieme jour : le tonneau a finit par se retourner, et Enyo epuisé physiquement et mentalement et apres avoir fait surface pendant ce qui lui a semblé etre des heures, finit par fermer les yeux dans la mer glacial.



Enyo sentait qu'il était allongé sur quelque chose de solide. Mais comment etait-ce possible ? il ouvrit trés difficillement les yeux, pour voir penché sur lui des visages remplie de curiosité. il entendit quelque eclat de voix et des conversations demarrer

-pouass ! il est vivant !
-et oui, tu me doit doit une bouteille !
-mais comment qu'il a finit dans nos filet ?
-pte't un envoyé d'Odethis ...
-et depuis quand les envoyé d'odethis se noient ?
-ben ...

-SILENCE !!!!

Un homme venait de crier. Enyo se redressa, se frottant la nuque, et contempla l'homme qui venait d'interompre ce flot de parole. A en juger par son apparence, il s'agissait du capitaine. Il s'approcha et de son allure fiere et hautaine, il prit la parole

-Comment va tu mon gars ?
-A votre avis ?

Quel question stupide, comment je peux aller crétin...

le capitaines ne releva pas la reponse virulante.

-Comment a tu finit au fond de nos filet ?

C'est la qu'il va falloir être créatif.

-Je ... mon navire a été attaqué par des pirates... On faisaient routes vers le nouveau monde... et des pirates nous ont attaqué...

le capitaine haussa les sourcils. Il decida de continuer cet entretient en privé.

-Qu'on l'emmene dans ma cabine, avec de quoi se secher, se changer et de quoi manger.

il regarda Enyo et lui lanca :

-Nous finiront cette conversations plus tard, je dois parler avec les responsable de l'expeditions.

Enyo était partagé entre deux sentiments : la joie d'être en vie, et la tristesse causé par separations avec Erinô. On le mena vers la une cabine ou il pourrait enfin faire une repas descent.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyLun 27 Aoû - 23:55

Une serviette sur ses epaules denudés, un verre de rhum dans une main, une miche de pain dans l'autre. Il reposa le pain pour saisir une des tranche de viande sechée et en arracher un gros bout. Il avala la viande à moitié mastiqué, et manqua de s'ettoufer. Enyo fit descendre le tout avec une grande rassade rhum. Ce repas était particulierement pauvre et maigre, mais après sa derive, ce repas avait des allures de festin royal au yeux du naufragé.

Alors qu'il devorait tout ce qui lui passait à porter de main, le capitaine entra dans la cabine.Il avait l'air renfrogné il tira une chaise et s'assit. Il sortit une pipe et commenca a la bourrée de tabac, l'alluma et tira une grande bouffé de fumée. Il fit signe au matelot de sortir pour rester seul avec le rescapé. Enyo observa la petite scene, et devina que le capitaine voulait qu'il se mette a table, au sens figuré du terme. Enyo prefera le sens propre, et prit une nouvelle bouché de pain. Le capitaine finit par prendre la parole.


-Je suis le Capitaine Gadwin de Garlyle. Quel est ton nom ?
-crunch! crunch! gloups! ... Enyo Anairês.

Le capitaine regarda son hote, comme s'il cherchait a voir a travers lui.

-Tu ma dit que ton navire, avait été attaqué par des pirates ... Quel etait le nom du batiment ?
-L'Utopie.

Le capitaine sembla etre decontenancé pendant un instant.

-Non, pas celui de ton navire, celui qui vous a attaqué.
-Ha ... je ne sais pas, je dormais dans ma cabine quand ils ont attaqués. Lorsque je me suis reveillé, l'abordage avait déjà commencé, alors le nom de leur navire était pas ma priorité absolu...
-Je suppose que les pirates ont remporté la bataille... que c'est-il passé ensuite ?
-Tout est allé très vite, alors qu'ils gagnaient du plus en plus de terrain, y'en a un qui s'est mis a braillé "pas de quartier" et avant que j'ai put empoigné une arme, une poulie a du se decrocher et me fracasser l'arriere du crane.

