Nouvelle Aube
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 Chapitre III : Culture édénienne

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Eternam
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MessageSujet: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyVen 15 Sep - 11:01

Pendant trente longues années, j’ai parcouru les contrées verdoyantes d’Edénia en quête de haut faits et de récits glorieux. Mes voyages furent long et éprouvant, ne connaissant que de brèves haltes et m’amenant toujours plus loin, depuis les immenses et lugubres cité côtières jusqu’aux hostiles territoires indigènes. Longtemps, le danger fut un compagnon fidèle, une présence incommodante dont j’eus toutes les peines du monde à me départir. Tantôt je m’en croyais débarrassé, qu’il revenait brusquement me saisir avec son cortège de malheurs. Mais les périls ne furent pas mon unique récompense et, bien que d’autres répugneraient à y voir une quelconque forme de richesse, j’ai lentement amassé un trésor inestimable.

Mes rencontres furent nombreuses et fascinantes, tout comme les récits que j’eus l’honneur de recueillir. Au cours de mes pérégrination, je nouais maints amitiés, que je savais pourtant éphémères, tandis que mon carnet s’épaississait au fil des détails que j’y consignais. Partout où je me rendais, les gens aimaient à me livrer une partie de leur folklore, et je les remerciais d’une petite pièce ou d’un verre bien rempli – hormis, peut-être, les commerçants locaux qui eurent rarement l’occasion d’apprécier chacune de mes visites-. Ma connaissance du monde et des choses n’eut de cesse de s’accroître, et j’en tirai une satisfaction immense.

Lorsque j’arrivai à l’âge de raison, les doutes et les incertitudes refroidirent cette exaltation d’une vie aventureuse. J’entamai la rédaction de cet ouvrage afin d’y partager les découvertes de mon existence et , Dans le présent volume, vous trouverez de nombreuses informations générales sur notre société, nos coutumes et nos traditions. Pour conclure, j’ose espérer que vous prendrez autant de plaisir à les lire que j’en ai eu à les amasser.


Dernière édition par le Mar 24 Oct - 23:06, édité 3 fois
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyVen 15 Sep - 11:02

L'histoire d'Edénia


Cinquante ans auparavant, des milliers d’hommes et de femmes, lassés par les conflits qui déchiraient le lointain royaume de Khorel, se résignèrent à l’exil et traversèrent la Mer des Tumultes. Là, ils y affrontèrent les éléments en furie, de violentes bourraques et de hauts murs d’eau qui menacaient à chaque instant de faire chavirer leurs navires. Pris dans la tempête, ils confièrent leur destin à un homme d’exception, un guide charismatique dont l’histoire n’a retenu que le surnom, Bienveillance, qui se chargea de mener la flotte à travers l’océan déchaîné. Lorsque enfin l’accalmie revint et que les derniers nuages furents chassés par le soleil, un nouveau continent était visible au lointain.

Une expédition fut rapidement lancée à terre, et celle-ci rapporta que la contrée était d’une beauté exceptionnelle, une région inhabitée et verdoyante, dont la végétation luxuriante et les vastes étendues d’eau n’étaient comparables à nulle autre. Ce paradis fut nommé Edénia, et Bienveillance se chargea d’y fonder une première colonie, plus tard connue sous le nom de Sâr - une ville portuaire. Bientôt, ce furent des comptoirs, puis des villages entiers qui apparurent tout au long de la côte, édifiés avec ferveur par les premiers colons.

Cette ferveur cessa lorsque les premiers indigènes apparurent. Ces hommes, des primitifs à la peau mate et à la chevelure noire, attaquèrent les villages isolés et le colonies distantes, refoulant par endroit les colons jusqu’à leurs navires. Pour éviter un nouveau bain de sang, Bienveillance décida de pactiser avec les natifs, et l’on se hâta de négocier la paix. Les terres indigènes furent progressivement achetées par les colons, qui tentèrent de corrompre les chefs tribaux ou s’employèrent à les supprimer. Quelques années plus tard, les khoreliens exilés régnaient sur une province entière.

Puis Bienveillance disparu brutalement. Certains affirmèrent que le guide avait fui plus loin dans le continent, d’autres qu’il avait rejoins les dieux. Un nouveau culte de développa à Sâr, honorant la mémoire et les idéaux de l’ancien dirigeant. La religion se propagea rapidement dans la région, aidée par la popularité de Bienveillance, jusqu’à atteindre les frontières indigènes. Pendant ce temps, un nouveau Gouverneur fut nommé à la tête d’Edénia réaffirmant, avec le soutien des partisans khoréliens, le statut colonial de la région.

