Les cadeaux entretiennent l'amitié

Un homme portant un paquet fin enveloppé dans une couverture se présenta à l'académie. il demanda Dame Yremen. On lui indiqua qu'elle se trouvait dans la bibliothèqe publique, penchée sur un ouvrage traitant de la préparation de la Grande Traversée.. Malgré l'insistance de son intrerlocuteur, l'homme se dirigea vers la bibliothèque et, après quelques recherches, il trouva Dame Yremen, étudiant de vieux parchemins.
Timidement, il l'interpella.

Excusez-moi Dame Yremenn, bégaya-t-il. Sire Maedui m'a demandé de vous remettre ce paquet accompagné de cette lettre. L'homme posa le paquet sur la table, prenant soin de ne pas abimer les parchemins, et tendit la lette à Yremenn qui la décacheta.

Citation :

Chère Dame,

Connaissant votre passion pour l'histoire et l'admiration que vous avez montrée pour les tableaux de la salle de réception de l'hostel des Partisans, permettez moi de vous offrir ce présent.

Il s'agit de la représentation du port de Sâr pendant sa construction. J'espère que vous l'apprécierez.

Bien à vous,

Maedui.

Yremenn releva la couverture, dévoilant la peinture. Un bateau entrait dans un port dont la construction était proche de l'achèvement. C'était bien Sâr.

Le messager avait attendu. Il interrompit la rêverie d'Yremenn.

Dois-je porter une réponse, noble dame ?

L'homme attendit patiemment la décision d'Yremenn.

Yremenn, concentrée dans son étude, fit interrompu par un homme, qui lui fit porter une lettre.


Elle laissa ses outils sur la table puis elle prit la lettre et l’ouvrit.


C’était le bon Maedui, il lui avait fait un cadeau d’un tableau merveilleusement beau et d’une valeur sur estimable.


Elle apprécia le geste, elle ne s’y attendait point et quand l’homme lui demanda de donner une réponse, elle fut embarrassée car elle ne savait comment le remercier, c’était un très beau cadeau et rien ne l’égalerait en retour !


Elle demanda à l’homme d’attendre là. Quand elle revint, elle portait deux objets.


_ Excusez de mon absence cher monsieur, je vais vous confier ce collier Huantar, ainsi que cette hache Huana que vous remettrez à Maedui.
Cette arme a été fabriquée par un grand indigène, Halumeer, c’était un grand forgeron indigène, elle servit pour quelque guerre. Ce pendentif, fut porté par une femme indigène qui tua plusieurs colonisateurs. J’espère que cela plaira à votre maître !


Elle lui donna une lettre qu’elle avait écrite pendant son absence.

Citation :

Sire Maedui,

Sachez que je ne m’attendais point à ce présent, cela me fait vraiment beaucoup plaisir de connaître des gens comme vous. Je vous offre en retour ces deux antiquités indigènes et je vous remercie encore.

Je ne tarderais pas à venir pour le vin que je vous avais demandé.

Yremenn de la Tirasière

Elle proposa une gourde d’eau ainsi qu’à manger au messager pour son retour puis elle appela un homme.


_ Garçon, installez moi ce magnifique tableau dans ma chambre, je l’étudierais plus tard.
Et faites y attention !


Elle salua le messager et se remis à ses occupations.

A son retour, le messager se présenta devant Lucinius qui l'introduit auprès de Maedui. Maedui sourit devant les deux présents et le pli. Se tournant vers Lucinius.

A présent nous sommes fixés. Et, contre un présent, deux opportunités à saisir.

Lucinius ne se donna pas la peine d'interroger son chef. Il savait que l'explication viendrait en temps et en heure.

La hache mesurait une vingtaine de centimètres et était légère. Exactement le genre d'arme qu'aimait Maedui : facile à manier et aisément dissimulable. Maedui leva le collier et sourit. Sans le savoir, Dame Yremenn venait de donner un sérieux coup de pouce aux Partisans. Le messager dit quelques mots qui amusèrent bien plus encore Maedui. Un collier appartenant à une indigène qui avait tué nmbre de colonisateurs. Parfait pour l'utilisation qu'il comptait en faire.