Enyo se servit un verre de rhum, et le but tout en pensant a ce qu'il allait dire. Il fallait rester credible, et trouver un fin coherente a cette histoire. Il s'efforca a prendre un air affligé, parfois même affolé

Je me suis reveillé sur le pont du navire en train de sombrer. Il avait du le saborder. J'ai regardé autour de moi, mais il n'y avait que des cadavres. J'ai attaché quelque planche entre elle et apres j'ai commencé a dérivé. Ca doit bien faire dix jour que j'etait accroché a ces planché, mais j'ai finit par m'evanouir. La faim, le froid... Je me suis reveillé sur le pont de votre navire. Je vous doit la vie capitaine, et je vous remercie du fond du coeur.
-Je vois ...

Le capitaine tira une nouvelle bouffé de fumé.

-Tu te trouve a bord du Leviathan. Un navire qui a la même destination que l'Utopie. Je vais peut être te parraitre dur, mais nous devons continuer notre route vers le nouveau monde. Ce qui m'ammene a toi : si tu accepte de travailler a bord, tu auras des vetement, une cabine, et de la nourriture.
-Je suppose que je n'ai pas le choix si je ne veux pas finir le trajet a la nage...
-Laisse moi te dire que le responsable de l'expeditions, ainsi que l'equipage ne voit pas d'un bon oeil ton arrivé a bord. Accepter l'unique rescaper d'une attaque de pirate est generalement assez mal vu, et certains parle de mauvais oeil...

Je me demande ce qui est pire : le rescapé ou le clandestin ?

-C'est bon, j'accepte votre offre.
-Parfait, je vais te faire mener a ta cabine. Repose toi bien, tu commencera dans trois jours, le temps pour toi de recuperer des force.
-Merci capitaine...

Enyo fut emmener dans une cabine, celle qui allait être la sienne pour cette traversé. Il s'allongea sur sa couche, et pensa a Erinô avant de sombrer dans un sommeil vide de rêve.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptySam 1 Sep - 23:44

La vie d'un matelot n'est pas toujours rose et Enyo allait le decouvrir a ses depents. En effet, son arrivé sur le navire n'était pas apprécié de tous. L'equipage pour commencer ne lui adressait pas le mondre mot, mis a part pour lui donner des ordres. Lors des repas, il avait l'impression d'être contaminé par une maladie contagieuse, un bien de degager une odeur trop nauseabonde pour ses camarades. Les voyageurs, eux avait montrés plus d'interet, au debut. Un recit de piratage, cela aurait fait une folle histoire a narrer, mais la version du rescapé (celle ou il dormait) avait vite fait de les lasser. Les deux premiére semaine de la voyages furent pour lui tres penibles. Sa seule consolation, se deroulait le soir sur le pont ou dans les quartiers de l'équipage : le jeu. Les dès ou bien les cartes où les paris les plus fous se deroulait. Les marins pariaient leurs corvés, leurs repas, tout ce qui pouvait alleger leur fardeau pouvait ici trouver un nouveau bougre a accabler. Enyo ne manquait pas de nourriture et n'était pas trop surchargé de travail grace a ces jeux. Il gagna trés vite le surnom de "chanceux". Ce qui ne faisait que renforcer la mefiance de l'équipage vis a vis de sa situation. Même parmis les voyageur, ce garçon faisait parler de lui. Le capitaine lui même avait adopté ce surnom, qu'Enyo hesitait encore à qualifier de flatteur ou bien de honteux. Après quinze jours, il avait enfin reussi a mener son pari le plus fou. Il avait parié un changement de poste permanent avec un matelot qu'il venait de ruiner. Apres un jet de dès heureux, Enyo venait de raffler le poste le plus inutile sur ce raffiot : celui de la vigie.

Pendant un mois, il passa ses journée a son poste a roupiller en paix, avec comme seul compagnon le bruit des vagues. Mais aujourd'ui, le destin voulait contrarier le sommeil du vigil. En effet, une rafale de vent emporta le foulard qu'il mettait sur sa tête. En cherchant a le rattraper, il remarqua un navire au loin. Usant du tube hérité par l'ancienne vigie, il detailla l'embarquation et son pavillon... qui était noir, avec un jolie crane blanc au centre.


Ca m'apprendra à raconter des histoire pour sauver ma peau ...

jura-t-il a haute voix. Il saisi la corde et descendit a une vitesse que l'equipage ne lui connaissait pas. Il entra en trombe dans la cabine du capitaine. Celui-ci le ragarda d'un oeil outré.

-Où vous croyez vous matelot ? vous croyez qu'on entre dans ma cabine comme dans un bordel ?

Reprenant son souffle, il parvient a articuler.