Près de cinquante ans ont passé. Les colons s’enfoncent toujours plus loin sur le continent, mais la plupart des incursions se sont soldées par un échec. Au sein des colonies, la situation n’est guère meilleure. Les nobles se divisent, la méfiance s’installe et, déjà, des voix s’élèvent pour réclamer l’indépendance du continent. Chacun tourne les yeux en direction du Gouverneur qui, terré dans sa citadelle, attend l’heure où l’on assiègera son bastion.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyVen 15 Sep - 11:02

La mesure du temps


Les journées

Les journées édéniennes sont divisées en vingt-quatre heures, mais la plupart des gens ne peuvent mesurer le temps de manière aussi précise. Habituellement, la journée est donc divisée en portions simples, identifiées par la position du soleil : aube, matinée, midi, après-midi, crépuscule, soirée, minuit et nuit. Une autre méthode, nettement moins répandue, propose de regrouper les heures par couple, et de distinguer la journée en douze périodes, chacune portant le nom des mois de l’année. Ainsi, les période de plein jour sont associées aux mois estivaux, et les périodes de nuit aux mois hivernaux.

Le gnomon et le cadran solaire sont les instruments les plus répandus sur Edénia. Leur coût peu élevé et leur utilisation imprécise suffisent aux gens du commun, dont les besoins en mesures du temps restent limités. L’utilisation de la clepsydre est quant à elles réservée à des individus fortunés, généralement des nobles ou des riches marchands qui en voient l’utilité. De fait, elle est employée par l’administration coloniale pour la gestion des horaires ou par l’Eglise pour connaître l’heure des prières au sein des monastères.


Le calendrier

Une année édénienne est divisée en douze mois distincts, lesquels regroupent trois dizaines pour un total de trente jours. De plus, cinq journées particulières sont insérées entre les mois afin de marquer des évènements exceptionnels ou des fêtes rituelles. Une fois tous les quatre ans, un jour supplémentaire est ajoutée en début d’année, la Journée du Renouveau, symbole d’espoirs et d’heureux lendemains. Traditionnellement, les jours situés hors mois revêtent un caractère sacré, respecté autant par le peuple que par les nobles. Lors des conflits, les combat cessent à cette période pour reprendre le lendemain.

Chaque mois est accompagné d’un surnom folklorique employé dans la plupart des régions édéniennes. Par ailleurs, vous trouverez la descriptions des jours de fête dans la partie « Us et coutumes » du présent chapitre.

1. Orkan, le Désarroi ( Janvier )
Le Haut festival d’Hiver
2. Keithan, la Morsure ( Février )
3. Akhrid, l’Espoir ( Mars )
La Fête du Printemps
4. Elésias, le Renouveau ( Avril )
5. Khalis, la Verte Saison ( Mai )
6. Adalis, le Haut Soleil ( Juin )
La Grande Table
7. Eliath, le Beau temps ( Juillet )
8. Kern, le Tonnerre ( Août )
9. Ekharyl, l’Ombre ( Septembre )
Les Tombeaux Ouverts
10. Neredas, la Chute ( Octobre )
11. Silas, la Morte Saison ( Novembre )
Le Jour de la Découverte
12. Keredor, la Longue Nuit ( Décembre )


Le décompte des années

Actuellement en vigueur sur Edénia, le calendrier de Bienveillance fut à l’origine proposé par l’Eglise puis adopté par de nombreuses cités. Ce calendrier débute lors de la découverte du nouveau continent par les premiers colon, et s’achève pour le moment à l’année 52. Une part non négligeable de la population emploie encore l’ancien calendrier khorélien, qui s’achève en 3043, mais l’administration du gouverneur Enée a peu à peu délaissé cette datation. Les indigènes, enfin, semblent avoir une méthode de décompte particulièrement étrange, attribuant un nom spécifique à chaque année selon les présages de leurs chefs religieux, réservant la numérotation des ans aux affaires importantes.
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Eternam
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MessageSujet: Re: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyJeu 21 Sep - 21:26

Us et coutumes


Les Grandes Fêtes

Le Haut festival d’Hiver : Située en plein cœur de l’hiver, le Haut Festival rassemble de nombreuses foires et spectacles folkloriques. Partout en Edénia, joutes, affrontements chevaleresques et concours oratoires se succèdent ainsi jusqu’au coucher du soleil. Pour les nobles, la fête est une distraction autant qu’une opportunité politiques. Les grandes gloires s’y dessinent, les alliances s’y renouvellent. Pour les gens du peuple, c’est surtout l’occasion d’y oublier les turpitudes d’une saison rude et harassante.

