C e matin là ! Sir Bouchard voulait se promener sur les quais du port de commerce, il avait besoin de repos suite aux deniers événements, Opus son dogue s’amusait à vouloir attraper des mouettes, sa garde d’élite d’une vingtaine d’hommes issus des plus grandes familles du royaume le surveillait tout en sachant que leur Duc, ne craignait rien ici son peuple le connaissait par sa simplicité et sa gentilesse.
Le port de Xénadia, était très renommé par sa grandeur, et surtout la diversité des vaisseaux en accostage, venant décharger des denrées de qualité, du bois précieux, des soieries cousues de fils d’or, dont les courtisanes raffolaient sur le quai des épices les odeurs de la cannelle, du poivre blanc, de l’origan et la vanille parfumée se mélangeaient avec celles des plantes locales, dont de merveilleux eucalyptus.
C’était ! un vrai régal pour les narines, une foule d’hommes travaillant à décharger des fûts du meilleur vin de la région rigolaient aux passages des gordines peu farouches, dans le ciel les mouettes attendaient leurs pitences après le déchargement des cales gorgées à ras bord d’énormes tranches de poissons séchés, cela ressemblait à une vraie fourmilière vu de loin, de plus les mats de tous ses navires ressemblaient à une forést d’où le vent sifflotant à travers amusait les passants.
D’un autre navire à l’écart sous haute protection de la prévosté on y déchargeait des tonneaux d’armures, d’arbaléstes de bonnes manufactures, de nombreuses armes d’estocs et d’hasts, en cette période troublée il lui fallait pouvoir se défendre.
Les Ducs de Bouchard, avaient amassaient une immense fortune , grâce au commerce à la navigation aussi la renommé de leurs chantiers navals réputés pour y construire les meilleurs gréements de toute la région, armes de siége les premiers ancêtres était des naufragés, ayant su s’adapter avec un grand sens des affaires Xénadia, était devenue au fil des années une des larghezza les plus riches en vogues chez les gambistes, pour sa salle des coffres renommées remplis de pièces d’or à foison , les Ducs s’étaient au fur des générations diversifier dans l’élevage , le bois , le commerce , depuis moult générations étaient reconnus pour êtres de très bons diplomates habiles , aussi des gens de guerres impitoyables si le besoin s’en faisait ressentir.
Sur le bord de la promenade en petite compagnie, Bouchard discutait prenant le temps d’écouter son peuple, qui le savait très juste à son égard
Offrant au passage des bourses pleines de dacre, pour rafraîchir ses travailleurs, marins et autres curieux avec des bragotes tant appréciées.
Le port de Xénadia, se trouvait en contre bas de l’imposante citadelle entourée d’immenses murs dont du bas on pouvait apercevoir le long museau des canons prêt à faire feu en cas d’attaque de navires pirates, qui connaissant la puissance de certaines pièces dont certaines de douze livres, évitant de s’y approcher à plusieurs fois l’issus du combat leur fut fatale grace ! au génie de Sieur Poustanlair inventeur d’armes à feu et chimiste reconnu.
Du haut de la citadelle, l’énorme donjon de granit noir par sa ressemblance à celle
D’une chimère menaçante, éclairait pas le coucher du soleil de nombreuses torchères la nuit, ajouter à ce sentiment de puissance, laissant ainsi ce royaume à l’abri d’envahisseurs.
Quand ! scrutant à l’horizon, il reconnu le faucon de son ami Syllas le rapace portait un petit rouleau de papier au sceau de son ami.
Il tendit son bras et l’animal d’un cri strident se posa délicatement, il déroula le document crypté en pris connaissance, au bout de quelques instants appela Eusebius son espie, ses hommes sentant un événement important se déployèrent autour de lui, pendant se temps son escuyer lui tendit les rennes d’Aldebarran, à vive galop l’escouade pris direction de la citadelle, on pouvait entendre le bruit de sabots résonner sur les pavés de la vieille ville.
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