-je suis... pfff... désolé... mais c'est que... je frappe avant d'entrer dans un bordel pff...

Le teint du capitaine vira au rouge cramoisit.

-Vous allez goutez au fer et au fouet pour votre comportement !!!
-D'accord, mais avant ou après l'attaque des pirates ?

Le capitaine passa du rouge au blanc a une tel vitesse que cela amusa Enyo. Il sortie en trombe de la cabine pour se rendre conte par lui même de ce que venait de lui affirmer le jeune homme. Une foit sur le pont, il verifia, et parvint à articuler

-Nous somme fichu...
-Pas sur.
-Qu...
-Si on les attends ou que nous fuyont, il nous auront. Donc je propose que nous menions l'assaut de front. Notre navire est plus gros, nous n'avons qu'a les harponer avec la figure de proue, et les aborder nous même.
-Vous avez perdu la raison...
-C'est pas la premiere fois qu'on me le dit, mais je suis toujours en vie. Je suis désolé, mais vu notre situation, c'est tuer ou être tuer. On decide de ce battre ou bien on les attend gentiment en ligne pour leur faciliter la tache ?

Enyo ce rendit alors conte que tout l'équipage les fixaient, lui et le capitaine. Lui aussi s'en rendi conte et prit une grande inspiration

-Preparez vous a rentrez dans le lard de ces enfant de catin !!! Seul Odethis à le droit d'envoyer mon navire par le fond. AUX AAAAARMEEEEES !!!!

Alors que tout le monde s'afferaient a rediriger le navire, les armes commencaient à être distribué. Le combat était maintenant inevitable, et Enyo était partagé entre l'idée qu'il allait peut être mourrir en ce jour, et le fait que pour la premiere fois depuis très longtemps, il allait pouvoir enfin reprendre une épée.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyDim 9 Sep - 2:15

D'ici peu, le capitaine Gadwin allait éperoner le navire des pirates. L'Espadon allait connaitre un choc important, mais c'était pour sa survi. Le navire pirate était plus petit est semblait de mons bonne facture que l'Espadon. Maintenant qu'il y reflechissait, Gadwin se disait que l'idée du Chanceux était sans doute celle qui avait le plus de chance de reussir. Ce qui deciderait de leur victoires serai le combat qui suivra le choc. Tout repose sur ce combat.

Une grande partie des marin était sur le pont, ayant echangé leur balais contre des épée. Certains priait Odethis, d'autre maugréait les supplice qu'il allait infligé a ces racailles de l'ocean. Tout les voyageurs ayant voulu prendre les armes étais sur le pont, armes a la main, après des adieux dechirant avec leur famille. Enyo ainsi que les plus temeraire se trouvait sur les cordages. Il formerait les première lignes. Ils sauteraient sur le navire ennemie en se balancant avec les cordages.

Le calme avant la tempête...

Quelque seconde encore...

CRAC !!!

L'Espadon venait de percuter le navire au pavillon noir, dans un grand fracas. Le choc avait été d'une violence rare. Et les pirates, qui avait chercher a se premunir semblait avoir echoués dans cet tache. Ils entendirent hurler chez les pirates.


-une voix d'eau dans la cale !!! On pourra pas la colmater !!!

Au moins, Enyo avait vu juste : les pirates sont foutus, et si l'equipage de l'Espadon arrivait a garder le navire, ils continuraient leur route. Il jeta un oeil a ses voisins, qui semblaient attendre. Enyo cria un grand "A L'ABORDAGE !!!" et s'elanca dans le vide, suspendu a sa corde. Il se lacha au dessus du navire adverse, et ce receptionna avec une certaine grace. Il degaina sa lame et engagea le premier pirate. Il entendit derrière lui les bruit d'atterissages de ses compagnons. Et trés vite le pont du navire pirate se transforma en un champs de bataille. Enyo avait oublié tout ses soucis. Il avait beau s'en defendre, c'etait vraiment sur le champ de bataille, lorsqu'il risquait sa vie avec son épée entre les main, qu'il se sentait vivant. Il se sentait libre et heureux. Il venait d'occire son troisième pirate lorsqu'il realisat que le bateau commencait a pencher dangereusement. Il réalisat que le navire sombrait. Il prit donc la descision de regagner le navire.

-RETRAITE !!! ON REGAGNE L'ESPADON !!!