La Fête du Printemps : La fin de l’hiver et l’arrivée de la Belle Saison, comme on surnomme parfois le Printemps en Edénia, est fêtée avec allégresse par les gens du peuple. Bientôt, les semailles débuteront et la clémence s’installera. Mais avec le temps de la floraison vient aussi celui du romantisme. Les amours s’y déclarent au clair de lune et les compagnies de théâtre viennent y jouer leurs célèbres tragédies. Les concours de poésie y sont organisés pour récompenser le cœur généreux ou l’esprit habile. L’ambiance est à la joie, à la bonne humeur et, lorsqu’un temps maussade vient y ternir les festivités, cela présage souvent d’une bien sombre époque.

La Grande Table : Cette journée célèbre la chaleur de l’été et la promesse des moissons à venir. Dans les villages, une longue table est dressée sur la place principale, et chacun s’y installe avec la nourriture et l’alcool qu’il peut y apporter. Dans les grandes villes, des festins sont érigés ici et là, rassemblant les habitant du quartier et des environs. Généralement, la tradition impose que le seigneur des lieux partage ses provisions et festoie au milieu de ses sujets.

Les Tombeaux Ouverts : La fête des morts est vécue avec crainte par les édéniens, et nombreux sont les sombres récits, ainsi que les légendes anciennes, qui prêtent à ce jour un funeste symbole. Depuis plusieurs années, l’Eglise tente d’occulter les origines païennes de ces traditions en organisant de longues procession religieuses et de nombreux hommages aux défunt. Malheureusement, cela ne dissipe guère la peur du peuple, renforcée à cette époque par les noires activités kaldanistes et la recrudescence des cérémonies impies.

Le Jour de la Découverte : Cette fête célèbre la découverte du continent par les premiers colons. Tout au long de la journée, l’Eglise loue les mérites de Bienveillance, tandis que le Gouverneur reçoit les présents ainsi que les doléances des grandes familles de la noblesse édénienne. Au cours de l’après midi, un défilé maritime est organisé au large des côtes de Sar en l’honneur de la flotte des exilés. Dans la soirée, le Gouverneur prononce un discours à la mémoire de Bienveillance, avant d’inviter ses hôtes à partager sa table. Les célébrations se concluent enfin par le départ de la Caravane, un vaste convoi chargé de distribuer, pendant plusieurs jours, provisions et matériels à une poignée de villages sélectionnés par l’administration coloniale.

La Journée du Renouveau : Traditionnellement, le nouvel an n’est pas un jour de fête en Edénia. Cette règle trouve cependant son exception un fois tous les quatre ans. A cette époque, un jour supplémentaire est inséré au début du calendrier et marque le début d’un nouveau cycle. La plupart des gens n’ont guère les moyens de célébrer l’occasion autrement que par un dîner modeste et quelques visites de courtoisie. Pour les nobles, principalement ceux dont le rattachement aux croyances khoréliennes est assez important, il en va tout autrement. Le nouvel an est alors fêté au cour d’une longue et somptueuse veillée.


Les traditions

L’anniversaire : La naissance est une joie que l’on s’efforce de célébrer chaque année. Le jour de leur anniversaire, les hommes de basse condition se voient ainsi offrir une pomme, tandis que les femmes reçoivent un petit ruban. Lorsque les individus sont issus de milieux plus aisés, les présents perdent leur valeurs symbolique et acquièrent une grande valeur financière.

Le bandeau noir : La mort est toujours une tragédie pour les édéniens, et ceux dont elle frappe les proches ont coutume de s’attacher un fin bandeau noir autour du bras. De la sorte, chacun peut juger de l’affliction que les touche et les accompagner durant leur deuil. Le meurtre d’un « porteur de bandeau noir » est sévèrement puni, mais la fraude à ce sujet l’est encore plus.