Les matelot commencerent a reculer pour regagner leur navire quand il realiserent qu'il ne pourrait pas. La façon qu'il avait utilsés pour monter a bord ne leur permetrait pas de regagner le navire. C'était sans compter sur le Capitain Gadwin, qui fit pendre le long de la coque de l'Espadon, des filet de peches. Les braves matelots survivant sauterent et s'acrocherent au filet. Enyo allait faire de même quand un pirate engagea le duel avec lui. Et pas n'importe lequel. A en juger par son grand galure a plume, il devait être le capitaine. Et il n'était pas manchot. Alors que L'Espadon commencait a s'eloigner de la futur épave, le duel entre les deux hommes battait son plein. Le problême etant que s'il s'eternisait, Enyo resterait sur ce rafiot. Il eut un eclair de génie, et un reflexe fulgurant. Alors que sont oposant leva son épée pour l'abatre, Enyo acompagna le mouvement, et devia la lame adverse, et dans un second temps planta la sienne dans la jambe de son adversaire, le clouant, au sens literal su terme, sur place. Il piqua alors un sprint jusqu'aux bord du navire et bondit, pour s'accrocher in extremis au filet qui pendait encore. Il fut hisser sur le pont, et acclamé comme si il avait sauvé le monde.

La fête qui eu lieu se soir là fut formidable, et tous celebraient leur victoire sur les pirates. Le rhum coula a flot ce soir là. Et Enyo ne put quiter sa cabine les deux jours qui suivirent pour des raison qu'il decriera lui même de "mal de cheveux très aigu".
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMar 11 Sep - 2:46

Ce vaisseau pirate devait être le dernier obstacle qui se dressa devant l'Espadon. Le voyage se poursuivit sans encombre. L'engouement pour le Chanceux avait vite laissé la place à l'habituel mépris. Certaines femmes parmis les passager lui faisait de l'oeil, mais a chaque fois, il se surprenait a penser a Erinô. Ce voyage aurait été mentalement trés eprouvant, si Enyo n'avait pas reussit a se faire un ami. Ami est un bien grand mot pour definir Cafu. Cafu mesurait une quinzaine de centimetres (une trentaine avec la queue). Il était brun foncé, des yeux noirs et de petite moustache qui lui donnait un air malicieux. Cafu avait rencontré Enyo alors qu'il tirait au flanc dans la cale. Bien qu'ils soit incapables de se comprendre, les deux clandestins (puisque Cafu, finalement en était un aussi) se sont d'abord ignoré. Enyo avait bien pensé a mettre la pauvre bête dans un pichet et le balancer a la flotte, mais se rappellant sa propre experience, prefera ignorer la bête. Quelque jour plus tard, ils se croiserent à nouveaux dans les cuisines : Ils était tout les deux venus chaparder a manger. Enyo lanca un peu de viande sujet a Cafu. Depuis ce moment, l'animal revenait souvent voir Enyo, qui par jeu, gardait toujours un peu a manger pour son nouveau visiteur. Petit a petit, Cafu et Enyo ont finit par s'habituer l'un a l'autre, a tel point que Cafu avait nidifié dans sa cabine. Enyo qui commencait a deprimer, vit dans le petit animal la parade a sa solitude. Il lui donna un nom, et lentement, il dressa Cafu. Avec le temps, Cafu devint un parfait petit animal docile. Enyo s'eforcait de le cahcer, car il devinait que l'equipage ne supporterai pas qu'il dresse un rat.

La traversé se continuait donc tranquillement, jusqu'a cette nuit. Alors qu'il dormait, il fut reveillé par la chute qu'il effectua de son lit. Le temps qu'il comprenne, il se rendit s'appercu que le bateau devait être prit dans une tempête. Cafu était térrorisé, comme a chaque fois, aussi Enyo le placa dans une poche de sa veste, ce qui d'habitude, le rassurait . Devant une telle violence, Enyo se demanda si cette tempête était normal. Il se dirigea vers le pont. Le specatcle qui s'affrit alors a lui ne lui inspirait qu'un seul mot : l'apocalypse. Une tempête de cette ampleur, il n'en avait jamais connu, ni même entendu parler. Il ne comprenait pas. Devant une tel scéne Enyo ne sut que faire. Il se rendit conte qu'une bonne partie de ceux qui aurait du être là ne l'était pas. Une vague gigantesque se fracassa sur le pont, envoyant Enyo valser et se fracasser contre les barriére du pont . Il entendit les hurlement d'un matelot qui n'avait pas eu cette chance, et qui disaprut dans la mer noire... Il se redressa et entendit la voix du capitaine percer atravers les hurlement du vent, et le fracas de la pluie.


RECIF !!!!

Le batiment fut secoué par un grand choc, se qui détacha une poulie et vient s'abattre derrière la tête d'Enyo.

Pas encore...

songeat-il avant de sombrer dans les tenebres, et de glisser par dessus-bord, dans les profondeur glacée de l'océan.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyMer 12 Sep - 2:51

Le bruit de la mer avait quelque chose d'apaisant. Enyo avait mal partout, et cette douce berceuse a defaut de calmer les maux de son corp, calmait ceux de son esprit. Il se souvenait vaguement de la nuit derniére, des hurlement de ses compagnons matelots, et des cries du Capitaine Gadwin. Il sentit quelque chose se deplacer le long de son corp mais ne il n'avait pas envie de bouger, pas envie de quitter cette plenitude. Il se disait que le paradis devait ressembler a quelque chose comme ça...
Une vive douleur, très aigu lui parcouru l'échine, en provenance de sa main. Il se redressa a toute vitesse, et ouvrit les yeux. Une mer limpide, d'un bleu cristallin s''offrait a lui. Il était assit sur une plage de sable blanc. Mais il s'en fichait royalement, il avait suffisament mal sans que quelque chose vienne en rajouter. Une petite trace de morsure sur sa main, et Cafu qui le regardait sur sa main. Sans doute le rat s'inquiétait pour la santé de son ami, ou bien avait-il voulu croquer un bout pout eviter que la viande se perde.

Enyo laissa sa main retomber et prit enfin le temps de regarder la mer. Il avait survecu. Il regarda alors autour de lui, dans l'espoir de voir le corp d'un compagnon ou autre, mais rien sur la plage, hormis quelque planche de bois, ne laissait penser qu'un autre avait survecu. Il se leva et se retourna. Une foret se trouvait derriere lui. Il ramassa Cafu et le placa sur son épaule. Trés vite, le gout de l'aventure reprit le dessus et il s'aventura dans cette foret. Sa premiere trouvaille fut un arbre, dans lequel poussait des fruit qu'il n'avait jamais vu. Voyant une sorte de rongeur en grignoter un, il un attrapa deux, et gouta. Une gout sucré se rependit dans sa bouche, comme il n'en avait jamais sentit. Il posa un frut par terre et Cafu se precipita dessus. Apres avoir recueillit quelque fruit, Enyo et Cafu repartirent en exploration. Enyo s'appercu qu'une petite montagne s'elevait un peu au nord. de la haut, il pourrait certainement voir au loin ou il avait atterit. Chemin faisant, il fut trés curieux de tout ce qui l'environnait. Certaines plantes et certains animaux ne lui était pas inconnu, mais d'autre par contre l'étonnere au plus haut point. Il ne pouvait pas imaginer que les dieux avait créer de si étrange bestiole.

Il continua son ascension en devorant, toute les nouveauté qu'il voyait dans les arbres. Erinô avait raison. Il existait bien un nouveau monde. Il esperait que la belle soit en lieu sur a l'heure qu'il était. Il dut bientot commencer a escalader serieusement, et fut frustré de voir que Cafu se revellait excellent dans cette discipline. Arrivé au sommet, son regard se portait a l'Est. Au loin, le ciel était gris, sans doute là ou l'Espadon s'était echoué. Cette portion du ciel s'etendait sur tout l'océan, et Enyo ignorait encore que ces Tumultes, comme elles allaient être baptisé, était la parfaite incarnation de la colére d'Odhetis. Il se retourna pour voir ce nouveau continent... qui n'en était pas un. Il se trouvait sur une ile. Petite de surcroit. Un peu a l'Ouest de se trouvait un vrai continent, qui s'etendait au loin. Sans doute la terre dont lui avait parlé Erinô. Alors qu'il se demandait pour la enniéme fois ce qu'il allait faire, il s'appercu que de la fumée s'elevait s'un point au Nord-Ouest. Cela venait de l'embouchure d'un fleuve. Plissant les yeux, et essayant de d'aider avec ses mains, Enyo tenta de mieux discerner ce fleuve. Il vit alors que des point noirs stationnait a l'entré du fleuve. Sans doute des navires. Très vite, il laissa son imagination vagabonder, des retrouvailles avec Erinô, un bon lit, tout ce qui commencait a lui manquer. Revenant brusquement a la réalité, il commenca a réflechir à comment rejoindre les continent. Il s'allongea par terre, regardant le ciel, en esperant que la solution lui viennes.
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MessageSujet: Re: Chroniques de la famille Anairês   Chroniques de la famille Anairês EmptyJeu 13 Sep - 1:15