La Belle-de-Nuit : Lorsque les amants souhaitent déclarer leur flamme, ils choisissent parfois d’amener leur dulcinée dans un coin profond mais dégagé de la forêt environnante. L’effet d’une déclamation passionnée se voit ainsi renforcée par la beauté d’un clair de lune. Malheureusement, il semble que les clairières soient régulièrement surveillées par les pères furibonds.

Le bouquet : Juste avant de connaître leur future épouse, les hommes d’Edénia doivent recueillir un large bouquet de fleur, qu’il remettront à leur dulcinée le jour de leur rencontre. Le choix des couleurs est important, car si le rouge, symbole d’amour, et le blanc, symbole de paix sont accepté, le jaune, symbole de flétrissure, est rarement apprécié.

Le dixième jour : Dans la plupart des contrées, le dixième jour de chaque dizaine est férié. On profite alors de la journée pour se rendre à l’Eglise ou au Temple, et pour déjeuner avec ses voisins. La plupart des seigneurs se félicitent que les mois ne contiennent que trois dizaines. Quatre jours fériés par mois eurent été contre-productifs…

Le sacrifice d’Orkan : Dans certains village, le froid d’hiver se montre particulièrement rude. A la mi-Orkan, la tradition impose que l’on sacrifie quelques veaux aux dieux dans l’espoir que les jours suivant se montrent plus cléments. En réalité, c’est aussi l’occasion de manger un peu de viande à cette époque difficile de l’année.


Les superstitions

Les branches de Kaliatl : Le Kaliatl est un arbre typiquement édénien aux courbures prononcées et à la floraison superbe. Mais sa bonne réputation provient de la croyance selon laquelle ses branches fourniraient une protection contre le mauvais sort. A chaque début de Neredas, les villageois clouent deux branches croisées de cet arbre sur la porte de leur chaumière, pensant que les morts ne viendront alors les harceler.

Carrefour, croisée : les croisements sont considérés la nuit comme appartenant au peuple caché et il ne serait pas rare d’y croiser démons et autres korrigans. Hors de Port Sâr ils sont crains et fuis. C’est aussi le lieu des pendaisons et nombre de corbeaux nichent dans ces endroits. Il est recommandé d’éviter les croisées en pleine nuit.

Les chats : Animaux étrange et appréciés des artistes, les chats sont également sources d’énigme et de craintes pour le bas peuple. A la mort d’un homme, l’apparition d’un chat inconnu non loin de la demeure du défunt est signe de grands malheurs. Lorsqu’un chat meurt dans un endroit, on lave le sol afin que son âme ne revienne commettre quelque méfait. Enfin la disparition subite d’un chat attire les soupçons des habitants sur le comportement de son ancien maître.

Corbeau : animal récurrent des croisées, friands de chairs mortes, ils sont haïs et associés à la Mort. Croiser sept corbeaux à un carrefour est un signe de malheur imminent aussi depuis quelque temps les corbeaux sont systématiquement tués.

Les indigènes : Les indigènes sont très mal perçus par les édéniens, qui les voient au mieux comme des sauvages, au pire comme des hommes au pouvoirs surnaturels et démoniaques. Croiser le chemin d’un indigène en pleine forêt, ou revêtir les habits d’un autochtone est synonyme de malédiction.

Les loups : Les loups sont rares en Edénia, mais les gens du peuple les craignent comme s’ils étaient présent à chaque coin de forêt. Nombreux sont ceux qui tiennent cet animal pour cruel et impitoyable, responsable de chaque mort ou de chaque massacre non résolu. Tuer un loup puis exposer sa peau sur la place du village est signe de prospérité à venir.

La pleine lune : Pour les amoureux, la pleine lune est un instant inoubliable. Pour les superstitieux, un jour à craindre lorsque l’on se promène en pleine nature. Plusieurs légende se réfèrent à la pleine lune, autant édéniennes que khoréliennes, et véhiculent leur lot d’épouvantes. On murmure que des monstres choisissent ce moment pour sortir de leur tanière et emporter le voyageur inconscient. Lorsque la nuit des Tombeaux Ouverts coïncide avec la pleine lune, l’effroi est à son comble parmi la population.
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MessageSujet: Re: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyMar 29 Mai - 21:59

Généralité Culturelle :

La mort : instant tragique (ou magique pour vos ennemis) dans la vie de tout un chacun. La mort chaperonne tout individu le long de sa vie. Les guerres, les famines et les jugements hâtifs contribuent au fort taux de mortalité en Edénia. Le petit peuple la révère et la craint : celle-ci fait la sourde oreille et fauche les rangs des petites gens comme des fétus de paille.
Souvent représentée comme une femme séduisante vêtue d’un suaire sombre, sa peau comme la lune luit d’une douce lumière blême. Sujet tabou -de crainte d‘attirer le mauvais œil-, les morts sont enterrés à l’extérieur de la ville après un rite religieux. Le deuil est porté pendant un an et symbolisé par une tunique noire (dite : « la tunique du Fossoyeur »). La mort est familière en d’Edénia si bien qu’on ne s’émeut guerre quant on sonne le tocsin.