Les cieux n'ayant pas repondu a son attente, Enyo se mit en quete d'une source d'eau potable. Du haut de sa montagne, il lui avait semblé remarqué une petite riviere. Il se dirigeait donc vers ce point d'eau tout en cherchant encore comment rejoindre les bateaux. la distance était trop éloigné pour tenter de traverser a la nage. S'il pouvait au moin reduire la distance, il pourrait finir de cette maniere, mais le probleme restait entier. Il finit par arriver a la riviere et se pencha pour boire. Il trempa sa main dans l'eau et la retira brusquement. Cette eau était chaude. Encore une nouveauté pour Enyo. Par curiosité, il décida de remonter la riviere. Elle prenait sa source en peu plus loin. Il l'examina pour chercher a comprendre le pourquoi de la chaleur. Alors qu'il cherchait, de petites bulle commencerent a remonter a la surface. Il allait s'approcher quand une gigantesque gerbe d'eau bouillante se mit a jaillir. Enyo, Surpris recula et trébucha. Le geyser ne jaillit pas longtemps mais cela suffit pour rechauffer considerablement l'atmosphere. Enyo ne s'expliquait pas ce phénomene. Mais devant le danger que cela representait, il prefera s'éloigner. Il se desaltera, et se remit a reflechir. Il s'appercut que le geyser jaillisait de manière cyclique.

La nuit finit par tomber, il commencait serieusement a desesperer. Non pas qu'il manque de solution, mais c'est qu'il n'avait pas de quoi les mettre en oeuvre. Pourtant, en observant son feu de camps, une idée délirente allait germer dans son esprit. Il s'appercut qu'une feuille qui allait tomber dans le feu, remonta soudainement et s'en eloigna. Il refit l'experience et renouvella cette constatation. Visiblement la chaleur du feu permettait au feuille de remonter. Et si il s'acrochait a une feuille géant pour voler ? Il lui faudrait une grosse source de chaleur, comme le geyser, et une grande feuille. Impossible, ou trouverait-il une feuille assez grosse pour le porter. Il se rappella que la nuit porte conseil, et finit par s'endormir.

Le lendemain, il retourna sur la plage où il avait débarqué pour chercher une solution. Les vagues qui s'abatirent sur le rivages lui donnerent un nouvelle idée. S'il montait sur une planche qui glisserait sur la vague pour gagner le rivage ? Cela pourrait etre amusant. Le probléme était que les vagues le ramenerait forcemment sur le rivage de l'île. Il allait devoir penser a une autre idée. Il traversa l'ile pour aller sur la plage ouest, d'où il regarda a l'horizzon, le continent qu'il voulait rejoindre. Le vent souffla dans ses cheuveux. Ils avaient beaucoup poussés depuis son départ, a tel point qu'il tombait presque sur ses épaules, et ses franges commencaient a serieusement le déranger. Soudain eu un flash. Et s'il fixait une voile pour prendre le vent et le tracter sur une partie du chemin ? Ca vallait le coup d'essayer, surtout que le vent semblait trés fort dans cette portion de mer.

Il passa les jour suivant a recupérer ce que la mer voulait bien rejeter, et a la conception de son radeau de fortune. Il recupera assez assez de bois, ou plutot de reste de l'epave. Il trouva aussi une épée dans le sable, ainssi que quelque draps. pour les cordes, il en trouva dans les arbres. Il repera ensuite, du haut de la montagne , l'endroit ou l'île et le continent semblait être le plus proche, et commenca a y assembler les morceaux de son radeaux. Ce n'était pas de premiere qualité, mais ca ferait (peut-être) la traversé. Il remit Cafu dans sa poche, et poussa son embarcation. Il prit la "barre" si on pouvait l'appeler ainsi. Le voyage se passa plutôt bien. Il dura environt deux heures, et Enyo dut faire les cent derniers metres a la nages, mais il avait reussis. Il avait atteint le continent. Il ne lui restait plus qu'a marcher vers le nord pour tomber sur les navires.
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