Les femmes : la société édénienne n’est pas machiste en apparence. Il est vrai qu’on n’apporte aucun jugement de valeur sur les femmes vivant ou élevant leurs enfants seules, mais ces cas sont rares. En général, les femmes du peuple élèvent les bambins braillards et préparent le repas (sic !) tandis que leurs maris travaillent -où dilapident leur argent à la taverne. En théorie les femmes peuvent faire valoir leurs droits lors des Conseils Politiques « mais ces cas sont rares ». Certains métiers la mettent en marge de la société (comme celui de fille de joie).
Il en va autrement pour la Noblesse et les femmes y sont largement émancipées. Éduquées elles sont conscientes de leurs droits et les font valoir. Elles peuvent se montrer aussi impitoyable en affaire qu’un homme -voire plus.
La Femme revêt tour à tour 4 masques aux yeux du peuple : la Mère protectrice, créatrice et sécurisante. La Guerrière symbolisant la protection et la vengeance. Vient ensuite le masque de l’Amante, celui de l’Amour. Enfin vient la figure de la Mort, miséricordieuse, délivrant l’homme de sa misère terrestre.

La sexualité : nous abordons là un sujet épineux. Il va de soi que personne n’aime voir étaler sa vie privée en pleine place publique, cependant sachez que certaines pratiques sexuelles peuvent vous envoyer directement sur le bûcher.
Mais commençons par le commencement : Tout d’abord la majorité sexuelle est aux alentours des quatorze ans. L’hétérosexualité est de mise ; l’homosexualité -bien qu’à l’origine tolérée- est de nos jours vivement contestée (voire condamnée). Ainsi mieux vaut-il taire ce genre de relation. Anecdote : de nombreux Empereur Khorelien furent homosexuels ou bisexuels.
Chez les gens du peuple les personnes débauchées et luxurieuses sont très mal vues. Il arrive fréquemment que des « sorcières » ou des « satyres » soient mis au supplice en place publique. La sodomie, la fellation et la position dite « levrette » sont formellement interdites. De simples accusations peuvent amener les gueux à l’exécution.
Chez les Nobles ces mêmes pratiques sont prohibées et peuvent amener à la déchéance du titre aristocratique, l’émasculation chez les hommes ou la clitoridectomie chez la femme si les accusations sont fondées. En général pour les gueux comme pour les Nobles mieux vaut vivre en taisant ses passions et cultiver son jardin secret à l’écart des oeils indiscrets.
A noter que le viol et la pédophilie sont considérés comme des crimes sexuelles et sont les plus durement punis entre tous.

L’éducation/le savoir : cette partie ne concerne pratiquement que les aristocrates. Le peuple dans sa globalité n’a accès à aucune éducation intellectuelle. Il existe cependant parmi eux des personnes instruites tels que les fonctionnaires de l’administration du Gouverneur, les fils de bourgeois ou les érudits de l’Académie de Thaer Finn.
L’Académie de Thaer Finn détient le monopole de l’enseignement à Port Sar. En possession de nombreux savoirs, ils dispensent leur enseignement moyennant une modique somme -qui exclue les personnes les plus pauvres. Chaque Noble un tant soit peu instruit a étudié les matières de l’Académie (rhétorique, logique, philosophie, économie, …).

Ésotérisme : magie noire, mystère et sorcellerie sont présents en marge des cultes d’Edenia. Les édenniens croient au monde caché et nombre de lutins, de farfadets, de fées ou de démons hantent leurs contes et la lande le soir venu. Les édenniens sont superstitieux certains en sont même venus à des pratiques étranges pour conjurer le mauvais sort. Ainsi voit-on surgir de l’obscurantisme sorcières et magiciens, devins et rebouteux.
Chez les Nobles cette pratique est vu plutôt comme un divertissement ; aussi aime t-on se faire peur en invoquant trépassés et moribonds.
Il va de soi que les différents cultes affichés d’Edenia voient ces dérives d’un mauvais œil -en particulier l’Église de Bienveillance qui, bien que pouvant se montrer tolérante, est devenue une spécialiste en matière de chasse aux sorcières. Les inquisiteurs mettent un point d’honneur à poser la question à toutes les créatures malines. Il n’en reste pas moins que les pratiques magiques sont monnaie courante en Edénia.
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MessageSujet: Re: Chapitre III : Culture édénienne   Chapitre III : Culture édénienne EmptyMar 29 Mai - 22:05

Maladie : En raison du manque d’hygiène dans les bas quartiers de Sâr, les bas-fonds sont souvent source d’épidémie. Répertoriées par l’Académie de Thaer Finn, 4 grandes infections ont été à ce jour découvertes. Les scholiastes essayent toujours de trouver origines et traitements pour chaque maladie.

*Le mal bénin : comme son nom l’indique, le mal bénin dans la plupart des cas n’est pas létal. Il se caractérise par une forte fièvre, des courbatures et de violentes crampes. L’affection est foudroyante et le temps d’incubation est estimé à quelques heures. Il est conseillé de boire beaucoup d’eau (ou de bière) afin d’uriner fréquemment. Bien que non mortelle la maladie est extrêmement contagieuse et peut immobiliser une population pendant plus d’une semaine, entraînant des conséquences économiques peu favorables.

*La fièvre gangrénoïde ou Baiser de Latani : maladie se développant en marge de la colonie, aux frontières. Il semblerait qu’un contact avec la faune indigène soit à son origine. La fièvre gangrénoïde est caractérisée par une période d’incubation variable (d’un an à trente ans) ; on ignore ce qui déclenche l’activation du mal. Le Baiser de Latani se propage mal et reste surtout situé près des confins, toutefois il en existe de nombreux cas près de Port Sar.
Parmi les symptômes nous pouvons citer ceux-ci : une montée de fièvre fulgurante ainsi qu’une agglutination inexplicable du sang en différents points du corps, laissant l’inoculé hagard et exsangue. En quelques semaines les membres postérieures se ternissent et gangrènent.
Il existe plusieurs types de traitement expérimentaux. Certains scholiastes préconisent l’amputation et de nombreuses purges ; d’autres des décoctions à base de plantes. Aucune de ces méthodes n’a encore montré ses preuves ; d’autres sont en ce moment à l’essai sur des « volontaires » Huantars.

*La Colère de Bienveillance : maladie survenue peu après la disparition de Bienveillance. Épidémie contagieuse et fulgurante se caractérisant par de nombreux symptômes. Le malade peut être atteint par des nausées violentes, des vomissements, des diarrhées, des douleurs abdominales, une hypotension, des ecchymoses et des saignements. Les scholiastes sont impuissant face à cette maladie. Il existe cependant de rares cas d’immunité chez certaines personnes (notamment chez les garçons de ferme). Récemment on a découvert un moyen de résister à la maladie. Celui-ci consiste à avaler la salive et les sueurs d’une personne rescapée. Les mêmes symptômes seront déclenchés à moindre puissance. Les infections suivantes seront neutralisées. Il est a noté que ce moyen entraîne de basses dérives. Certains Seigneurs payent des « volontaires » afin de bénéficier de leurs humeurs à la suite de la maladie et nombreux sont les pauvres à se mettre en péril volontairement.

*La syphilis : maladie sexuellement transmissible se développant surtout dans les maisons borgnes. Les premiers symptômes ne sont pas toujours apparent mais trois semaines après la contamination, il peut apparaître une lésion (sous forme de petite plaie) sur le fourreau du pénis ou sur le gland ; au niveau du col cervical, du vagin, de la vulve. Cette plaie peut s’accompagner d’une inflammation des ganglions, une attaque viscérale et nerveuse. Il existe plusieurs formes de syphilis et toutes ne sont pas mortelles, cependant de graves complications gêneront la victime toute sa vie. Il n’existe pas de remède.

*La boursouflette :
on ne sait de quelle manière se propage cette infection. On distingue deux phases : 1) les articulations du souffrant se rigidifient 2) les articulations gonflent. La maladie peut être dangereuse pour les enfants et les personnes âgées. Anecdotiquement on dit d’une personne fier et hautaine qu’elle a pris la boursouflette.
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